Passion (Walrus)
Sa femme le trompait, il en était certain. L'ennui, c'est qu'il ignorait avec qui, mais au bout du compte, il s'en fichait...
Un beau soir, rentrant d'avoir promené le chien, il la trouve, étranglée !
Les flics lui trouvent, eux, d'excellents mobiles et un alibi... débile.
De fil en aiguille, il se retrouve inculpé de meurtre et on lui colle un avocat commis d'office.
Lui se contente de dire qu'il n'y comprend rien et que de toute façon, sans elle, sa vie n'a plus de sens.
Le procès arrive et son avocat n'a encore établi aucune stratégie de défense.
Vient le moment de la plaidoirie.
"Mon client a, selon l'accusation, commis un crime abominable,
néanmoins je vais vous demander de l'acquiter pour les raisons
suivantes : il est impossible qu'il ait pu assassiner sa femme.
En effet, j'étais l'amant de cette dernière. Tout se passait au mieux
jusqu'au jour où elle s'est mise dans la tête de me faire divorcer pour refaire ma vie avec elle. Comme de mon côté, je ne tenais
absolument pas à perdre mon épouse, cette riche héritière que vous
connaissez tous, elle m'a menacé de mettre celle-ci au courant de nos
ébats. Raison pour laquelle je l'ai étranglée. Si je n'avais pas été
commis d'office, je n'en aurais rien dit, mais mon serment d'avocat me
fait une obligation de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour sauver
mon client, alors..."