Participation de Venise
LE petit chemin qui voulait voir la mer .
On entend toujours le vent pleurer par ici disait le petit chemin aux arbres qui bordaient son sillon.
Je suis né ici au milieu de gras pâturage entre les troupeaux de vaches et de brebis .
Je souffre depuis que j’ai vu dans un livre oublié au bord du chemin , les vagues , les tempêtes
Qui rugissent , l’odeur des algues et les poissons argentés.
Je dois poursuivre ma route pour rejoindre le grand océan .
Réjouis toi plutôt d’être un petit chemin propre sans orties ni ronces sauvages lui dit le merle agacé par les propos du petit chemin.
Mon voyage commence à peine dit le petit chemin à la coccinelle perdue dans les hautes herbes .
Viens lui dit une mouette suis moi je t’accompagne dans ton périple au risque de te perdre dit elle en riant .
Ici tout me pèse et m’ennuie je pars dit il sans se retourner .
Sous la lune attentive le petit chemin parcouru ainsi des centaines de kilomètres.
Puis un matin alors que la brume fainéante s’étirait à l’horizon le petit chemin vit la mer .
En rang comme des capucines les bruyères odorantes riaient de voir le regard étonné du petit chemin .
C’est elle dirent elles la mer , l’océan .
Le vent par large souffle pénétrait le chemin et propageait des odeurs marines.
Alors que des magnolias mourraient sous le soleil trop chaud le petit chemin s’endormit au flanc de la crête étonné d’être là.