Défi 176 (Venise)
C’est une histoire de seconde main.
Une sale petite histoire qui ‘m’écœure et me met la honte au cœur.
Parfois, après une chute de neige cette ville à l’air plus beau surtout par un matin doux et clair .
Avec les gens serrés, les uns contre les autres.
Je me souviens des usines, cet air saturé de poussière de charbon, ces nuages de fumée suspendus comme des baldaquins gris
Les maisons qui tremblent sur mon passage comme autant de chances manquées
La ville ressemblait à un immense bidonville.
Les hommes s’inclinaient comme des roseaux espérant la lumière blanche.
Un enfant à tête de fauvette, les paupières recouvertes de poussière de charbon me regardait d’un air enduit de tristesse.
Mes yeux quant à eux ont eu le temps de capturer la solitude de l’enfant chevreuil
Plus j’avançais dans la ville plus je comprenais que le ciel avait lâché ses enfants.
Le diable avait dû dans sa course bombarder cette ville et une fine poussière dessinait l’âme des absents.
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