Les cinq Sacripants (Lecrilibriste)
Après dix tours de manège
Qui n’arrêtaient plus de tourner
Et les avaient tourneboulés
Et les pintes de bière qu’ils avaient éclusées
Pour fêter leur retraite
Les cinq sacripants sont entrés
Au café « le joyeux safari »
Loin d’être sains de corps et d’esprit
Ils ont fait un sacré barouf
Complètement oufs
En fumant des Havane,
Le plus leste a sauté sur la table
Et s’est mis à danser
En vidant sa bouteille de whisky
Pour voir en rose la vie
Du haut de son perchoir,
Hilare, béat, épanoui
Il regardait de travers
Le patron qui s’époumonait
A lui crier après
Le patron, Il voulait le voir par terre
Et lui faire payer ses verres
Mais les 4 sacripants enragés
exhortaient leur compère
Que nenni ! Ils allaient tout casser
Le patron s’était réveillé le matin
A l’issue d’un cauchemar prémonitoire
Son bistrot était un saloon
Et « cinq hors la loi » en doudoune
Poussant d’un violent coup de pied
la porte de sa guitoune
Etaient rentrés en conquérants
Et les colts s‘étaient mis à cracher
La bagarre avait dégénéré
Tout le monde s’était empoigné
Lors, ce fut un jour de scoumoune
Hélas, comme il l’avait rêvé
Et pour lui, bon gré mal gré
Son cauchemar fut loin d’être fini
Mais pourtant ce jour-là « au joyeux safari »
Le nom de son bistrot a gagné son pari