Quadrille (TOKYO)
Où est passé notre quadrille ma mie ?
Et ton joli jupon brodé, et tes petits pieds
Contre les miens. Quelque chose t’étonne ma mie,
Quelque chose qui s’en est allé ?
Prends donc mon bras ma mie que les forces te reviennent et la joie avec elles.
Nos souffles portés pas plus léger que nous te souviens -tu ?
La flûte de baptiste, cette innocente musique, il faut du temps pour que ce printemps revienne .
Pour que tes mains si calmes se posent comme une hirondelle sur mon épaule il faut du temps tu sais.
Je regarde amusé ces jeunes gens se tortiller, c’est peut-être par nécessité qu’ils ne se rapprochent plus.
Nous avions moins peur qu’eux. Allons ma mie faire du bruit comme notre quadrille, égarons nous dans les ruelles et d’un pas de paysan comme si nous étions chez nous partout le reste est sans importance ma mie .