Nuits romantiques des mois de mai et d'octobre (Kate)
Nuits romantiques des mois de mai et d'octobre
Nuit de décembre de huit heures amputée
Avec dame paresse pas question de flirter
La réflexion s'impose pour l'alexandrin
Mais compter jusqu'à douze suffira-t-il bien ?
Alerte rouge sur le dodécasyllabe
Ce vers n'exigeant pas césure à l'hémistiche
Pourvu qu'il ait vraiment douze pieds il s'en fiche
Voyons aussi ses liens avec l'octosyllabe
Surnommé l'enfant terrible du romantisme
Né à Paris en décembre mille huit cent dix
Les élans de son coeur inspirant son lyrisme
Son talent faisant fi de tous les artifices
Le début de la célèbre "Nuit de Mai" :
La Muse :
- Poète, prends ton luth, et me donne un baiser
(dodécasyllabe)
Le Poète :
- Comme il fait noir dans la vallée
(octosyllabe)
Le début de la célèbre "Nuit d'Octobre" :
Le Poète :
- Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve
(en dodécasyllabes il prend la relève)
La Muse :
- Qu'avez-vous donc, ô mon poète !
Et quelle est la peine secrète
(...)
C'est au vers soixante-huit
Qu'il nous raconte la fuite :
"Honte à toi qui la première
M'a appris la trahison"
Ces lignes d'heptasyllabes
Qui à Gainsbourg inspirèrent
Une légère chanson
(Sources bibliographiques :
)