Décasyllabe (TOKYO)
Je n’ai jamais écrit en décasyllabe, les mots sont si légers, plus légers que ma plume que l mettre des barrières ou des cadres, c’est épuiser en eux leur étincelante envie de vivre.
Parler comme on écrit mais à qui parle -t-on quand on écrit en décasyllabe.
A une comtesse peut être !!
Parlez-moi de votre intimité, sans que vous sachiez où cela pourrait nous mener.
Votre cerveau fait il du saut à l’élastique quand le conte se balade en slip kangourou.
Et comment avez-vous connu votre plus merveilleux coït en décasyllabe sur un tabouret de piano ?
Nous voilà comme ces idiots effarés qui ont la candeur et le bon sens de ne jamais faire usage du décasyllabe
Imaginez vous un peu accroupi sur la comtesse entrain de joyeusement vous exprimer en décasyllabe, accompagne d’un fouet argenté et de castagnettes andalouses !