Wolfram (TOKYO)
Le téléphone sonna à nouveau.
Je l’écoute se confondre en excuses. Je suis le livreur j’ai pris du retard. C’est wolfram.
Le minerai non c’est mon prenom.je m’appelle wolfram.
Je ne peux m’empêcher de rire, puis je me surprends à penser que le livreur n’est peut-être pas un livreur.
A l’heure des réseaux sociaux je me demande qui cherche à me contacter derrière ce prénom improbable.
Je suis pratiquement certaine que mon ami walrus est au bout du fil.
Oui je vous écoute c’est quoi ce colis ? quel est le nom de l’expéditeur.
Je n’en sais rien, je suis maintenant derrière votre porte ouvrez mademoiselle.
Walrus en personne derrière ma porte je n ‘en crois pas mes oreilles.
Comment avez-vous fait pour monter lui dis je derrière la porte, l’ascenseur est bloqué depuis mardi.
Soudain je suis prise d’un doute ,40 étages à grimper pour walrus ce n’est pas à sa portée.
Progressivement pourtant et pour le meilleur et pour le pire j’ouvre la porte .
Désolée dis je à wolfram le livreur j’ai dû être prise d’un accès de niaiserie je vous ai pris pour mon ami walrus.
Walrus me dit le livreur oui je le connais, c’est à cause de lui que je suis affublé de ce prénom à la con.
Ha bon, dis-je stupéfaite ?je vais taper direct sur le clavier wolfram et je regarde le mot briller comme une ligne de débris phosphorescents sur l’écran de mon PC. J’avais bien raison wolfram n’a jamais été un prénom homologué. Mon livreur le temps d’écrire son prénom s’était volatilisé.
Sur la table un colis provenant de Bruxelles attendait.
Toujours en peignoir j’ouvre la petite boite .au fond un petit billet la consigne de samedi défi.
Je déglutis une fois, je cligne des yeux deux fois, surprise par le contenu du message.
Je vous laisse deviner celui-ci !!