Quoi ? (Walrus)
Vous auriez préféré Wollastonite peut-être ?
Excusez-moi, c'est une brutale réminiscence de mon passé de (très vague) cristallographe et de mes aventures de chercheur d'amiante !
Revenons donc au wolfram : il m'est venu à l'esprit parce que quand je dois proposer un mot commençant par W, j'ai une pensée émue pour mes petits camarades rédacteurs d'acrostiches. Et c'est en pensant à cela que je me suis rappelé que Geneviève, ma directrice bien-aimée, avait utilisé ce mot dans l'espèce d'acrostiche qu'elle avait rédigé sur base de mon nom. Oui, elle n'avait peur de rien !
Comme j'avais trouvé le mot et, qu'en digne chimiste, je savais ce que c'était, je ne me suis même pas inquiété de faire une recherche à son propos sur le net.
J'aurais dû pourtant ! C'est ce dont je me suis aperçu en recevant la participation de Maryline18 : elle y parle du syndrome de Wolfram, une saloperie à taux de prévalence de 1 pour 760.000, tu parles si je la connaissais !
Du coup, je me suis lancé dans une recherche a posteriori et...
J'ai découvert Stephen, le créateur de Mathematica (et autres fantaisies statistico-informatiques)!
Eh bien, je suis content d'être revenu, c'est quelqu'un ce mec...
Dans un de ses exposés, il a une idée plaisante : quand les chercheurs en viennent à échafauder des théories tarabiscotées comme celle des cordes, il se demande si ajouter à la complexité des choses pour tenter d'expliquer l'univers n'est pas une erreur. Après tout, des structures très complexes comme l'espace de Mandelbrodt n'ont à leur base qu'une formule extrêmement simple, alors...
Sacré Wolfram !