farewell (valse honnie) - tiniak
Faut-il se dire adieu quand on s'est aimé comme nous ?
avec l'alarme à l'œil ? le poing levé plein de courroux ?
en tombant, humblement, mais "...d'un même ensemble, à genoux" *?
"Adieu ! Adieu, mon bel amour"... Quel oxymore !
Dose à dos... Les pieux dans les yeux... Pis quoi, en corps ?
Des trémolos en triolets, à trier tout ce qui est mort ?
Regarde-les passer en rang, sous les fenêtres...
monogamies d'aucun "peut-être..."
dans le ronron de leur paraître
Et donc... Adieu, mais sans basta ?
sans être un peu inquiété par ce pas qui s'en va ?
par ce pas qui s'en va tout droit vers les frimas ?
Walhalla rompu des compromissions
le divorce de déraison
et satiété a désemparé la maison
Eh ! Sont-y bien connus, tous ces naufrages !
Ils ont dit : "Bon... Allons... Tournons la page..."
puis qui veut son peigne, qui un nouveau corps sage...
Le vaisseau flambe sur le quai
(alors, quoi ! C'était ça, l'idée ?)
L'adieu prononcé (entre nous)
qui le premier aura souhaité se réfugier dans le youyou ?