Les vampires (Lecrilibriste)

Pire que le vent

le grand vent des ouragans

qui arrache les toits

déracine les arbres

balayant tout sur son passage

les vampires attaquent

ivres de puissance et de sang

et des rues désertes se figent

sur des cendres de  désolation

qui semblaient aujourd’hui d’un autre âge

Des  cohortes d’exil se pressent

aux frontières de liberté

dans les bras de sa mère

un petit enfant

embrasse son visage inondé de larmes

pour la consoler

morte est la poésie

sous le vol lourd des chauve souris

qui sillonnent la nuit

dans la ville assiégée

Comments

[Joe Krapov]

Las loups (garous) sont entrés dans un pari... stupidement meurtrier.

[petitmoulin]

L'élégance des mots pour en parler donne une force magistrale à cette horreur ! BRAVO Lecrilibriste !

[tiniak]

Épouvantablement... bon ! Quel frisson !!

[Walrus]

Très inspiré ! (et on devine par quoi, hélas...)

[laura]

terrible évocation

[vegas sur sarthe]

La métaphore est saisissante de vérité. Honte aux vampires

[Kate]

Parfaitement bien dércrite l'horreur d'une telle situation !

[Adrienne]

oui c'est terrible! on a du mal à penser à autre chose, dès qu'on ouvre l'oeil le matin

[joye]

▀▄▀▄▀▄ Ｂⓡ𝒶𝕍𝐨 ▄▀▄▀▄▀

[joye]

👀🧛👀🧛👀

[joye]

Magnifique.



Tu le décris si bien, on aura vu le même gamin à la téloche, peut-être.