pariétal impact - tiniak
Il faisait bon danser à la nuit grande offerte
dans le bain foisonnant d’anciennes verves celtes
avec tous les lapins s’égaillant alentour
pour le païen dessein de célébrer l’amour
Même sous le couvert des arbres centenaires
la joie qui s’exhalait fusait dans l’atmosphère
surgissant de nos cris à gorge déployée
où vibrait à l’envi tout notre animalier
Perdus pour la raison réfutant les oracles
compagne et compagnon d’un semblable miracle
lançaient des rigodons vers la lande et sa tourbe
qui martelant le sol, qui libérant ses courbes
Au regard bienveillant du lunaire cyclope
se livraient nos secrets sans aucune interlope
et la paume et le front peints d’ocres pariétales
la compagnie portait sa griffe au bail social
Car, à peine entamé, ce siècle est mauribond
Qui peut dire, aujourd'hui, lesquels y survivront ?
Nature en sait le prix, qui prépare son choc
que ne craignent fourmis, ni l’arbre, ni le roc
Tant la technologie surclasse le vivant
que son plus simple outil en ourdit le tourment
et que d’aller partout prôner le “sans contact”
ne garantit en rien du naturel impact