Étape 2 : Chihuaha (Kate)
État de Chihuahua, Mexique, oui, une photo s'impose : ambiance !
Légende urbaine : chihuahua passant sur le sable par temps passable.
Chihuahua, chien, viendrait de Xicahua signifiant "lieu sec et avec du sable", mot natuatl ou tarahumara ou "lieu où se réunissent les eaux des rivières/fleuves" ou encore "lieu des fabriques". Chihuahua est donc un lieu et dans le cas présent avec du sable et se serait la plage.
Bienvenue sur le continent Amérique, l'Europe est déjà loin, enfin pas tellement, on parle espagnol au Mexique. Mais l'Asie n'est pas si loin puisque ce chien ("chi" et "huahua", étymologie personnelle), serait en réalité originaire de Chine (d'où "chi" comme chinois et "oi" comme chinois, étymologie non attestée).
(J'ouvre une parenthèse : "C'est arrivé la nuit".
Oui, tentée, à vrai dire plus par son caractère de nouveauté que par son auteur, plus par son aspect international que par le sujet, plus par le début à Oslo que par la fin qui, dès le début n'est que la fin du tome 1 et qu'on devra lire (ou pas) le tome 2 de "9"... à moins qu'on préfère aller faire cuire un 9, ce que j'avais déjà fait depuis longtemps avec cette mathématicienne cuisinière très douée...
L'informatique et ses ramifications serait donc ici comme la langue d'après Esope, la meilleure et la pire des choses :
exemple, page 343 :
- Tu pirates ou tu sécurises ?
- Les deux relèvent du même état d'esprit, non ?
Ce bref échange de phrases, qui, bien que n'ayant pas la longueur de celles de Marcel Proust, disent bien l'essentiel : on n'est pas là pour prendre le thé ni pour faire cattleya (enfin, ça peut arriver quand même, c'est même une "attente" du genre mais ce n'est pas l'essentiel non plus...).
On assiste à un habillage léger de lieux (étoffé par quelques dessins façon "carnet de voyage") et de personnages sans grande consistance et pourtant caractéristiques mais l'ensemble est distrayant, du style "lecture de plage" où les lieux traversés ne sont que traversés (et schématiquement décrits) et ont moins d'épaisseur que ceux que Gérard de Villiers faisait en son temps traverser à SAS le prince Malko pour à chaque tome, nous soi-disant initier à la géopolitique "pour les nuls" alors qu'il répondait (mais on ne l'a su que bien plus tard) à l'exigence nationale de "désinformation", déjà...
Oui, déjà dans les années 70, d'ailleurs Clausewitz, Sun Tzu... n'étaient-ils pas déjà passés maîtres dans cet art millénaire mais voilà qui nous entraîne bien loin de la plage abandonnée, coquillages et crustacés, twist à Saint-Tropez, mais où est donc passé ce chien ?
Je ferme la parenthèse.)
Revenons au Mexique. Comme Maurice Carême s'en amusait si bien, le Mexique n'est pourtant pas si drôle mais il s'est fait connaître sous ce jour aux Français par le fameux Chanteur de Mexico (1956) et (si on exclut le cadre de quantités de westerns) a servi de décor exotique à des tops français du box office tels "La chèvre" (1981), "La vengeance du serpent à plumes" (1984) et mon préféré : "Le Magnifique (1973) !
Alors prochaine étape, découverte du Brésil avec "L'homme de Rio" ?
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