Je t'aime la mer ! (TOKYO)
La mer c’est la peau des cachalots des baleines de ces grands voyageurs qui remuent la fine peau de l’eau
Bien avant le ciel il y avait la mer seule avec ces petites mains de vagues tremblotantes qui ont façonné, la vie toutes les vies.
Hébétée d’ignorance la mer a eu beaucoup de déconvenue quand l’homme a surgi des fonds marins.
Elle n’a jamais voulu se soumettre c’est pourquoi elle remue sans cesse.
Elle cherche à s’échapper, pour aller où ?
Où veux-tu donc aller mer ?
Ne vois tu pas que c’est une tache impossible que d’échapper à ton sort.
Au fond tu es convaincue que l’homme disparaitra avant toi .
Cela t’apaise les grands soirs d’orage de savoir que ce grand échassier stupide une fois disparu provoquera ta résurrection.
Alors d’un bleu immaculé tu diras : « au diable l’homme et ses apôtres qu’il s’en aille
Il n’a jamais su m’aimer «
Et pour la première fois, qui seront que des premières fois sous l’aile noire des corbeaux la vie reprendra ses droits .
Cette image folle de la solitude des cachalots et des baleines me noue le cœur
Comment notre vie s’en va la mer c’est vraiment ce que tu veux ?
Garde-nous dans les plis fatigués de ta peau mer bleue
Garde-nous dans nos vies ordinaires
Je te fais une promesse
Qui t’obligera à tenir toutes les tiennes
Ne nous laisse pas nous perdre nous avons besoin de voir ton bleu avant que nos yeux ne partent en poussière.