Des vertes et des pas mûres (Kate)
Confinement ou confiture
Déconfiture et confinement
Confinement donc confiture
Déconfiture et déconfinement...
Si confiture égale sucre plus quelque chose,
Alors, quelque chose et du sucre ?
Pas de la tomate verte quand même !
Ni du kiwi...
Non, des réunions littéraires, à Paris, au XIXème siècle.
Des "fantasias" et lors de l'une d'elle Maupassant raconte dans "Rêves" (Contes fantastiques) qu'en goûtant cette confiture verte, il a été fort malade...
En exploration de ces "Paradis artificiels", Baudelaire raconte le dawamesk et ses effets tout comme Nerval ("Voyage en Orient").
Verlaine et Rimbaud ("Les Illuminations") y adjoignaient l'absinthe, d'autres l'opium...
Si Théophile Gautier et Baudelaire s'avérèrent peu satisfaits de ces soirées mondaines, beaucoup y puisèrent des ressources littéraires, par exemple Alexandre Dumas dans "Le Comte de Monte Cristo" et la palette est large : de Rabelais à Jarry !...
Le sucre tant décrié apporte un certain réconfort, certes... et parfois une bonne confiture et un bol de bon thé peut éloigner la migraine, tout autant qu'un médicament, parfois, mais je n'ai pas essayé la verte angélique, produit pourtant local...
Tiens, mon libraire a mis en vitrine : "Sur l'eau", une des premières nouvelles de Maupassant, ici préfacée par Björn Larsson, professeur de littérature française en Suède , absolument...
(photos de l'auteur, juin 2020)