Ara, comme on dit à Bruxelles (Walrus)
J'essaie de venir à bout d'un bouquin de Denis Guedj : "Le Théorème du Perroquet", cela en dépit de mon obéissance aux injonctions de mes copines du NET m'invitant à lire d'autres chefs d'œuvre littéraires, ou présumés tels.
Si bien que lorsque qu'il a été question de trouver un mot original commençant par L, emberlificoté que j'étais dans le chapitre consacré à Bernoulli (cet empêcheur de s'écouler en paix), c'est "Lemniscate" qui m'est venu à l'esprit, non, ne me remerciez pas !
Face à la page blanche, j'ai cru m'en sortir en faisant remarquer que les signes qui représentent
- le néant 0
- et l'infini ∞
sont les deux qui bouclent sur eux-mêmes, comme c'est singulier !
J'allais donc me lancer dans une de ces argumentations sulfureuses dont j'ai le secret lorsque je me suis aperçu que j'avais oublié le 8 !
Effondrement apocalyptique de ma théorie.
Et gros embarras pour moi qui ne puis, à l'inverse de Pascal, passer de la lemniscate à la cardioïde sur l'ombre d'un battement de cœur ou de cils.
Je me bornerai donc à relever que, comme toujours, j'avais tout faux !
D'autant que le petit signe représentant l'infini a été imaginé en 1655 par un certain John Wallis avant que notre ami Bernoulli (que le nombre de Reynolds l'étouffe) ne baptise Lemniscate sa version personnelle d'une courbe de Cassini en 1694.
Quand rien ne va...