16 février 2019
Participation de Venise
Laisse-moi passer la porte, laisse-moi te quitter.
Je veux que tu pleures comme pleurent les enfants.
Je n’ai pas trouvé en toi ce que je cherchais
Maintenant ton lit est vide, notre barque échouée
Et les coquillages ne chanteront plus à tes oreilles.
Ho mon sagouin, idiot et beau,
Ton ignorance fut ta force de lion
Ta femme, ton nuage, ton mensonge d’avant.
Mais toi mon sagouin que cherchais-tu chez toutes celles qui ouvraient leurs garde-robes ?
Toi mon sagouin tu cherchais le mensonge qui dort dans les fleuves
Et moi ton camélia de la mort patiente comme une fièvre d’éventail.
Laisse-moi passer la porte
Dors ! il ne reste rien
Les sagouins dans ton genre ne peuvent pas toujours valser.
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