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Le défi du samedi
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29 juillet 2017

Participation de Thérèse


Brouillard s’étale dessus la terre tel un suaire
Obscurité s’éternise dans un demi-sommeil
Nuit engloutit mon esprit à l’infini.
Je me vautre dans la fange nauséabonde
de mes pensées doucereuses, douloureuses.
Lignes sirupeuses écrites au fil du temps
que je relis dans les coups de cafard.

J’ai acheté un bouquet de tulipes :
tu les avais toujours aimées.
Je les ai posées sur ta tombe :
elles sont là aujourd’hui encore si belles.
Imperturbables, elles résistent au vent et à la pluie,
comme un gage éternel de mon amour pour toi.
Flammes figées dans le gel de l'hiver,
elles dansent dans une explosion de lumière.

Ombres chinoises sur un ciel doré
Comme une encre de chine sur papier doré
Les arbres pétrifiés dans le froid
Tendent leurs bras décharnés.
Des alignements de nuages
Comme un raz de marée déferlant.
La lune est tombée sur l’horizon
Boule dorée sur le noir de la nuit.

Tu me manques…

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Commentaires
T
Merci à tous pour vos mots réconfort, ça me touche énormément
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B
Magnifiquement écrit c'est triste et beau à la fois <br /> <br /> Merci et Bravo Thérèse
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J
Cruelle abscence qui enchaine nos pensées et dechaine des mots ecrits salvateurs
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W
Toi aussi tu nous manquais, chère Thérèse !
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P
C'est poignant. Ton écriture et toi ne sont qu'un.
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J
Le langage des fleurs est parfois déchirant...
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V
vivons comme les fleurs le présent !!
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J
Très intéressant et poétiques, les deux sont synonymes tout en portant des sens contraire. Merci, Thérèse, très beau sujet de réflexion !
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Le défi du samedi
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