26 mars 2016
la porte (par joye)
Devant cette porte, le tout a commencé.
Alors j’ai dit Son nom ; j’ai crié « Ouvre-moi ! »
Silence lourd et froid a raillé mon émoi.
Là, où j’ai dû prier pour qu’on me fasse entrer.
Inouï qu’elle s’ouvre sans devoir castagner.
La porte verrouillée quand je suis aux abois,
Car Celui derrière ne lève pas le doigt.
Dieu est comme la porte qui n’a pas de poignée.
Ce Dieu des hommes craint le pillage des séquestres.
Ces hommes de Dieu, pareil, marmonnent leurs crédos,
Ils n’ont pas écouté mes cris assourdissants.
Là, j’ai fait ma prière au Dieu des hommes terrestres,
Ceux qui laissent souffrir, ceux qui me tournent le dos.
Le bois de leurs portes est trempé dans le sang.
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