11 octobre 2014
Misairable (Vegas sur sarthe)
Mon Totor bien-aimer,
Je suis une misairable.
Je dois t'avouer une chose que je t'ai cacher pendant nos cinquantans de bonne heure.
Je ne suis pas lauteure de toutes ces laitres que tu as ressu jour après jour et qui ne sont rien dôtre que leuvre de masseur.
Ô je ne prétends pas te faire sourire haliday qu'un porteplume dans la main de masseur ait pu te trompé ainsi, toit l'extra-ordinaire poète, le romanssier, le drame à turge.
Si mon cor, mon cent, mon cœur, ma vit, mon âme se sont employer à t'aimer - comme l'écrit si bien ma frangine - il n'en est pas de maime de ma pôvre plume tout juste bonne à balailler devant ma porte.
Bien sûr, c'est normale tu vas croire que ce n'est pas moi non plu qui écris cette laitre mais une dernière fois encore cette seure dont tu ignores l'existance.
Oui je l'appelle ma Cosette, oui je l'ai forcer à écrire jour après jour sous la contrainte mais sa plume est si talent tueuse... et puis à bien y réfléchir tout ça est un peu de ta fôte, non?
J'aurais aimé t'écrire “Ton amour est un élixir divin qui enivre tout mon être”, mais j'en suis bien incapable - c'est quoi un élixir - et ma “boniche” le faisait si bien à ma plasse.
Si ses pâtes de mouche ont pu fatiguer tes pôvres zieux, j'en suis fâcher mais n'est-ce pas le fond qui conte plus que la forme?
Vingt mille laitres, vingt mille forfétures mais c'était si bon de relire dans tes bras ces jolis maux que je n'ai jamais écrits et qui te plaisaient temps.
J'espère que cette dernière laitre comptera autan que toutes les zautres et maime qu'elle aura plus de valeure que toutes les zautres puisque c'est vraiment la mienne et qu'il m'en aura bien coûter de l'écrire.
C'est à paine si j'ai la force de tenir la plume, il est vrai que j'en ai si peu la bitude et je sais que tu sauras me pardauner toutes mes fôtes jusqu'à la dernière.
Ta Juju
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