La lettre retrouvée (Walrus)
Merci, MAP !
Je l'ai retrouvée, mais ce n'a pas été sans mal, sauf qu'au dessin j'ai immédiatement reconnu Victor.
Il s'agit d'une page extraite d'une lettre de Victor hugo à son épouse Adèle Foucher, épouse qu'il n'avait pas, contrairement à sa maîtresse Juliette Drouet, emmenée dans ce voyage en Belgique.
Cette lettre a été écrite à Audenarde le 24 août 1837 et vous pouvez en retrouver le texte intégral à la page 36 de ce document lequel ne reprend hélas pas les dessins.
Quant à la page elle-même, je ne puis m'empêcher de vous en livrer immédiatement le contenu, romantique à souhait :
" J'ai vu le gros canon de Gand dont je te fais ici un petit croquis.
C'est un énorme tube fait en lames de fer forgé, un vrai engin du quinzième siècle. Ceux de Gand en ont fort peu de soin Ils l'ont juché sur trois façons d'assises rococo sculptées en guirlandes, et toute la gueule de la bombarde n'est qu'un réceptacle d'ordures. Ce canon a dix-huit pieds de long et pèse trente-six mille livres. On distingue très bien, dans l'intérieur, les cannelures que font les lames de fer. La bouche a deux pieds et demi de diamètre. Cela jetait de gros boulets de granit ou des tonneaux de mitraille. C'est énorme.
Ce n'est rien cependant à côté de ces bombardes de Mahomet II que traînaient quatre mille hommes et deux mille jougs de bœufs, et qui vomissaient d'immenses blocs de rochers. C'étaient des espèces de volcans que ce turc penchait sur Constantinople.
Il y a de beaux tableaux à Saint-Bavon, deux surtout, l'un de Rubens, l'autre de Jean Van Eyck, l'inventeur de la peinture à l'huile. Celui de Rubens, qui représente l'admission de saint-Amand au monastère de Saint Bavon, est admirable. Le groupe d'en bas est de la plus splendide tournure. L'autre, "
Voilà, vous savez presque tout sur cette lettre retrouvée à grand renfort de Google et de Tinyeye.
Comment ? C'était pas ça le but du jeu ?