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Le défi du samedi
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27 septembre 2014

Le poète (petitmoulin)

Il délogeait des ronciers

La parole rugueuse

Délivrait chaque mot

De ses haillons

Il lavait aux fontaines

Leur usure journalière

Au dernier sursaut de la nuit

Un à un, les accordait

Au consentement de l'aube.

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Commentaires
P
Merci à tous pour vos commentaires, c'est une eau de Jouvence !...
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B
Superbement dit ! Merci Petitmoulin
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J
L’aube consentait-elle enfin à le faire renaître ?
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E
Hermétique, mais bien tourné.
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J
Intrigant !
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M
Laissons la parole aux poètes pour qu'il nous la rende purifiée ! Si joliment dit !
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C
Voir les choses sous l'apparence des choses, voilà qui mérite un applaudissement. Car les yeux des poètes sont souvent crevés par l'indifférence et le mépris, alors qu'ils détiennent les clés des deux mondes.
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V
les mots restent jeunes si on s'en sert!!!
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F
court et beau
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K
quoi cirage de peau ?
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N
Le poète qui se réinventait sans cesse ("il lavait aux fontaines leur usure journalière"). L'usure soignée garantit un peu de rajeunissement, pour un temps (et je ne parle pas des remèdes miracles et autres produits cosmétiques, et tirages de peau, etc.)
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K
bon ben comme ça !! il restait jeune <br /> <br /> après tout, apporter l'eau à son moulin c'est bien
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