maladie d’amour (Fairywen)
Maladie d’été.
On ramène toujours un tas de choses, des vacances… Des babioles achetées dans des boutiques de souvenirs, sur des coups de cœur qu’on a parfois du mal à comprendre quelques mois plus tard. Des coquillages, des tonnes et des tonnes de coquillages –bon, ça, c’est ma grande marotte, j’avoue…- du bord de mer. Des maladies, aussi parfois.
Moi, un jour, il y a longtemps, j’ai ramené un drôle de souvenir… Une maladie dont je n’ai jamais guéri, et dont je n’ai aucune envie de guérir.
Ça s’appelle la maladie d’amour. Je l’ai attrapée sur une plage, un soir d’été torride en Espagne. Elle ne m’a jamais quittée depuis, et je n’ai aucune envie qu’elle le fasse.
Cet été-là, dans mes bagages, j’ai ramené l’homme de ma vie, et depuis, on ne s’est plus jamais quitté.