Carte postale n°2 (JAK)
La cheville encore sensible, je garde un mauvais souvenir de mon premier séjour de vacances. Bien sur la Suisse n’y est pour rien, mais j’ai décidé de m’éloigner de ses cimes infranchissables pour moi désormais.
Cette semaine j’ai résolu de descendre dans le Sud. Mais cette période pré-aoutienne, n ‘est pas très propice aux cheminements automobiles sur les routes de France, quelques nombre de chevaux qu’on ait sous le capot.
J’opte pour un autre moyen de locomotion.
Une chance, en surfant sur la toile, je trouve la façon idéale.
Et me voici suivant les berges d’un canal, bien installée sur une pimpante péniche, halée par une jument, au son charmant de sa sonnaille.
Le rêve, bucolique et reposant.
Mais je ne suis pas au bout de mes revers.
A l’auberge de la première étape, dans une atmosphère agréable je savoure quelques produits régionaux tout en dégustant un Saint-Chinian fameux. Mon regard erre sur la rive, un peu embué par l’alcool et cette journée somme tout assez longue, quand je vois un bel étalon s’approcher de notre jument haleuse.
Le marinier qui nous pilote, probablement assoiffé lui aussi, a reporté le moment de détacher l’animal.
Et celle-ci, une belle rétive, effrayée par les approches de l’étalon, tire sur sa corde et part au galop dans une pente douce … Notre péniche suit et tous, badauds, nous ne savons que faire, sinon crier et alerter l’escorteur qui stationne au bar.
Mais trop tard, notre confortable péniche « atterrit » sur la berge d’en face, elle est pliée en deux.
Il va me falloir trouver un moyen plus sur pour me déplacer pour la semaine prochaine !
Je vais malgré tout chercher une carte à vous envoyer, ici, le choix n’est pas vaste, mais je choisis celle ci en espérant qu’elle vous portera du bonheur.
Souhait double-jeu car je pense à ma suite et espère en bénéficier aussi !
Allez Tchao à bientôt amis défiants.