Participation de Venise
Quelle extravagance saison que la symphonie humaine
Allez MAESTRO en place pour le concert du siècle.
Les braves, les travailleurs, les puérils, les superbes
Tous à vos pupitres.
Un champ de foire ,un bordel , une clameur toute fraternelle montaient de la vallée.
Jusqu’au au chant du coq qui se mêlait volontiers à la vague musicale.
Puis on tendait l’oreille pour surprendre la mélodie de l’amour naissant qui ruse et s’emploie à se faire entendre dans un chaos assourdissant.
Pourtant la baguette tendue je sais que quelque chose ne tourne pas rond ,il y a de l’orage dans l’air ça je le sens !!
Tir de missile sifflement de roquette, c’est la Syrie qui s’enflamme ,et qui tamise de sang
La partition sur nos pupitres.
Les yeux mouillés de fièvres les trompettes hurlent dans la nuit. c’est un cri déchirant qui frappe les flutes endormies.
Aussi rapide que la course d’un daim les guitares s’emploient à rafraichir les têtes des blessés
C’est un orchestre d’orphelins aux yeux de bleus des prophètes aux instruments en fil de fer
Qui s’amusent à ré enchanter le monde. .
L’allégresse paradoxale de leur jeu musical inonde le monde, mais des atomes de désespoirs
Comme ‘je crois que c’est fichu ‘ traversent l’orchestre pour venir mourir dans un jardin turquoise.