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Le défi du samedi
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22 février 2014

Participation de Venise

On atteint ici le dépouillement absolu là où le langage bascule dans le blanc ;

Proche du haïku japonais ces arbres de papier attestent que la vie quelque part pulse encore et que la poésie est l’ultime recours contre la mort.

Où alors on est passé dans le degré zéro de la détresse

 Elle s’est réveillée sous une fine bruine, le temps lui faisait la barbe

Elle trottinait sans hâte vers la vielle ABBAYE, personne pour lui prêter un vélo ou lui permettre de téléphoner.

Pourtant nous n’étions pas aux siècles derniers et un Smartphone aurait pu être à sa portée.

Mais le pivot de la sensibilité enfantine de l’auteur ne pouvait offrir à la malheureuse qu’un plat de champignons.

Si boiteuse que soit cette histoire je ne pouvais empêcher qu’elle soit cuite et recuite

J’eu le désir de voir la jeune fille mettre trois ans pour sortir de ce conte.

Et de transformer le foret en véritable ménagerie. Je me suis installée là au bord de la feuille et je l’ai  attendue !!!!!

L’émerveillement que j’ai éprouvé dans cette attente était doublé par les plantes hallucinogènes que le conteur m’avait procurées.

Et la neige s’est mise à tomber sur les arbres.

 

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Commentaires
J
J'adore les pays dans lesquels tu nous emmènes ! Ce ne sont pas des pays d'ailleurs puisqu'il n'y a pas de frontières ! C'est un monde ! C'est le monde de Venise. Un régal !
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E
Je suis toujours assise sur le bord de la feuille...Et j'aime regarder ce monde que la poésie ou l'art transforme :)
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P
Et la porte s'ouvrit sur l'émerveillement... Joliment et poétiquement surréaliste Venise.
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W
C'était un livre en papier d'Arménie ?
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P
S'installer au bord d'une feuille... quelle belle image... j'aime beaucoup ce surréalisme qui dégage de ton texte... bravo Venise
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S
J'aime bien l'idée de rester assise devant la page à attendre d'être englouttie par un monde merveilleux :-)
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E
Je ne dirai rien<br /> <br /> Sur tes mots de poésie<br /> <br /> Juste que c'est beau!
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M
"Proche du haïku japonais ces arbres de papier attestent que la vie quelque part pulse encore et que la poésie est l’ultime recours contre la mort." J'aime !!!
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F
On sent beaucoup de contemplation, d'attente (sur la feuille) et de longueur dans ce rêve abouti que tu nous décris. Je l'ai lu à voix haute et y ai ressenti de jolies mélodies.
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J
Haïku, origami, contes, méditation et art d'écrire quelles meilleures drogues ?
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K
oui c'est vrai pourquoi ne pas ajouter des animaux , des oiseaux de papier, et autres<br /> <br /> et des chats et des nounours .....<br /> <br /> pour blanchir les pages et les arbres faire tomber la neige<br /> <br /> tout est permis à la petite rêveuse que tu es venise<br /> <br /> bisoussssssss
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V
A histoire boiteuse... rêverie prometteuse :)
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C
J'ai senti beaucoup de correspondances avec mon propre texte.<br /> <br /> Étrange et rassurant: oui, la vie pulse! et bien, même.
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J
Surréel à souhait, mais le tout semble aller ensemble comme un sortilège délicieux.<br /> <br /> <br /> <br /> J'aime beaucoup, Venise.
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