9 mars 2013
Mésékikasoné ? (EVP)
Deux gouttes d’encre bleue dans l’argent blanc du ciel
Un air vif encore, son tranchant qui s’émousse
L’horizon qui s’ébroue comme après le sommeil
Et qui repousse du dos la chape grise qui tousse.
Un filigrane d’or sur le bord du narcisse
Des bourgeons tumescents aux branches de l’amandier
Le forsythia se tend prêt à faire son caprice
La mousse, cabochons d’émeraudes en collier.
Yeux fermés sur la souche, respire le promeneur
Qui entend dans la sente, la joyeuse rumeur
Rouge-gorge et mésanges entremêlent leurs chants.
C’est lui, le chenapan presque toujours farceur
Le léger, le fringant qui chasse nos tristes heures
Qui tintinnabule au seuil de Mars ? C’est le printemps !
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