9 février 2013
Histoire disparue (Cavalier)
Je suis
La vie tissée au cordeau
Au travers des pays sages
En rage
Au couteau gainé et pris dans les rochers
À la brise qu’emportent les cigognes
Borgnes
Voilà, je suis
Au miroir sans tain
À la traversée sans bris de glace
Comme un lac empli de foules étranges
Comme une terre tassée de mille nuées ardentes
Je suis le chemin
Du soir au matin, je crie à la nuit
Et je patauge dans les rêves circulaires des mortels
Des monstres du mensonge
Aux images muettes qui hurlent à mes oreilles
Qui me font perdre le souffle de mes jours
Et m'étouffent chaque nuit…
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