Combinaisons (titisoorts)
Les lettres sont des combinaisons qui se mélangent et qui donnent des mots. "Non toi tu n'es pas à ta place !" c'est ce qu'on appelle une faute d'orthographe. Lors d'une promenade des lettres, le o s'aperçut de la présence du e, décoré, un jour de Noël. Il en tomba éperdument amoureux. Oui c'est sûr, c'était bien un jour de promenade séparée par le m, le o n'en pouvait plus. Alors, il décida Et le e par tant d'insistance s'épris aussi du o, c'est à ce moment là, que les sacs de nœuds ont commencé. Le o et le e avaient leur cœur qui battait la chamade, en chœur. Leur amour divin, non ils n'étaient pas devenus œnologues mais leur idylle vieillissait comme le bon vin.
Les autres lettres un peu jalouses, ont voulut étouffer l'affaire dans l'œuf. Mais ce n'est pas de viles manœuvres qui pourront y changer grand chose.
Le A, patriarche des lettres, gardait un œil sur l'affaire. Lui, gardien du bon comportement des lettres, aux bonnes mœurs de ses congénères. Le o avait trouvé son âme sœur, comme l'oiseau Phœnix, il renaissait de ses cendres.
Il regardait le e comme un chef œuvre, une déesse. Mais malheureusement tout a une fin.
Un jour, le e la tête dans les étoiles, rêvait, s'oubliait vers des songes loin du train train quotidien , fit un vœu pour que sa vie change. Et c'est en regardant le ciel que le e, tomba d'amour d'une supernovæ. Le a de sa prestance lui ouvrit les bras la réconforta l'aima et cætera et cætera...Son curriculum vitæ ne lui plaisait plus. Alors dans son cœur qui saignait le e s'aperçut qu'elle les aimait les deux d'un amour égal, ex æquo quoi.
Le trio arriva enfin à s'entendre, ils voyagèrent dans la ronde des mots d'aéroport à l'aérospatial , chaque occase pour
faire l'apéro à l'opéra. Et voilà.