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Le défi du samedi
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11 août 2012

Les souliers d’EVA (KatyL)

Eva m’a raconté que lorsqu’elle était petite, sa maman est partie loin, loin.........

Comme Eva était l'aînée d’une fratrie de 4 enfants, elle est devenue mère à 11 12 ans de ses deux sœurs et de son petit frère.

Les enfants sont restés avec leur père, qui les avait gardés, plus pour ennuyer leur mère et la faire souffrir, lui faire payer son départ sur un autre continent que par amour pour eux.( le juge ne connaissant pas le pays de résidence de la maman ne voulut pas qu’elle ait un droit de garde sur aucun d’eux !)

Les pères de cette époque ne savaient pas s’occuper des enfants, ni les border, ni leur raconter une histoire, ni leur faire à manger…et encore moins leur acheter des chaussures, et des vêtements, tant et si bien qu’Eva, ses sœurs et son frère portaient les habits des autres, ceux qu’ils voulaient bien leur donner, et qu’Eva reprisait le soir, ou remettait à la taille pour les petits.

Oh ! ils ne leur en donnaient pas des neufs, non des habits déjà bien portés, ou trop petits ou trop grands pour l’autre enfant ( qui lui avait de vrais parents) ils donnaient souvent des  abîmés ou plus du tout à la mode, alors ils  estimaient : 

-« Tiens, si je donnais ces habits à des nécessiteux » !

Même la propre famille d’Eva agissait à l’identique, et pas une seule fois, tantes, grands-mères, ou autre, n’avaient songé à leur en acheter des neufs !

Pour les chaussures c’était pire ! Car personne ne donnait des chaussures, et le père d’Eva ne pensait pas du tout aux  enfants qui allaient à l’école à pied, qui marchaient beaucoup avec la même paire de chaussures !

Aussi la petite Eva demandait à son père :

-« Papa quand pourras –tu nous acheter des chaussures, pour mes sœurs et moi, elles sont trop usées ! »

-« Plus tard, à Noël sans doute ? Je n’ai pas les moyens avec ce que ta mère a laissé comme dettes » (il disait toujours cela même des années après son départ, alors que lui-même allait à son club presque tous les soirs)

Eva repartait contrariée et honteuse, il fallait découper des cartons pour remplacer les semelles usées, alors elle eut l’idée de faire le tour des chaussures au crayon pour ensuite découper dans des cartons, des semelles qu’elle voyait accrochées chez le cordonnier et que son père ne voulait pas acheter ( tout ça à cause de leur mère, qui était partie si loin !)

Katy1

Katy2

 

 

Elle regarda les chaussures des sœurs et du frère et fit à tous de solides semelles.

Et pour que sa petite sœur ne soit pas triste elle alla cueillir dans le jardin quelques fleurs, les mit dans ses chaussures et elle posa les chaussures devant le lit de l’endormie. (Elles vont sentir bon, elle sera contente, plus la semelle de carton que je lui ai faite, elle pourra aller à l’école heureuse se dit-elle)

 Katy3

Pour elle et ses petits frères et sœurs aller plusieurs mois avec les mêmes chaussures aux pieds devenait un souci, les pieds des enfants poussent trop vite !

Et lorsqu’il pleuvait ce qui était le cas en Normandie où habitait Eva, les chaussures prenaient vite l’eau et les cartons se mettaient en bouillie dans la chaussure par les trous.

Quand il ne pleuvait pas, Eva cachait ses pieds sous les chaises de peur que ses camarades de classe ne se moquent d’elle et de ses trous sous ses chaussures.

Elle pensait toujours à ranger ses pieds..

 Katy4

Mais un jour une copine de classe qui elle était le bureau juste derrière Eva, fit tomber un crayon sur le sol, qui atterrit sous la chaussure trouée d’Eva !

Elle dit tout haut en classe !

-« Elle en a des chaussures celle-là toutes trouées, des godasses ! Des vraies godasses ! Je n’ai jamais vu ça ! »

Eva entendit et se mit à rougir de honte, et se mit à pleurer.

Le prof d’histoire qui faisait son cours et qui n’avait pas suivi la conversation ni l’histoire dit :

-« Que se passe-t-il Eva pourquoi pleures-tu ? »

-«J’ai pensé à quelque chose de triste dit-elle sans dénoncer sa camarade de classe qui pouffait derrière elle, car elle avait peur que tout le monde cette fois entende qu’elle avait des godasses pourries et trouées »

-« Écoute ma petite sors un peu prendre l’air et quand cela ira mieux tu pourras revenir, mais dorénavant sache bien que pendant les cours tu ne dois penser  qu’aux cours et laisser tes pensées tristes chez toi ! Est-ce entendu ? »

-« Oui Monsieur »

Eva sortit de la classe morte de honte.

 

Elle se souvient encore des cartons dans ses chaussures car il a fallu quelques années, qu’elle soit devenue une femme et gagne sa vie pour avoir enfin plusieurs paires de chaussures en bon état ! Idem pour la garde-robe.

 

Eva fait attention quand elle donne quelque chose que les affaires soient propres, à la mode, en très bon état, et si elle connaît une personne qui a besoin de quelque chose, si elle le peut, elle lui offre à l’état neuf, mais jamais elle ne voudrait mettre mal-à-l’aise une personne qui souffre, la honte serait pour elle.

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Commentaires
A
La belle-mère de mon amie l'a appelée après des années quand elle était sur son lit de mort. Mon amie y est allée malgré les souvenirs cuisants. Et c'était pour lui dire qu'elle avait toujours été une petite fille si charmante! Ayant fait, elle pouvait apparemment mourir en paix, ce qu'elle a fait juste après.<br /> <br /> Plein de bisous chère Katy, à toi aussi.
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K
pour aller à son travail et il devait être correctement vêtu et chaussé..<br /> <br /> à mon avis son père ne regrette rien et se tient bien dans ses pompes , elle le dit souvent<br /> <br /> mais comme il es vieux maintenant elle a un petit penchant à lui pardonner toutes ces vieilles casseroles .... c'est fait!<br /> <br /> elle narre, mais n'en souffre plus depuis belle lurette!!tout cela est loin et a ressurgit le temps de l'histoire, c'est tout!<br /> <br /> voilà! mille bisous chère Anémone<br /> <br /> katyL
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A
Je me demande comment étaient les chaussures du père. En tout cas, même et surtout s'il s'en offrait des neuves pour lui-même, il ne devait pas être droit dedans!
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A
J'arrive enfin! Oui, plus encore que la pauvreté, qui en elle-même est déjà bien dure à vivre (et les camarades de classe ne brillent en général pas par l'indulgence), c'est le manque d'amour qui est horrible. Le but du père était de faire détester la mère. Des cas semblables ne sont hélas pas si rares je pense. J'ai une amie qui dans son enfance a été maltraitée par une belle-mère jalouse. Elle ne recevait pas de coups, non, mais elle ne recevait pas à manger non plus, ne pouvait pas se laver correctement... Le père ne se rendait compte de rien car il mangeait à d'autres heures à cause de son travail. Et mon amie n'osait rien lui dire. Adulte, elle est en effet devenue <br /> <br /> particulièrement attentive à la détresse des autres.<br /> <br /> Moi aussi quand j'étais enfant je n'avais qu'une paire de chaussures qu'on ressemelait, mais je n'ai jamais dû les porter quand elles n'étaient plus en état. Ceci pour dire que maintenant des personnes possèdent parfois des dizaines de paires de chaussures. Soit elles n'imaginent pas qu'on puisse ne même pas en avoir une seule, soit elles compensent peut-être une enfance où elles ont été privées.<br /> <br /> Merci pour ce beau texte chère Katy. Je t'embrasse.<br /> <br /> <br /> <br /> autres.
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K
est-ce que le fait d'avoir une jambe , alors que d'autres n'en ont plus , fait que l'on devrait du coup se dire "privilégiée" <br /> <br /> comme partager avoir au moins une paire de chaussures même trouée, alors que d'autres en ont une à deux !! et pire que d'autres n'en ont pas du tout!!<br /> <br /> Il faut dire à EVA qui a 11ans1/2 tu devrais être contente tu as au moins une paire !!<br /> <br /> je crois que les choses ne se passent pas ainsi dans la tête d'une enfant .. je peux me tromper ??<br /> <br /> est-ce que la politique du pire ailleurs , va faire que l'on se sente mieux ?? et dans le malheur personnel a-t-on le temps de penser au reste du monde ???alirs qu'il faut se débattre dans sa propre sphère ???<br /> <br /> après coup OUI OUIiiiiiiii lorsqu'on grandit tout peut être relativisé, sans doute ??<br /> <br /> voilà un sujet bien sérieux et trop philo<br /> <br /> alors je vous embrasse tous et bonne semaine<br /> <br /> katyL
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K
Oui c'est cela MAP elle m'a bien expliqué ce que tu dis ,cela lui a permis d'aider sans blesser<br /> <br /> d'aider ou de donner et que l'autre le reçoive comme un cadeau.. et non pas comme un "débarras"<br /> <br /> merci MAP , je ne suis pas étonnée de ta réponse toi qui est si sensible à autrui<br /> <br /> BISOUSSSSSSSSSSSSs<br /> <br /> katyL
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K
oui sans doute , dans beaucoup de pays la misère est telle , que partager des chaussures semble même une joie, je comprends cela, pour Eva elle ne savait pas comment vivaient les enfants des autres pays mais elle se fiait à ce qu'elle voyait dans son pays et autour d'elle...ce qui était dur c'était le manque d'amour Zigmund la mère au loin et le père !!!<br /> <br /> la paire de chaussures est une illustration de la situation... entre autre<br /> <br /> partager de beaux vêtements de gens que tu connais est différent de recevoir dans un sac des vêtements usagés trop grands ou à repriser, non ?? <br /> <br /> recevoir d'une amie, d'une soeur, d'une copine un corsage de marque n'a rien à voir avec ce que dit Eva , cela elle aurait apprécié , mais si j'ai bien compris ce qu'elle m'a dit, ce genre de "truc" genre cadeau finalement en don, ne lui est JAMAIS arrivé!!<br /> <br /> voilà Zigmund<br /> <br /> Eva ne faisait pas la fine bouche<br /> <br /> elle n'avait aucun choix<br /> <br /> bisous à toi et merci d'être venu parler avec moi de cette histoire<br /> <br /> bisous<br /> <br /> katyL
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M
Quelle lourde charge sur les frêles épaules de la jeune Eva confrontée de si bonne heure à une vie si difficile !!!! Une très dure école de vie pour elle encore augmentée par la méchanceté des "camarades" de classe !!! Mais Eva a merveilleusement surmonté cette terrible situation en s'appliquant par la suite à faire tout son possible pour aider les personnes en difficulté.<br /> <br /> Un texte vraiment très touchant !<br /> <br /> Les illustrations sont très bien trouvées !
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Z
il y a un film iranien qui confirme ce que dit venise où un frère et sa soeur je crois partagent une paire de chaussures de sport et ne les mettent qu'à l'école pour ne pas l'user...je ne me souviens plus du titre.<br /> <br /> quand nos fils étaient petits nous ne manquions pas trop d'argent mais les amis nous donnaient les vêtements de leurs enfants ; souvent mes fils s'attachaient à ces vêtements assez beaux et disaient je veux mettre le pull de X ou de Y, mais ils avaient aussi des habits neufs.<br /> <br /> ce texte nous incite à bien choisir ce que nous donnons et à ne pas gêner celui qui recevra.
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K
merci de ta visite et de ta compréhension, oui elle a compris cela , comme tu le dis un peu trop tôt<br /> <br /> Mais sans doute elle y a puisé aussi sa force.<br /> <br /> Je connais Eva elle a une faculté de résilience assez grande.<br /> <br /> bisous à toi merci et bon dimanche<br /> <br /> katyL
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D
cette petite fille a compris bien vite qu'elle ne pourrait compter que sur elle dans la vie, un peu tôt quand même. belle histoire, bien dit. bravo!
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K
c'est exactement de cela qu'il s'agit<br /> <br /> le manque d'amour se traine plus lourd qu'une paire de godasses! ...quand encore il y a un des deux parents , c'est sur une jambe , mais tu avances ...<br /> <br /> merci Adrienne♥♥<br /> <br /> bisous<br /> <br /> katyL
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A
oui la pauvreté existe<br /> <br /> et aujourd'hui encore<br /> <br /> même si elle se cache<br /> <br /> et dans ma ville aussi<br /> <br /> <br /> <br /> le plus grave dans ton histoire, ce n'est pas la semelle trouée ou en bouillie, c'est le manque d'amour
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K
oui l'histoire est triste d'un sens mais lourde d'apprentissage pour Eva, et comme tu le dis si bien , faire ensuite attention aux autres..un rien peu blesser beaucoup<br /> <br /> le poète disait:<br /> <br /> " je plains tous ceux qui n'ont pas eu de mère<br /> <br /> car leurs joies sont tristes <br /> <br /> et leurs peines bien amères"<br /> <br /> <br /> <br /> ou <br /> <br /> "j'ai dit ma peine à qui n'a pas souffert,<br /> <br /> et il s'est ri de moi.<br /> <br /> J'ai dit ma peine à qui a souffert,<br /> <br /> ses larmes ont coulées avant mes larmes<br /> <br /> il avait le coeur blessé"<br /> <br /> Georges Boutelleau<br /> <br /> <br /> <br /> merci EVP , j'ai lu ailleurs un autre de tes commentaires ou tu dis que ta fille est handicapée<br /> <br /> dis lui de ma part:♥♥♥ , je t'embrasse et elle aussi.<br /> <br /> katyL
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K
merci JOYE♥ ta façon de voir les choses meva droit au coeur et ira à celui d'EVA je lui transmettrais.<br /> <br /> bisous<br /> <br /> katyL
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K
ton texte en commentaire n'est pas trop long, cela prouve que tu as lu avec attention.<br /> <br /> ta maman cousait très bien, quel bonheur! et tu avais une maman.....bien sur ton papa a du beaucoup te manquer et toute la vie.<br /> <br /> tu as entièrement raison sur ce que tu dis du don sur ton dernier paragraphe, donner avec respect c'est important.<br /> <br /> Bien entendu je suis pour l'échange d'habits entres copines, j'en reçois , j'en donne.. entre soeurs, entre collègues ..tout j'ai tout fait dans ce domaine,et j'adore les bouts de chiffons pour faire des coussins , des rideaux....des vêtements de poupées ou de nounours..<br /> <br /> <br /> <br /> merci de ta lecture "pointue" et humaine<br /> <br /> bisoussssssssss<br /> <br /> katyL
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E
Une histoire un peu triste et très touchante, mais il est vrai que lorsqu'on a "manqué" tellement on apprécie ce que l'on a par la suite et que l'on a appris à faire attention aux autres, et cela c'est le plus important !
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J
Très émouvant, l'histoire, mais tu sais, la petite Eva est grandie toute riche et la camarade de classe est sans doute restée nulle et creuse.
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K
il aurait fallu qu'ils soient jumeaux!!<br /> <br /> serait-ce de l'ironie de ta part ??<br /> <br /> <br /> <br /> oui des "Cosette " cela existent et cela n'est rien ! il y a bien pire encore , les dernières actualités le prouvent , maintenant les gens sont à peu près "suivis" socialement et aidés et écoutés, les enfants aussi.<br /> <br /> Je pense que mon héroïne ne serait pas allée se plaindre et serait restée avec ses petits frères et soeurs ( rien au monde n'aurait pu les séparer)<br /> <br /> <br /> <br /> On croirait qu'il est plus difficuile de raconter une histoire un peu triste, ne doit-on dire que des histoires drôles ou décalées ????<br /> <br /> tout existe , et selon le sujet du défi<br /> <br /> faire gai, faire triste<br /> <br /> mais raconter une histoire<br /> <br /> bisous chère Venise<br /> <br /> katyL
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V
il y a de trop nombreuses cosette de par ce monde .j'ai le souvenir de deux frères qui alternaient leur présence à l'école parce qu'ils partageaient la seule paire de chaussures!!
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K
son père à Eva cela aurait été bien, mais il se désintéressait de la question des trous sous les chaussures, des pieds mouillés et de la honte à cacher ses pieds sous les chaises ...<br /> <br /> il n'était pas pauvre son père, juste ce qu'il faut mais acheter des chaussures était possible<br /> <br /> au moins une paire par enfant et par mois.../<br /> <br /> et puis d'après Eva il allait au cercle tous les soirs entre hommes et discuter, fumer, boire un verre ( l'argent aurait pu servir aux chaussures )<br /> <br /> il voulait juste faire détester la mère aux enfants comme lui la détestait <br /> <br /> être pauvre la petite aurait compris<br /> <br /> cette pauvreté là , c'est celle du coeur!<br /> <br /> mais c'est une autre histoire à raconter<br /> <br /> bisous<br /> <br /> katyL
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W
Ton texte me fait souvenir que dans ma jeunesse, j'ai vu mon père ressemeler lui-même nos chaussures...
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L
Comme je suis une vieille dame, j'ai connu ce passage des robes de ma soeur vers moi. Mon papa était mort mais maman cousait très bien. Je crois que j'ai eu ma "vraie" robe à moi à 10 ans. Je n'avais jamais qu'une paire de souliers qu'on ressemelait au maximum. C'était une autre époque mais j'y ai appris à "donner" quand j'ai grandi, mais à donner des vêtements entretenus et toujours beaux. Oxfam place des containers en différents endroits du pays et récolte ainsi de façon organisée des vêtements que nous ne savons pas toujours à qui donner; nous ne connaissons plus les familles dans le besoin,même s'il y en a beaucoup actuellement. Pardon de prendre tant de place pour répondre, chère Katyl, mais ton texte m'a touchée et c'est pourquoi ma réponse est longue. Merci pour ce récit tellement humain! Bises.
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K
tout est dans la manière de donner et surtout à la taille, et donner avec respect, ça va ...<br /> <br /> donner dans un baluchon pour se donner bonne conscience en ne sachant même pas si les habits iront aux enfants, ils n'ont plus leur mère pour repriser, recoudre les boutons, et pas de machine à coudre...alors il fallait en effet passer les vêtements en bon état aux suivants, mais une maman était là pour remettre au gout du jour, ou refaire l'habit pour le rendre beau ou à la bonne taille , important aux yeux de celui qui le reçoit, je pense ??<br /> <br /> bisous et merci de ton commentaire<br /> <br /> amitiés<br /> <br /> katyL
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K
de commentaire ce soir<br /> <br /> -ton histoire est trop longue!!et les gens sont fatigués..il est 1h11 !! va prendre ton chocolat<br /> <br /> et au lit!!<br /> <br /> -oui oui<br /> <br /> -alors à demain
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T
Une histoire bien touchante. Et pourtant j'ai entendu un de mes ancêtres des anecdotes de vouloir donner aux cadets d'une famille les habits des grands déjà utilisés, comme pour les chaussures. Bon une autre période, c'est vrai, la famille en question n'étant pas riche.
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