25 février 2012
La Balançoire (EVP)
La neige coussine de blanc, la balançoire
Immobile et raide dessous le cèdre bleu.
Cette illusoire douceur, elle est si dérisoire,
Quand plus jamais ni tes rires ni tes jeux.
Il berçait encore, à l’automne, sa douleur,
Et semblait absorber tous les ors du jardin.
J’allais le rechercher, essuyant tous mes pleurs,
Pour passer dans ses veines, le produit opalin.
A Noël, une dernière fois nous l’avons porté,
Son père doucement l’a bercé dans ses bras.
Il comptait les nuages et le soleil poudré,
Soulignait sa pâleur et son petit corps si las.
La balançoire, sous le cèdre bleu est si noire.
Il a bu tout le ciel et mangé les couleurs,
Que ni herbe ni fleur ne reviennent me voir,
De glace est la béance où, avant, battait mon cœur.
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