Cette ville qui est mienne… (Mamido)
Ouf, ce qui est bien c’est que son nom ne contienne nullement cette lettre interdite de cité… pour ce texte uniquement, je l’espère.
Rive- de Gier, dernière commune, Sud/Est Loire (42), limitrophe avec le Rhône.
C’est une ville un peu morne, sinistrée économiquement. Il est perdu depuis fort longtemps, son triple « précédent du B », c’est sûr !
Heureusement, les gens d’ici sont gentils et ouverts, ils discutent et utilisent de drôles d’expressions, dont les mots bien de chez eux illustrent précisément ce qu’ils veulent dire. Leur voix, pour les prononcer, utilise des inflexions insolites qui leur sont spécifiques. Qui les entend, nul ne les oublie !
Un seul exemple, concis « Je suis coufle » (Je suis rempli de nourriture, mon ventre déborde, rien ne peut plus rentrer)
Rive de Gier est située en fond de cuvette, entourée d’un écrin de verdure sur lequel poussent de nombreux vergers (pêchers, cerisiers, pommiers et poiriers essentiellement), et de monts ensoleillés dont le plus proche porte le nom d’une dune bien connue, situé près de Bordô, je crois.
Si je suis très heureuse de vivre ici, c’est que je suis d’ici, intensément, profondément.
Même si je suis née un peu plus loin (douze kilomètres !), en cette bonne ville de St Ch’mond, où un « coureur d’étoiles » qui écrit quelquefois sur le net, trouve ses origines. Plusieurs d’entre vous le remettront, nul doute.
Voili, voilou, je ne vois rien de plus qui puisse être exprimé sur cette douce cité qui m’est chère.
« Venez-y donc, vous verrez, vous serez les bienvenus !!! » (Le tout dit, bien sûr, sur ce ton insolite cité ci-dessus, si singulier que : qui l’entend, nul ne l’oublie…)