23 avril 2011
Vert (Lorraine)
Il avait un beau regard vert
Qui le rendait très émouvant
Quand il cueillait la primevère
En écoutant chanter le vent
Je l’aperçus dans le parterre
Du côté du soleil Levant
Il me sembla bien solitaire
Le beau jardinier du couvent
Je ne suis pas une panthère
Mais sans bruit j’arrivai devant
Le ruisseau où se désaltère
Cet homme aux yeux si captivants
La nature, il la révère
Moi aussi, bien certainement
Si nous partîmes pour Cythère
Ce fut dans le pré verdoyant
Notre bonheur fut éphémère
A son labeur le rappelant
La clochette du monastère
Interrompit nos brefs élans
Et quand le ciel crépusculaire
Sur l’herbe son manteau étend
Je me dis que tout est chimère
Et je pleure, de temps en temps.
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