Cocorico forever, people ! / par François-Régis Mutin (Joe Krapov)
Voilà qui va sans doute désespérer plus d’une femme au foyer, refroidir plus d’un metteur de main au panier, émouvoir plus d’une lectrice de Voici : Eva Longoria et Tony Parker ont décidé de divorcer.
J’ai moi-même beaucoup de peine à retenir mes larmes devant tant d’incompréhension et de méconnaissance de la mentalité masculine française de la part de l’American actress. Hé quoi ! Madame Longoria ne connaît donc rien aux feux de l’amour ? Elle ne sait pas que le mâle français est polygame par nature et que l’exemple nous vient d’en haut ? C’est bien la peine d’avoir tourné dans « Carlita’s secret » et d’être venue se faire marier en France par Bertrand Delanoë !
Faut-il parfaire la culture de cette dame en lui parlant d’Agnès Sorel, la plus belle fille au pair de Loches, la première maîtresse d’un roi de France à avoir été enterrée dans une église ? Ne sait-elle donc rien de la pyrénéenne et insatiable marquise de Pompe-Adour, du bien-aimé Louis XV, des sept femmes de Barbe-Bleue, des six femmes d’Heny VIII (?), de Blanche-Neige à qui il fallait sept nains alors que les chanteuses italiennes à voix faiblichonne se contentent d’un seul ?
Certes la France est la fille aînée de l’Eglise, le chanoine de Latran baise, entre autres, l’anneau papal mais au moins, par ici, on ne met pas le préservatif à l’index ! Et pour ce con d’homme - je reviens à Tony l’truand -, si la chair est faible, c’est par tradition : depuis Heni IV on met la poule de luxe au menu du potlatch dominical. On sait chez nous rendre hommage aux agace-pissette d’un soir, fût-il de match bien arrosé. Il n’y a pas que le président des adorateurs de la pasta pour aimer faire bonga bonga avec la lapine Duracell, vois-tu !
Certes, ma bonne Eva, on peut croire au prince charmant et aux princes consorts mais ça, c’est juste assez bon pour les roturières d’Angleterre. Nous on a les madame Steinheil qui rentrent dans l’histoire par l’escalier de service quand le président n’a plus sa connaissance, sais-tu ? Du coup, ce n’est pas pour dire mais je me sens empli de compassion pour ce basketteur millionnaire – j’aurai vraiment tout fait dans ma vie ! -. Pour une amourette qui passait par-là, il perdit la tête et puis le voilà, et alors quoi ?
La faute est dans ton camp, Miss Corpus Christi ! Comment peux-tu tout ignorer de l’œuvre de Gérard Cailleux, arbitre de la Fédération Internationale de Codification des Ruptures ? Il y a une faute impardonnable de ta part et le penalty est plus que mérité : on ne quitte jamais un homme lors d’une période où il n’y a aucune compétition sportive d’envergure mondiale en cours ! Ca fait trop mal, sinon !
Que faut-il pour que tu comprennes ton erreur, Eva ? Que le juge de touche Joe Krapov te chante ce point du règlement ? Eh bien soit, tu l’auras voulu ! Il te la chante la goualante à Gégé, l’affreux Joe-Joe. Prends-en de la graine pour la prochaine fois où tu épouseras un sportif français !
« Quitte-moi pendant la coupe du monde » / Gérard Cailleux ;
interprétée par Joe Krapov.
P.S. C’est quand même de drôles de cocos, ces gens-là ! Le dénommé Tony Parker, il est né en Belgique ! Ca fait penser du coup à la chanson de Sttellla : « On n’a rien de moins que les Américains ! On aurait même plus en comptant qu’on est moins ! » C’est vrai que même la femme de notre Président, par exemple, a une plus grosse, euh une plus grande collection de conquêtes masculines que cette Eva qui pérore loin de Péronne !