Je cabanimagirêve (Captaine Lili)
On dirait que ça sentirait le bois. Et qu’il y aurait des coussins comme des nuages, colorés.
On ne pourrait que chuchoter ou rire aux éclats.
On mangerait du chocolat, des fruits exotiques…
On ? Ce ne serait pas une cabane bien grande, parfois on y serait plusieurs, mais pas nombreux non plus. Parfois j’y serais seule. Parfois, en duo amoureux. Ce serait toujours un privilège.
On entendrait le bruit des pages d’un livre, ou celui des mots qui s’écrivent. Peut-être un chant, une conversation feutrée, intime. On se laisserait surprendre.
Il y aurait du thé. Plein de choix de thés. Ou de cafés. Ou de chocolats.
Ce serait comme un nid, un cocon, avant l’envol, après le voyage. Une île, une escale.
Un coin de paradis. Pourquoi attendre d’être mort ?
Serait-ce en hauteur ?
Il y aurait un coin de ciel, quelque part, c’est sûr. Et du feuillage, des fleurs.
Ce serait doux, chaud, frais, vivant.
Ma cabane, elle s’inventerait au fil des saisons…