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Le défi du samedi
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17 avril 2010

Merde (Flo)

La vraie merde : elle se retrouve en lui, à porter le nom de ses pires ennemis, ce n’est pas pas tant lui, ce pantin oublié, le plus inquiétant mais plutôt sa clique (…). Comment allait-elle vous raconter  tout ce qui vient de se passer, maintenant qu’elle est en lui ? Elle sait qu’il est loin avec son livre de chevet dans la main. Elle sait aussi que ses moindres gestes seront auscultés et scrutés…Elle doit pourtant le récupérer ! /… le trait d’un Mont du verbe Montrer… comment allait-elle le dessiner… son trait ?.../
Mont Regard a croisé Beauregard. Lunette de soleil dans une mosquée pour ne pas se laisser aveugler guidée par la foie  ayant permis d’éviter tous les pièges que  les rues Mauconseil et Mauvoisin recèlent et croire que nous, chrétiens, musulmans, protestants, athées et laïcs  pouvons prier et chacun en sa propre paroisse, ce  Dieu, notre Dieu tous ensemble ? Voilà ce que fût la journée à Gennevilliers avant qu’il ne vienne la déranger. Alors vous dire ce qui s’est passé… je le peux.
Il  venait du Nord, elle venait du sud.  Elle avait envahi  le Paris criminel par les canaux : Il devait absolument se rendre à Saint-Germain-des-Prés par le métro. Elle avait commencé par écrire rouge à s’infiltrer dans  le nord et les effluves , il devait absolument  conquérir le sud. Est-ce donc cela le prix de la liberté ? Courir, toujours courir ?  Se séparer, toujours se séparer ? Elle, elle lui hôte ses chaînes et lui il veut voler de ses propres ailes et s’autodéterminer. Comment allaient-ils se réconcilier ? Une grande bataille s’annonçait. Dans chaque carte ou bouche de métro un trésor allait pouvoir se dérober, permettant de diminuer les forces ou les capacités de l’un ou de l’autre. Pour gagner il devait se revitaliser. Pour gagner, elle devait l’assassiner. La course à la montre allait commencer. L’un et l’autre savaient que s’ils gagnaient, ils se retrouveraient pirates pour la seconde manche…Que la langue était rien à côté… que la merveille des merveilles se déguste toujours à la lueur d’une bougie… Que l’aventure fait battre les cœurs… et que chaque personnage peut s’incruster dans le jeu maintenant que la carte est dévoîlée.
Il arrive gare du Nord. D’abord il doit  impérativement se ressourcer (aller au café de Flore). Il regarde le plan. Il doit prendre la ligne 4 direction porte d’Orléans et rencontrer Jean Sol Partre, à moins qu’il ne soit au café des deux-mégots, ou au 60, rue de Seine Tournon, à l’hôtel La Louisiane, dans ses appartements  ou ceux de Simone ?
Elle, elle prépare son larcin… Elle le regarde et le suit à la loupe. Mais ça ne lui plaît guère car il a l’air de savoir où il va… il ose franchir la Seine ! Il ose vouloir  s’affranchir pour se développer ! Il vient de s’arrêter à Saint Germain des-prés ! L’être et le néant ! Huis clos,… les portes  se referment… Il a réussi à se subtiliser, à s’évanouir dans l’existence et à s’évaporer dans les vapeurs  et dans l’essence des sens. Maintenant c’est lui qui regarde dans le lorgnon. Il avait repris la maîtrise des commandements.
Mais elle, elle avait déjà regardé. Elle sait qu’il a toujours à la main son livre de chevet. Il faut vraiment le récupérer sans tarder car la femme aux mains rouges, pour qui, ses grains de peau sont pêches,  a déjà travaillé  la primauté de l’existence sur l’essence et la métaphysique de la liberté au point de s’en emmêler les pinceaux…
Parce que son époque, le temps des affiches, celles d’ Apparition ou x’files le principe de primauté elle connaît… les…  je suis d’abord, je pense donc je suis  car je suis donc je pense…réfléchir c’est agir elle connaît.. Ella sait que l’essence de l’existence est un dessein…transcendantal parce que substantiel, essentiel, substrat saharien, bref,  métaphysique en sommes… C’est pareil pour la  liberté quoi, bref, en sommes, c’est toujours dans l’ère du temps.
Elle se retrouve toujours là où elle a toujours été : c’est à dire au début… à essayer de récupérer son livre, son histoire, son fil…, ce bateau dans la brume… pour croiser les pirates avec leurs armes et leurs épées… Et pour l’heure c’est vrai… elle doit rejoindre le canal de l’Ourcq, et elle se trouve au Palais Royal, ah ! C’est vrai, le livre aussi, elle doit le récupérer, elle doit croiser un chapelier sur sa route…Heureusement elle sait naviguer la petite sirène… et elle est sympa, elle vous file sa carte !

DSCF1737

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Commentaires
C
Merde, un peu perdue aussi ! ;-)
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Z
un peu déjanté, un brin fouillis mais pas désagréable <br /> au début j'y ai mm vu une allusion politique mais pour éviter tout souci à nos admins je ne développerai pas ma pensée
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C
Hé bien Flo, t'as foutu la merde !<br /> C'est bien là le sujet.<br /> Cela va à l'encontre d'un blog où comme dit Papistache, à trop semer on égare le lecteur. <br /> Moi, je m'y retrouve, pas besoin de carte, que de chemins nous avons ainsi parcourus, jalonnés de petits cailloux. Le nez dans le guide et l'œil au nom des rues.
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P
Si c'est à un rallye que vous nous conviez, les épreuves semblent coriaces. On pêche bien quelques indices de-ci de-là, mais d'autres sont-ils semés seulement pour nous piéger ( lunette (astronomique ?)de soleil, guidée par la foie (la peur ? les foies ?). A trop en semer on égare le lecteur, Flo.<br /> Paris vous fait-elle peur ?
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V
m^me avec mon gps je me suis perdue putain de merde de gps
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J
J'ai quasiment rien compris. Merde !<br /> <br /> :-(<br /> <br /> ;-D
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