Traversées de déserts (Zigmund)
On
commence par écouter les trois extraits de musique.
L’un
m’inspire immédiatement, je la tiens
mon histoire…eh non ! c’est raté, j’ai oublié de lire le titre et
l’extrait choisi sera repéré dès les premiers mots.
Un
autre me laisse de glace, et je le regrette, car j’imagine que Janezka qui a
sélectionné ces extraits, aime ces musiques et souhaitait nous les faire
découvrir.
Le
dernier évoque des images contradictoires, et me permet un lien avec le premier
abandonné…pas clair tout çà , et en plus va falloir transcrire…prise de tête
…merci samedi défi !
Bon
vous l’aurez voulu ! Je vous emmène faire un petit tour.
Cà
commence, très loin, au milieu de nulle part, le bout du monde (le mien en tout
cas) est par là. Notre mini bus traverse ce paysage de roches rouges, où les
drapeaux à prières sont les seuls signes de présence humaine. Tout concourt au
calme et à la méditation. (on fera
abstraction du bruit du mini bus ! )
Maintenant
pourquoi mes pensées dévient elles vers Ségolène ? A cause de la traversée
du désert ?
Non
ne croyez pas que je vienne ici politiser le défi (quoique…), qu’allez vous
imaginer ?
Ségolène
est un poisson, plus exactement un
labéo bicolore noire à queue rouge. Ce genre de poisson a la particularité
d’agacer sans méchanceté les autres poissons, mais chez moi, elle évolue dans
un grand aquarium de 400 litres dépeuplé, donc, elle s’ennuie un peu et je ne suis pas sûr qu’elle soit du genre
contemplatif. Nous laisserons de côté les raisons de la solitude de Ségolène, seule survivante de catastrophes
diverses, qui endeuillèrent l’aquarium.
De
la solitude du Qinghai au dépeuplement de mon aquarium j’ai franchi le pas, en
écoutant la musique.
Déconseillée
aux personnes sensibles, la promenade se poursuit dans les salles de soins
intensifs : ici la même solitude,
le même vide, ce faux silence des monitorings, qui réunit soignants et malades.
Tout bruit cardiaque qui se fait remarquer entraine une réaction…Dans les
hôpitaux,( c’est bien connu) ces salles toutes vitrées à surveillance renforcée
s’apellent des aquaruims. Ecoutez cette musique, angoisse de la maladie, et
espoir de survie…
Sortons
d’ici sur la pointe des pieds, un petit remontant ne nous fera pas de mal, il
parait que le café du défi vaut le détour .
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