28 février 2009
Le café n'était pas assez fort (Berthoise)
Issu de mon imagination farouche, drageonnant dans le terreau de mes
rêves, le loup est apparu. Ses oreilles tendues vers mes mots
vétillants, les crocs oringués dans la lumière blafarde, il palote à
l'ombre des mauvais rêves, il houssine dans le silence de mes nuits, il
croupionne pour mieux me rudenter. J'ai appris à l'ébousiner, il peut
toujours licher, je ne me laisserai plus moitir.
Le loup sorgue maintenant et je folichonne sereine, plus de mauvais café
pour godronner mon sommeil.
Avec du thé, je ne tarmacadamise pas.
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