28 février 2009
TURLUTAINES MELLIFLUES (Joye)
J'avais envie de m'esbigner par-dessus des fortifs, jocrisse que j'étais
devant cette consigne quelque peu hommasse. Il faudrait toute ma
sapience pour faire quelques fla-fla ou des coquecigrues afin de dire
que je voyais un mannequin vêtu de pékin noir - gaffe aux tire-laine,
hein ? -- mais je ne voudrais pas passer pour une cagoterie avec des
carabistouilles coulant de ma plume ! Mais bon, je m'y suis mise, je ne
voulais pas faire le clampin ! Non, pas moi ! J'en ai fait mon déduit.
Personne ne potinera sur moi ! Hier, trotte-menu, j'ai frappé à l'huis
de mon collègue, prof d'art - non, pas le jean-foutre, non ! l'autre,
Mark, que diantre ! Il m'en a fait une, c'était carrément un papillon
(ou un débagoulât) et derechef, il m'en a fait une autre ! Et puis la
voilà, une radeuse marchant sur des génitoires longues et maigrichonnes.
Soit cela, soit une péronnelle portant un brimborion habillé d'un
vertugadin, une qui enverrait bien une billevesée à quelque argousin
chargé d'incarcérer ce ruffian de Bernard Pivot - je lui filerais bien
une nasarde ! - icelui qui semble penser que tous ces mots et certains d
'autres ne devraient pas disparaître de la langue française ! J'espère
qu'on trouvera mon essai matutinal assez valétudinaire. Mais s'il le
faut, je veux bien goualer mon béjaune.
Fichier son : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/92/11/96/lecture.mp3
Publicité
Commentaires
T
J
C
J
K
J
P
M
J
M
J
M
J
M
T
J
M
B
V
T
W
J