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Le défi du samedi
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8 avril 2023

Collini et le sacripant (joye)

voltaire

Tel Sacripantagruel

Le sacripant

File son sacripantalon

Sans chausser ses sacripantoufles

Avant d'aller au Sacripanthéon.

Devant une telle sacripantomime

Je reste sacripantoise.

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8 avril 2023

Quand l'eau fait lit... (tiniak)

(à la fin, j'expire)

L’ai tant cherché, mon Vif-Ardent
par les monts, les forêts de cèdres
aux faces d’un dodécaèdre
aux clepsydres d’où bat le temps

Avec mon âme énamourée
mes songes les plus improbables
son visage dans un retable
aux flancs de la nouvelle année

Rien n’y fait ! Sa pensée me hante !

Grande est la faute, pour mon rang…
(ainsi naissent les tragédies)
Mais je puis jurer - sûr ma vie !
qu’il est le seul que j’aie au sang

Un jour que je baignais dans l’onde
il m’aperçut - lui, et son frère…
Depuis, je sais que mon âme erre
à longer ce chemin de ronde

Et ce n’est pas tant son allure
ni sa lignée de nobles sangs
qui veut que j’aime, cependant
bien plus son cœur que son armure

En cet humble et terrible instant
où je sombre, bon gré, mal gré
dans ces flots d’où il m’a aimée
je l’embrasse, mon sacripant !

8 avril 2023

Sale petit rat (Cavalier)

Source: Externe

 

C'est un tout petit rat, à peine une danseuse,
Ces cheveux sont noués d'un ruban de satin.
Un petit sacripant qui est bien trop crâneuse
En exposant son tout, tout en ne sachant rien …

Mais elles ... elles,

Ces danseuses au repos du grand ballet Bolchoï
Ont la fraîcheur des roses des bouquets d’Opéra.
L’instantané, cassé, recomposé par l’œil,
Aura pu être pris aux pinceaux de Degas …

Scènes intimes observées puis proies de l’analyse,
Tous leurs jolis moments seront décomposés :
Mouvements immuables, éternelles reprises,
Prêtresses de la grâce sous la réalité …

Mystères de la grâce sous la fusion du rêve,
Le Peintre chasseur d’instants se fera magicien :
Onirisme et vérisme en symbiose dans la sève,
Les fleurs ainsi croquées seront brossées sans frein …

Alors toi, Petit Rat, perdue dans la vraie cire,
Au vrai tutu de tulle, aux vrais chaussons de danse,
Sacripant effrontée, tu ne seras pas pire,

Et moi je te demande, ce que toi tu en penses ?

 

 

Source: Externe

 

Source: Externe

 La Petite Danseuse de quatorze ans

"Les danseuses ont cousu mon cœur dans un sac de satin rose,
de satin rose un peu foncé, comme leurs chaussons de danse …"
Edgar Degas

8 avril 2023

Mes trois mousquetaires (Kate)

Mes trois mousquetaires

D'ailleurs toujours en déplacement

Attiré par mon argent

Réussit à me courtiser habilement

Très fier voire arrogant

A rapidement fait des enfants

Garçons, une paire, également

Nommés Louis, royalement

Alors ensuite je l'ai fui pour longtemps

N'appréciant pas sa vie de sacripant

0

Anne-Charlotte de Chanlecy

(Non, pas Milady !)

séparée de celui

qui resta mon mari

pour qu'il vive sa vie

de mousquetaire

et moi la mienne aussi

sur mes terres...

 

 

 

 

 

8 avril 2023

Les cinq Sacripants (Lecrilibriste)


Après dix tours de manège
Qui n’arrêtaient plus de tourner
Et les avaient tourneboulés
Et les pintes de bière qu’ils avaient éclusées
Pour fêter leur retraite
Les cinq sacripants sont entrés
Au café « le joyeux safari »
Loin d’être sains de corps et d’esprit
Ils ont fait un sacré barouf
Complètement oufs
En fumant des Havane,
Le plus leste a sauté sur la table
Et s’est mis à danser
En vidant sa bouteille de whisky
Pour voir en rose la vie
Du haut de son perchoir,
Hilare, béat, épanoui
Il regardait de travers
Le patron qui s’époumonait
A lui crier après
Le patron, Il voulait le voir par terre
Et lui faire payer ses verres
Mais les 4 sacripants enragés
exhortaient leur compère
Que nenni ! Ils allaient tout casser

Le patron s’était réveillé le matin
A l’issue d’un cauchemar prémonitoire
Son bistrot était un saloon
Et « cinq hors la loi » en doudoune
Poussant d’un violent coup de pied
la porte de sa guitoune
Etaient rentrés en conquérants
Et les colts s‘étaient mis à cracher
La bagarre avait dégénéré
Tout le monde s’était empoigné

Lors,  ce fut un jour de scoumoune
Hélas, comme il l’avait rêvé
Et pour lui, bon gré mal gré
Son cauchemar fut loin d’être fini
Mais pourtant ce jour-là « au  joyeux safari »
Le nom de son bistrot a gagné son pari

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8 avril 2023

C'est pas ma faute (Vegas sur sarthe)


Je suis un malappris, j'enfume les grenouilles
on me dit sacripant, auteur de tours pendables
aux admonestations je suis imperméable
en un mot comme en cent je suis une fripouille

Je cherche le grabuge et la carabistouille
pinçant le cul des filles en dessous de la table
le regard au plafond, rêveur, irresponsable
ne vous y fiez pas je suis une fripouille

C'est pas ma faute à moi si quelque niguedouille
tombe dans le panneau et me prend pour un ange
si elle se fourbit c'est que ça la démange

Je crie à l'infamie, j'accuse son voisin
qui prend un coup de poing et pisse son raisin
je suis fieffé coquin, rien moins qu'une fripouille

1 avril 2023

Défi #762

 

Pour un 1er avril, nous avons ce qu'il vous faut !

 

(petit) Sacripant

 

63302907[1]

 

1 avril 2023

Ont fait du boucan (ou pas)

1 avril 2023

Un raffut de tous les diables (Vegas sur sarthe)


Ce matin-là je peaufinais mon tiercé dominical quand Germaine est rentrée du Mammouth et m'a jeté à la tête les clés de la Simca 1000 en déclarant : »Elle se traîne ta caisse... ça doit être la soupape »
« Comment ça elle se traîne ? T'as desserré le frein à main au moins ? »
Germaine fronçe les sourcils en grattant son chignon choucroute – sa façon à elle de se concentrer – pour confirmer : « C'est un veau, j'te dis. Sabrina affirme que c'est la soupape »
« Qu'est-ce qu'elle y connaît en bagnoles ta copine Sabrina ? »
« Elle en connaît un rayon justement. Elle a déjà dézingué 3 bagnoles à son mec »
Je me concerte pour choisir une explication parmi les 15 qui se bousculent dans mon esprit bricoleur : « T'aurais pas mis du gazole par hasard ? »
Germaine s'empourpre : » Je fais gaffe aux prix mais pas à ce point là. Tu m'prends pour qui ?»
« J'te prends pour une qui l'a fait le mois dernier et qui m'a coûté une purge de réservoir à cinquante balles ! »
Germaine s'entête : »Si Sabrina dit que c'est la soupape, c'est que c'est la soupape … passe que moi, je sais même pas à quoi ça ressemble une soupape de Simca 1000 »
Je vais devoir faire un peu de pédagogie tout en ménageant sa susceptibilité : «Une soupape c'est … comme ta bouche, Germaine ; ça s'ouvre et ça se ferme environ 200 fois par minute»
Elle acquiesce : »Je comprends pourquoi ça fait un boucan d'enfer »
Le Tiercé Magazine m'en tombe des mains : « Du bruit ? Quel bruit fait ma Simca 1000 ? »
« Ben … du barouf, du ramdam quoi »
J'ai besoin de précisions pour affiner mon diagnostic : »Ca fait plutôt vroom ou plutôt braoum ? »
« Je sais pas moi, p't'être que ça fait les deux »
« J'ai besoin de savoir, Germaine. Si ça fait vroom c'est une soupape d'admission mais si ça fait braoum c'est une soupape d'échappement »
Germaine ouvre de grands yeux : » Passe qu'y a plusieurs soupapes ? »
« Oui Madame ! Il y a 2 soupapes par cylindre et 4 cylindres … je te laisse le soin de faire le calcul »
Germaine commence à calculer et conclut : »Ca fait un joli tas de soupapes. Tu crois qu'elles sont toutes mortes ? »

J'essaie de minimiser l'hécatombe : »A moins que ça soit l'arbre à came »
Germaine en tombe sur le cul : »Y a un arbre à came aussi ? J'comprends maintenant pourquoi y a une odeur bizarre et que ta caisse roule de travers qu'on dirait Sabrina en fin de soirée »
Je préfère ne pas répondre à ça ; j'enchaîne : « T'as regardé si ça faisait de la mayonnaise dans le liquide de refroidissement ? »
Germaine farfouille dans son cabas, extirpe sa liste de courses : »Mince ! J'ai oublié la mayo ... »
(Soupir)

Je ne sais plus qui a dit « Le divorce est la soupape de sûreté de la chaudière conjugale » mais je trouve ça très approprié à la situation du moment.
Je vais en être quitte pour faire vérifier les bougies, sans doute les culbuteurs, peut-être même le joint de culasse !
J'explose : »Bon sang ! Germaine … une Simca 1000 de 1972 … notre année de mariage … ça ne peut pas se terminer comme ça ! »
«On va pas divorcer pour ça » pleurniche t-elle.
Avec la veine que j'ai en ce moment, c'est sûr qu'il va falloir déculasser.
Je conclus: »T'es fière de toi ? Ilne nous reste plus qu'à déculasser »
En larmes, Germaine me lance un regard de chien battu : «Déculasser ? Bichon, tu peux m'engueuler mais t'as pas l'droit d'être grossier»
Je bouillonne : »Déculasser, c'est pas un gros mot. S'agit juste de retirer le cache culbuteur et de … »
Je sens du vague à l'âme dans son regard, Germaine minaude : « C'est vrai que tu m'y avais culbutée pour la première fois en 72 mon bichon »
Elle ne serait pas en train de faire de l'auto-allumage ? Je parle de la bagnole, pas de Germaine.

J'ai pas envie qu'elle m'appelle bichon.
J'ai pas envie de culbute ni des conseils avisés de Sabrina.
J'ai juste besoin d'un devis, rapidement.

1 avril 2023

Coup de tafia dans la rue Surcouf ! (Joe Krapov)

Ah quel raffut sur le raffiot
Quand le loufiat, Félix Gaffiot,
Annonce qu’il n’y a plus de ratafia
Et que tous ses buffets sont vides !

Lorsque la fontaine est tarie
Tu ne trouves plus un affable ;
Tous les affreux se donnent le mot :
C’est révolte sur le Bounty,
Les rats de cave se rebiffent !

DDS 761 Révoltés du Bounty

C’est vite une mêlée touffue
Dans laquelle tout le monde s’engouffre,
Une affolante offrande
De gnons et de bourre-pifs !

Il pleut des baffes, des coups de gaffes,
On se bouffe le museau
On entend « Bing ! » et « Paf ! »
A en perdre le souffle.

On s’arrache des touffes de tifs
Même à ceux qui n’ont plus
De poils sur le caillou !
Ca chauffe au culot des bouffardes !

DDS 761 Pepito 1

On se traite de joufflu, de bouffi,
De pâte à pouffe, de maroufle,
De mauvais mataf, de mafflu,
D’échappé des bat’d’Af,
De va de la moufle,
De manque d’étoffe,
D’efféminé,
D’avocat commis d’office,
De schizoSuffren,
De rien dans le coffre
Et si c’est ça qu’est-ce qu’on bouffe ?
Comment on étanche sa soif ?
Maffieux ! Tafiole !
Raffarinade !
Bretonne en coiffe !
Bouffon ! Ruffian !

DDS 761 Pepito 2

On se bat comme chiffonniers
On s’accroche le taffetas !
Sur le pont quelle effervescence !
Ah dis-donc mon Enée
C’est à donf qu’on défonce ici !

Les sabres affûtés ressortent la rengaine
Des joyeux bouchers de la Villette.
On ne fait pas que s’effleurer,
On ne bluffe pas
Quand les affamés crient famine :
Quand on la saute, on n’fait pas mine
De souffleter çui qui nous mène :
On va l’zigouiller, l’officier,
On va lui faire son affaire !
On va moucher cet effronté
Qui nous inflige tant d’affronts !
On va pas rester sans moufter
Comme le mufti de la rue Mouffetard
Devant son extrême suffisance !
On n’est pas des souffre-douleur !
On va t' filer des coups d’riflard !
Jeune effronté enchifrené,
Tu vas kiffer nos rebuffades !

Puis la bagarre s’effiloche
On affiche ses positions,
Surtout celle du démiffionnaire
A qui l’on fendit lèvre
Et briva finq ratiches

Et l’on ne voit plus sur la nef
Que fieffés coquins à coquards,
Soutiers effarés,
Souffreteux, éclopés,
Offensés.

A la fin on suffoque, on s’étouffe
Et on aspire – pas qu’une taffe ! - à la retraite,
Au grand silence des giraffes
Dans des pays sans orthographe !

2023-03-25 - 285 20

1 avril 2023

Ça devait arriver (Yvanne)


- Guite, lève toi. Le chien aboie, les vaches meuglent, les moutons bêlent et les poules...
- Et toi tu brais mon âne !
- Guite, je te dis qu'il faut aller voir. Y a du bruit dans la cour.
- Froussard ! C'est rien. Laisse moi dormir.
- Guite...
- Arrête de me secouer comme un prunier. Enfile tes brages (pantalon en occitan) et sors. L'air te rafraîchira les idées.
- Guite, tu sais bien...
- Quoi ? Que tu as peur ? Ah oui ça je le sais.
- Mais Guite avec ma patte folle je peux pas courir et si c'est...
- Tu me bassines Fernand. Y a rien je te dis. Dors.
-  Justement Guite. La bassine...
- Quoi la bassine ? Celle où tu te laves les pieds ? Qu'est ce qu'il me parle de bassine ?
- Peuh ! T'as pas entendu parler de la bassine à la télé peut être?
- Et alors ?
- Alors alors tu crois pas que Jeantou va en creuser une dans son champ de Plumozel ?
Je l'ai vu tourner avec son tracteur hier. Il lorgnait vers ici.
- Et même ? Qu'est ce que ça peut te faire ?
- Mais...On aura plus d'eau au puits pour arroser les légumes.
- Ah ! C'est vrai. L'est bien capable de faire dévier notre source le Jeantou pour faire pousser ses raves.
- Qu'est ce qu'on va faire ? En attendant il faut regarder dehors. Pari que c'est lui qui rôde !
- Attends. J'y vais. Je prends le fusil.
- Oh non malheureuse ! Laisse ça tranquille. Ouvre juste la porte. Si c'est lui il va filer.
- Y a personne. Juste un chien. Ou le renard peut être qui passait par là. Je vais aller voir le maire tout à l'heure.
- Pourquoi faire ?
- Pour lui parler de Jeantou et de la bassine.
- Tu veux que je vienne avec toi ?
- Pas la peine. Ça me gonfle cette histoire. Il faudrait pas que tout le monde se mette à avoir sa bassine. Comme si les piscines ça suffisait pas hein pour emmerder le monde avec l'eau qui manque !
Et deux heures plus tard la Guite arrive à la mairie remontée comme un coucou suisse.
- Eh là Madame. Où allez vous ?
- Voir le maire. Et ça presse.
- Mais il faut prendre rendez vous Madame.
- Pour parler à Marcelin ? Moi ? Tu te fous de moi jeunesse ! T'as encore le lait qui te sort par les trous de nez et tu voudrais m'empêcher...
- Qu'est ce que c'est que ce raffut ? C'est vous Marguerite qui faites tout ce bruit ? Entrez ici et dites moi ce qui vous amène et dans cet état.
- Tu me vouvoies maintenant Marcelin ? Tu te rappelles peut être pas quand on cherchait les œufs dans les fourrés tous les deux au printemps ?
- Il ne s'agit pas de ça aujourd'hui Guite.
- Non. Il s'agit pas de ça. Y a le Jeantou qui veut semer des raves à Plumozel. On pense qu'il a dans l'idée de creuser une bassine et de prendre notre eau. Celle qui arrive dans notre puits.
- Mais tu racontes n'importe quoi. Rentre chez toi et repose toi que tu vas nous faire une attaque. Je m'en occupes.
Le maire accompagne la Guite à la porte et s'adressant à son secrétaire tout ébahi :
- C'est pas de sa faute si les crapauds n'ont pas de queue à cette pauvre femme. Elle croit que son voisin a besoin d'une cuvette pour arroser son champ.
Et levant les yeux au ciel en se rengorgeant :
- Ah le général avait raison : c'est difficile de représenter la France !

1 avril 2023

Raffut (Emma)

 

 

1 avril 2023

J'aurais voulu faire du raffut (Kate)

J'aurais voulu faire du raffut

Oui, nous avons bien lu :

"J'aurais voulu proposer le mot "quadrige"

Mais vous m'auriez dit d'arrêter mon char..."

(Mais, cher Walrus, il se fait tard

Et pas facile, hein, les rimes en "ige"?)

"Alors j'ai proposé le mot "quadrille"

Pour que vous lanciez des banderilles !

Aujourd'hui la lettre R a droit de cité

Alors à votre sagacité :

R comme "retraite" ?

- Non, je suis belge, j'y suis j'y reste, c'est tout bête !

R comme "roi" ?

- Celui qui commence sa carrière de roi

Bien au-delà de l'âge de la retraite...

R comme "ramdam" ?

- Oui, Madame,

Il faut faire bien du raffut

Pour être entendu

Non, je me suis trompé

Je me suis perdu

Bon sang, mais c'est bien sûr

Encore du sel sur les blessures

C'est le mot "raffut"

Vous m'en direz des rats... s'il en fut !

Encore un défi

Pas facile

Mais j'en fais fi

Et que les mots en rang

Défilent

Pour ce défi

Qu'ils relèvent le gant

En ce samedi !

./.

Cher Walrus,

Voici ma participation

À la grève des autobus

Aux manifestations

Au tohu-bohu

Bref, au raffut !

./.

J'aurais voulu faire du raffut

Mais en chansons

Ça vous aurait plu

Vous ne dites pas non ?

Alors romantiquement

J'aurais voulu

 

Et étonnamment

Un succès grandissant

J'aurais voulu être un artiste

Pour être seul sur la piste

 

J'aurais voulu

Amoureusement

Avoir un enfant

Ça m'aurait plu

 

J'aurais voulu

Faire du raffut

Un mot malvenu

Qui serait bien perçu

Mais n'ai fait qu'ajouter à la confusion

Des sentiments

(Avec tous ces violons

Évidemment !)

Tournant

En dérision

Autour du pot

Adepte des mots

S'il en fut !

0

Guitare et basse

En place !

 

 

1 avril 2023

Après le rafiot ... un raffut de tous les Diables (Cavalier)

Source: Externe

 

À voir toutes ces émissions de télé-réalité d’aventure, je devine bien que le Monde actuel tourne un peu blasé. Ce ne fut pas mon cas, car moi je dus survivre. À la vie, à la mort.

Mon esprit, lui, se promène librement sur votre Monde, et j’ai sans doute mérité ceci, grâce à mes peurs bleues et grâce à toutes mes souffrances endurées de mon vivant.

En effet, il y a bientôt cinq cent ans que mon navire a sombré dans la nuit, et que je me suis retrouvé, seul, sur un banc de sable salvateur au large du Pérou.

Mais au petit jour le constat est sans appel, le banc de sable est minuscule, il n’y a pas de végétation, pas de gibier, pas d’eau potable. Ce n’est que du sable, sans un caillou, et de quelques mètres de hauteur. 

N’ai-je survécu à ce naufrage pour venir périr ici d’une lente agonie ?

La marée rogne mon espace, et je me réfugie bien au centre le plus en hauteur possible. Le soleil est inexorable, alors je me protège dans les flots. Jusqu’au cou. J’ai faim et surtout je commence à avoir très soif. C’est l’enfer sur Terre, ici bien au milieu de l’océan.

Mais je me dis, non Pedro, il te reste ton couteau ... et ton cerveau. Je fouille les algues apportées par la marée, j’y trouve des crevettes, je creuse dans le sable et j’avale quelques coques bien salées.

Tout à coup de grosses tortues de mer. Elles viennent prendre un bain de soleil. Mon sang ne fait qu’un tour, je me précipite le couteau à la main et j’en égorge une sur le champ. Je me désaltère et je boucane sa chair découpée au soleil. J’ai très soif, je retourne la carapace vide. Dieu m’enverra peut-être de l’eau ?

Les averses viennent chaque nuit. Les tortues, chaque jour. Les carapaces servent d’abri, de réserves d’eau. De là à dire que c’est la routine ...

Pedro Serrano, il te faut signaler ta présence. Il faut faire du feu. Je mets ce goémon à sécher, et je cherche un caillou. Rien, rien de rien ... Alors, il me faut plonger. Au bout de deux mois, en plongeant plus profondément, je finis par trouver quelques galets. Un couteau, une pierre à feu, l’étincelle, et c’est le commencement du Monde des hommes.

Des hommes, oui, et le plus incroyable c’est que trois ans plus tard j’ai trouvé mon Vendredi ! Un naufragé arrive à quatre pattes sur le sable, un matin. Surpris, affolés, nous croyons tous deux voir le Diable en personne ... horrifié par mon apparence pileuse il s’enfuie en hurlant, et moi je hurle en fuyant … En un beau raffut primordial !

Puis l’autre Diable tout à coup inspiré par je ne sais quoi entonne un "Cre-do in u-num de-um ... ", ce chant fameux universel, Credo le plus célèbre de la chrétienté, un peu comme "Imagine" de vos jours, oui, imagine ... je lui réponds. Nous tombons raffutés dans les bras l’un de l’autre.

Alors, on se partage les tâches, on se dit tout, on se raconte nos secrets, nos exploits, nos aventures, nos femmes, et ce pendant une année entière ...

Puis la haine arrive avec ses méchancetés, ses insultes, ses bagarres ...

On se réconcilie, par intervalle, faute de mieux, et Miguel et moi, on alimente le feu, et on attend.

Quatre ans ont passé à guetter l’horizon, quand un jour, un navire intrigué par la fumée du feu arrive et envoie une chaloupe. Mais tout à coup, les marins voyant s’agiter deux beaux Diables velus et hirsutes sur le rivage, font demi-tour : « Signons-nous, et éloignons-nous de ces lieux maudits ! »

Alors unissant nos forces, Miguel et moi entonnons désespérément d’une seule voix tonnante et tonitruante en un raffut ultime à tue-tête le Credo !

Quelque jour après, Miguel mon compagnon meurt sur le chemin du retour. De trop d’émotions sans doute. Depuis en Europe, ayant barbe gardée comme une preuve, je vais de foire en foire exhibé à demi-nu comme une bête curieuse … Il faut bien manger. 

L’Empereur Charles Quint roi d’Espagne qui a eu vent de mon histoire, me fait mander en Allemagne, et me fait don d’une bourse d’or de quatre mille pièces de huit reales. En rente. Un trésor dont je compte bien profiter un peu chez moi au Pérou, en face de mon île, mais j’ai la mauvaise idée de mourir sur le chemin, à Panama, là, entre les deux océans ... Ce n’était pas demander le Pérou pourtant ...

Depuis, j’erre de par le Monde, et je vous observe. Je regarde la Télé et suis sur Internet aussi. Pour passer le temps. Mais mon état d’esprit ne risque pas d’évoluer, car quand je tombe sur Dual survival, Bear Grylls, Bienvenue dans ma tribu, Koh-lanta, Survivor ou The Island voire Girac et Gims and so on ... Je suis mdr top trop grave, grave ... Grave !

 

1 avril 2023

Polysémie (Walrus)

 
Ah, si l'Adrienne voulait participer! Elle le ferait les doigts dans le nez ! Façon de parler bien sûr, Madame sait se tenir et puis, c'est pas pratique côté clavier...
Elle n'aurait qu'à puiser discrètement dans son blog l'une ou l'autre de ses aventures avec ses derniers voisins en date, vite fait, bien fait !

C'est très bien tout ça me direz-vous, mais n'essaie pas de noyer le poisson en faisant appel à de la main d'œuvre étrangère, raconte-nous plutôt ta propre histoire, resquilleur !

À quoi je répondrais que je n'ai pas besoin de voisins pour me fournir en raffut, le chien (qui est toujours une chienne) y pourvoit amplement qui aboie comme un forcené au moindre prétexte : coup de sonnette, de téléphone, geste brusque, oiseau sur le balcon, coup de vent ou de pluie, j'en passe et de meilleurs.

Mais je ne cèderai pas à la facilité !

Mes bien connues facultés de botteur en touche vont tout naturellement  me permettre de me diriger vers le... rugby!

Rugby où un raffut est, je cite le règlement, "une action effectuée par le porteur du ballon pour repousser un adversaire en se servant de la paume de la main".

Vous ne voyez pas ? Qu'importe, je vous montre :

Vous avez compris ?
Comme quoi, comme disait l'autre, (pour ne pas avoir à chercher le vrai propriétaire d'une citation, je fais appel à "l'autre", flattant ainsi un brin mon lecteur en augurant que lui connaît la réponse) : "Un petit dessin etc..."

Bien sûr, vous vous étonnerez maintenant qu'un Belge entrave quelque-chose au rugby, c'est de bonne guerre! Et oui, je sais, c'est pas demain que le tournoi des six nations s'élargira à sept pour les Belges (à quoi je susurrerai que c'est pas hier que les Français l'ont gagné non plus).

Mais bon, c'est pas parce qu'on ne joue pas de clavecin qu'on ne peut pas aimer Bach, hein !

Et moi, j'adore le rugby, un jeu bien plus passionnant que le foot (et le foot je connais : j'y ai joué !).

 

 

1 avril 2023

Raffut (TOKYO)

1 avril 2023

Le raft du rat (Lecrilibriste)

 

Les, rats noirs, les rats bruns, les rats gris
Font du raffut dans les rues de paris
c’est la fête, la fête à tous les rats
les rats musqués, les rats d’égout
les rats des villes et les rats des champs
les mulots et les souriceaux
Dans les poubelles ils font les fous
Créent un sacré charivari
Au vingt heures ils font la une du journal
En vedettes, dansent leur carnaval
Font leur raft dans la capitale
On hésite à trainer ses guêtres
Près des poubelles à ciel ouvert
Où grouille tout ce bestiaire
Dans ces tas de sacs sales et d’embrouillaminis
Qui font fuir les touristes et tapent sur les nerfs
A London même, le roi Charles est resté
De peur d’en être empesté.

1 avril 2023

pppfrt (joye)

pppfrt

1 avril 2023

Raffut (petitmoulin)

 

Entre le raffut

Des souvenirs trompeurs

Et le silence de la cendre

Quand la nuit

Couvre la dernière braise

Il y a la place

Pour le chant de l'oiseau

Qui répare le présent

 

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