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Le défi du samedi
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21 novembre 2020

Grégory a plus d'une amante (Kate)

 

 

Chère Sarah,

Les souvenirs nous réchauffent et les traces que nous en gardons nous les remettent en tête, merci pour le voyage en Grèce que je n'oublierai jamais : l'excursion mouvementée à l'île de Thasos, les sommets enneigés conduisant à Vólos en ces premiers jours d'avril, le café frappé...

Tu n'avais pas pu venir à la fête de Fabrezan que l'on avait organisée en l'honneur de l'enfant du pays, Charles Cros, dommage, mais Grégory m'y avait accompagnée, surprise !

Sur le podium en plein air, j'avais lu "Le hareng saur", (poésie apprise en primaire), petite contribution parmi tant d'autres en cette belle journée d'été. Au final, la fleuriste accompagnée par son fils, chanta l'air du film de Louis Malle, concert d'applaudissements.

Au retour, Grégory m'a complimentée sur mon texte, dit "sobrement et distinctement" et aussi qu'il avait beaucoup aimé l'exposition sur les débuts de la photographie des couleurs, moi aussi.

Comme tu le sais il est toujours en Allemagne et hier, en cherchant une clé USB avec des photos, justement, j'en ai trouvé une qui m'était inconnue. Tu te doutes bien que je l'ai insérée dans l'ordi : belle surprise musicale et poétique à la clé ! Grégory, musicien et aussi poète à ses heures (talent caché), s'accompagnait à la guitare et chantait à la manière de "Sidonie a plus d'un amant". Lis un peu :

Grégory a plus d'une amante

Grégory a plus d'une amante

C'est une chose peu connue

Qu'il pleuve qu'il neige ou qu'il vente

Il lui en tombe toujours des nues

 

Il en a une qui est allemande

Archéologue et ethnologue

Et c'est pour elle qu'il se demande

S'il va cesser son catalogue

 

Il a Marianne du Centre Ville

Historique et bien accrochée

Qu'il a aimée après Sybil

C'était léger et passager

 

Grégory a plus d'une amante

Quand elles le voient elles s'impatientent

Mais ne croyez pas qu'il s'en vante

Grégory aura plus d'une amante

 

NinaCallias

"La dame aux éventails, portrait de Nina de Callias", tableau d'Édouard Manet, 1873

 

Joli, n'est-ce pas ? L'avant-dernier vers me plaît particulièrement : en pleurer ou bien en rire, j'hésite encore...

J'ai fait une copie (en souvenir) et s'il me réclame sa clé, je la lui rendrai sans commentaire, je crois que ça n'en mérite pas.

Sur ce, je vais aller dîner avec Nestor, mon nouveau collègue. Il m'avait invitée et j'avais réservé ma réponse...Mais des "Nestor" et des invitations à dîner, il n'y a pas pléthore !

Bises de ta cousine,

Marianne

 

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21 novembre 2020

Pléthore ( petitmoulin )

 
Sept milliards et huit cents millions
D'humains
Piétinant la Terre
Sept milliards et huit cents millions
De cœurs
Battant par nécessité
D'une rive à l'autre

Et un espace
De solitude consentie
Où écouter la mer
Sans prendre rendez-vous
 

21 novembre 2020

Sous la Coupole (joye)

flourish

Une

abondance

de décadence,

Une affluence

de confiance,

Un comble...abominomble.

flourish

Un

déluge

de vermifuge.

Un excès

de désuccès.

Un foisonnement...prochainement.

flourish

Un

maximum

de médium.

Une

multitude

de latitude.

Une nuée huée de buée.

flourish

Un

océan

de goélands.

Une pléthore

d’omnivores.

Une profusion de...confusion.

flourish

Une

proliferation

d’expiation.

Une quantité

d’ubiquité.

Une richesse de vieillesse qui blesse.

flourish

Brèfle,

un surcroît

de pisse-froid

qui aboient

comme des bourgeois

sous leur beffroi

de...rabat-joies.

flourish

 

21 novembre 2020

Tu es toujours dans l'excès (Laura)

 

"Tu es toujours dans l'excès[1] "m'a t-on asséné. Eh oui, j'ai une pléthore[2]

De choses et gens que j'aime, y compris celui qui me critique

C'est pourquoi dans mon blog, il y a une pléthore de notes.

J'y parlerais de la pléthore de vélos que j'ai vus à Amsterdam

Et dans d'autres villes des Pays-Bas avec une pléthore de parcs

A vélos, de cyclistes donc; j'en serais une aussi là-bas,

Ce pays presque plat comme l'étaient tous les paysages

De ma vie quotidienne jusqu'à ce que j'habite sur une colline

21 novembre 2020

De Caïn à ... (Vegas sur sarthe)


Caïn avait un nombril vieux de cinq ans quand son petit frère Abel fut venu.
Alors Adam se plia de mauvaise grâce au cérémonial du nœud d'ombilic en jurant sur la Bible que ça serait bien la dernière fois.
Mais Eve ne l'entendait pas ainsi et, s'armant de patience elle remit le couvert cent trente ans plus tard pour accoucher de Seth, un sacré numéro conçu pour compenser la disparition d'Abel, sauvagement taquiné par son aîné !
« Pourquoi Sept ? Pourquoi lui avoir donné un numéro au lieu d'un prénom ? » se demandait Adam qui n'avait pas eu droit au chapitre.
On dit que les voix du Seigneur sont impénétrables mais cette manière de compter nous permet de savoir que nous sommes près de sept milliards à nous regarder le nombril.
Bien avant que nous soyons sept milliards, le Tout Puissant avait eu la bonne idée de créer la pléthore pour abréger les comptes.

N'y avait-il que des petits couillus et pas une seule pisseuse dans cette pléthore ? Que nenni puisque Seth eut des filles après avoir épousé Azura, la première fille d'Eve donc sa sœur.
Ainsi naquit l'inceste pour faciliter la « chose » et  assurer la tranquillité d'Eve.
« Eve lève-toi tes enfants ont grandi » braillerait bien plus tard sa descendante Julie Pietri.

Depuis son septième fils Mathusalem, Eve en avait marre d'enfanter dans la douleur – le Créateur étant toujours réfractaire à la péridurale – sans compter que son onzième fils Noé lui avait donné bien du souci.
Il faut dire que Noé était né humide et qu'il trempa ses couches très longtemps jusqu'à provoquer le déluge; il dut son salut et celui de sa famille à cette grande boîte en bois goudronné qu'on lui avait offert pour Noël alors qu'il atteignait l'âge de six cent ans …
Le Tout Puissant avait créé Noël pour juguler un trop plein de rennes qui chiaient partout et de sapins qui lui bouchaient la vue... mais ceci est une autre histoire

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21 novembre 2020

Participation de Vanina

#638-Plethore_Vanina

21 novembre 2020

Participation de TOKYO

 

Nous aurions dû rester des singes.

Je me rends compte du poids de cette affirmation, et croyez-moi mes amis, je suis émue et prisonnière de toutes ces images du désordre du monde occasionné par l’activité humaine.

v

Oui mes amis nous aurions dû rester des singes

 A hauteur d’homme le choc est frontal.

Et ce n’est que le début.

J’ai été comme vous émerveillée par la beauté de nos civilisations.

Les Aztèques, les Egyptiens, la Grèce ,les mayas, la Rome antique, la Mésopotamie

Pléthore de civilisations, de propositions civilisatrices, mais toutes ont disparu mes amis.

Le cap des 10 milliards d’individus sera atteinte en 2050. Tous les 12 ans 1 milliards d’hommes et de femmes supplémentaires peuple cette planète.

 L’humanité se répand, dégouline consomme sans limite.

 N’aurions-nous pas dû rester des singes. ?

L’influence anthropologique est clairement établie et puisque que nous ne sommes pas des singes pourquoi ne point prendre ce problème à bras le corps au lieu de le laisser aux pandémie aux guerres nucléaires ou aux génocides.

 

La maitrise de notre démographie mondiale est le devoir non pas d’un singe mais d’un homme.

 Nous avons pléthore de savoirs, nous sommes une vaste bibliothèque humaine et sur la question de la démographie rien sujet tabou.

La sécurité alimentaire en 2050 ne sera plus assurée. Oui je vous le dis mes amis

Nous aurions dû rester des singes.

Peut on encore longtemps se moquer de notre ami l’ours polaire, ce plus vieux carnivore de la planète?

Fin de l’histoire mes amis nous aurions dû rester des singes, si l’ours disparait. Et il disparaitra et nous avec.

v2

 

21 novembre 2020

Au premier confinement par bongopinot

b


En cette période compliquée
On voit une pléthore de marchandises
Dans les caddies des hypermarchés
De la déraison à la bêtise

Ils stockent le sucre riz pâtes
Et bien sûr le fameux papier-toilettes
Leur appartement devient échoppe
Mais ils sont mieux dans leur tête

Alors pourquoi les en blâmer
Mais quand je suis allée au magasin
Les rayons étaient bien vidés
J’y retournerai un autre demain

Et pour ne pas me prendre la tête
Je suis allée en bas de chez moi
Dans une petite supérette
Une alternative de choix

21 novembre 2020

Sapins écolos (Yvanne)

128085821[1]


- Il y aura pléthore de sapins pour Noêl. Des vrais. Ceux des sapinières. C'est le ministre de l'agriculture qui l'a dit. Mais moi je n'irai pas à Bordeaux. Tant pis. Tant mieux. Qu'est-ce qu'il croit Monsieur le Maire de Bordeaux ? Que je suis dépité parce que je ne vais pas, comme mes aînés des Noëls précédents, trôner sur la place Pey-Berland de sa belle ville ? Que nenni, cher Monsieur. Vous m'évitez un voyage inconfortable de 300 kilomètres sur une remorque de camion. Et vous n'imaginez pas comme cela me fait chaud au cœur de passer les fêtes  de fin d'année dans ma Corrèze natale. Oui, cher Monsieur, puisque vous m'avez écarté d'un « je ne veux pas d'un arbre mort » sous prétexte de la jouer écolo – ça m'amuse -  je vous répondrais que des fins comme la mienne, tous les arbres de la Terre en souhaiteraient une semblable. Tout d'abord, pourquoi dîtes-vous que je suis un cadavre ? En avez-vous vu souvent des macchabées aussi fringants que moi ? Vous allez me regretter vous et vos administrés foi de sapin.

- Eh oh arrête  le Grand !  Ben oui, tu es vexé toi qui te prends pour le roi de la forêt ! Bien sûr que tu aurais aimé voir du pays et montrer ta belle prestance aux Bordelais. Mais l'édile n'a pas voulu de toi. Tu te souviens de la vieille histoire des vins bordelais vendus dans le Nord de la France et en Belgique par des Corréziens ? Qui avaient osé, il y a plus d'un siècle,  l'appellation « Meymac-près-Bordeaux » sur les étiquettes ? Et ça a marché : nos compatriotes étaient très malins et forts en affaires. Tu vois, à mon avis,  ils n'ont pas encore digéré, les Bordelais. Ils n'ont pas digéré et il fallait que ça se paie un jour. Que veux-tu : tu en fais les frais. Dommage pour toi !

- Tais-toi nabot ! Toi et tes copains de la même espèce,  vous allez finir arrachés, ensachés, entassés, mêlés...pour arriver tout fripés, tout fatigués, tout laids sur les marchés. Ensuite, après votre petite période de gloire, vous serez desséchés, jetés, brûlés, compostés...Vous n'avez pas un sort enviable, ça non mes pauvres gringalets.
- Tu me fais rire !  Ton destin serait-il meilleur que le nôtre, vaniteux ? Toi aussi tu vas mourir.
- Ah mais non ! Je te parie 10 pommes de pin que je vivrai des années encore. Sais-tu que le magistrat qui m'accueille dans sa commune de Malemort fera de mon bois des bancs pour agrémenter les lieux de promenade ? Je m'en réjouis d' avance.
- Taratata ! Cause toujours. Tu te voyais déjà étalant tes branches alourdies de guirlandes enluminées et d'étoiles à ton sommet devant la Mairie de Bordeaux. Je dois en convenir : tu as fière allure avec tes 20 mètres de hauteur et tu aurais fait sensation. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent. Ah, bah ! Noël sans nous, ce n'est pas vraiment Noël.
- Mais oui. Ce n'est pas un spectacle éphémère qui va remplacer les traditions. Nous sommes magiques. Moi plus que vous évidemment.
- Tu recommences ? Qui va embaumer les salons ?  Qui va enchanter les marmots tout fiers de nous parer pour la grande fête ? Qui va abriter les petits souliers ? Qui va observer d'un regard attendri les  enfants heureux de déballer leurs cadeaux posés à notre pied ? Certainement pas toi.
- Tu as raison. On ne va se disputer. Mais je t'assure que j'en ai gros sur la patate quand on dit de nous que nous faisons entorse à l'écologie. Qu'ils continuent donc, ces imbéciles à importer leurs sapins en plastique de Chine. C'est certainement mieux – croient-ils - pour l'environnement et la santé des enfants. Après tout, cela nous permettra de vivre longtemps dans nos forêts alors que nous sommes bien obligés actuellement de faire contre mauvaise fortune bon cœur.

- Le Maire écologiste de Bordeaux a refusé le sapin corrézien prévu cette année pour les fêtes de Noël en le taxant d'arbre mort. Non mais oh !
- L'histoire des vins bordelais portant le label « Meymac-près-Bordeaux » vendus par des Corréziens à partir de 1860 est vraie. Meymac est une petite cité du nord de la Corrèze.  Sont-ils coquins ces Corréziens !

21 novembre 2020

S'il te plaît Thor ! (Lecrilibriste)

128105504[1]


S'il te plaît Thor
le plus puissant des guerroyeurs
vogue sur notre monde en berne
Et lance ton marteau Mjöllnir
qui commande à la foudre et l'éclair
pour brûler avec le feu du ciel
le chaos qui broie notre monde

Que Sif, ta femme aux cheveux d'or
ranime le feu de l'athanor
pour enflammer les météores
qui tomberont comme pléthore
sur les butors et les retors
qui se veulent conquistadors
pour dominer leur nouveau  monde

S'il te plaît Thor
toi le tenor, toi le major
Sois le brillant toréador
qui détruira ce carnivore
 qui dévore à travers et à tort
et insuffle un nouvel essor
pour que naisse un monde meilleur

21 novembre 2020

Corne d'abondance (Walrus)

 
Dans mon pays pas encore confédéré mais déjà con et fédéral, la pléthore est partout :

  • les étrangers (179 nationalités différentes à Bruxelles en 2017)
  • les sans emploi
  • les sans abri
  • les sans avis
  • les convaincus
  • les cons tout court (jeunes et vieux confondus)
  •  les gendarmes  (oups, y en n'a plus)
  • les voleurs (ça y en reste)
  • ...

Mais, grâce à notre régime (politique), là où la pléthore est la plus évidente, c'est chez les ministres !

6384

 

14 novembre 2020

Défi #638

 
Ne me dites pas que vous ne trouvez rien !
 

Pléthore

6381

 

 

14 novembre 2020

Se seraient-ils pris pour l'ombilic de Vénus ?

14 novembre 2020

Le clan Licque (Vanina)

 
Nous sommes dans un siècle, mi-chèvre mi-chou, où le papier et le digital coexistent encore. Cependant avouons-le, l’informatique est reine. La famille Licque, sans papiers -d’identités ceux-là-disons le clan Licque sort peu et toujours la nuit. Le jour, rideaux tirés, volets fermés, lorsqu’ils ne dorment pas, ils hantent les réseaux sociaux. Chacun d’eux, dont personne, ou presque, ne connaît l’adresse, ressemble à première vue, à un hikikomori voire à un mort-vivant.


Car, la nuit, telle une nuée de moustiques envahissant un faible luminaire, les Licque venant des quatre coins de la ville se retrouvent, dans une attirance morbide. Le groupe, formé d’individus de tous âges, désigne alors une victime, dont ils ont suivi l’activité sur le net, et la massacre. C’est un carnage à coups de pieds, de genoux, de têtes et même de dents : la gamme complète y passe. La presse papier et digital en fait son chou gras, sans chèvre.

Cela fait des mois que la police mène l’enquête, à la recherche de preuves irréfutables. Le phénomène de groupe rendant la charge plus lourde, car aucun des Licque arrêtés jusque là, ne se sent coupable en tant qu’individu, et que les plus jeunes, mineurs, sont relâchés sans même que les parents ne viennent les chercher. Et puis, phénomène étrange, aucune empreinte, aucune trace d’ADN ne sont présentes sur les scènes de violence, voire de crime.

Ce matin encore, l’inspecteur referme son dossier trop vide. Le journal sur son bureau titre sur cinq colonnes à la Une : En cette nuit de samedi, les zombies Licque ont encore frappé.

 

14 novembre 2020

hommes bilics (joye)

les hommes bilics

me coupent 

le siffle

14 novembre 2020

Le nombril du monde (Emma)

 

Souvent je me prends pour le nombril du monde.

C'est mon frère Kevin qui dit ça.

- Pourquoi tu dis ça, Kevin ? je demande.

- Y'en a que pour toi, ma vieille Pam ; tu penses qu'à toi, t'arrêtes pas de parler, de parler, et pour rien dire en plus. Et tu fayottes grave.

- Moi, je fayotte ? et qui ça, je fayotte ?

- Tu te vois pas, toujours à roucouler "oh maman, ton gâteau, il est GEANT… Mon petit papa par ci, mon petit papa par là…"

- D'abord je parle pas comme ça avec ta voix de kiwi.

- Une voix de kiwi, c'est la meilleure, ça va vraiment pas la tête !

 

Quand on se dispute comme ça, en général Maman dit :

- Thomas, va voir ce qui se passe !

Et alors Papa dit :

- Kevin, laisse ta sœur tranquille.

Et à moi il demande :

- Qu'est-ce qu'il y a mon chaton ?

- Il dit que je me prends pour le nombril du monde !

- Mais TU ES le nombril du monde, chaton.

- Il est où, le nombril du monde, Papa ?

-Eh bien comme le tien, chaton, au milieu.

 

Je vais chercher mon globe terrestre lumineux, dessus c'est marqué "coupe du monde 98", un vieux truc, j'étais pas née .

- Le nombril du monde, ça peut être qu'au pôle, celui du haut ou celui du bas, vu que personne peut savoir où c'est, le milieu de l'équateur. Peut-être que Dieu a gonflé le monde comme un souffleur de verre, et le nombril c'est la trace de là où il a retiré sa canne ?

- Oh chaton, c'est vraiment joli ce que tu dis là, dit Papa.

-C'est joli joli joli, Chaton chatounet, répète Kevin avec sa voix de kiwi.

 

Alors je lui envoie dans les fesses ma mule de princesse Cindy, qui a des diamants presque vrais.

 

14 novembre 2020

Plus de danse du ventre ! (maryline18)

 

Julie file la laine

Depuis qu'Arthur

Est venu sur elle.

Elle se trouve vilaine

Même s'il lui jure

Qu'elle est la plus belle.

Elle regarde sa bedaine

Comme un fruit mûr,

Ses pelotes s'emmêlent...

 

Julie a de la peine,

Elle se dit : "rien ne dure !"

Arthur s'est fait la belle.

Elle se taille les veines.

C"est la déconfiture,

Bien pire que la Varicelle !

Les pompiers se ramènent,

Les sauvent à toute allure,

Elle et la belle Anabelle.

 

Au centre de leur abdomen,

l'ombilic accroché à elles

Est coupé, quelle aventure !

Depuis, elle n'exhibe plus sans gène,

Son ventre couvert d'huile essentiel,

Traversé par des vergetures...

Peu importe, elle est la reine

Et sa princesse c'est Anabelle !

Elles attendent le roi Arthur...

 

14 novembre 2020

Sarah fait le tour de l'ombilic (Kate)

 

Chère Marianne,

Non !  Mais il ne connaît pas Michel Delpech !   

Enfin, il a choisi son chemin, et toi le tien sans hésiter, lui qui donnait pourtant l'impression de te porter aux nues, ce Grégory, et de te prendre pour le nombril du monde : "la femme de ma vie", "la seule, l'unique", "la prunelle de mes yeux", bon, j'arrête de le citer, il m'énervait, comme tu le sais...

Et comme se plaisait à répétait ta mère, ce qui avait le don de me taper sur les nerfs, le "gendre idéal", tu y avais presque cru ! Comme si ça voulait dire encore quelque chose... on n'est plus au XIXème siècle, Marie-Cécile, enfin !

Et ton père d'en rajouter une couche : Greg parle trois langues (surtout la langue de Goethe, n'est-ce pas ?) et il a Bac+5 (et plus mais sans affinité), la belle affaire ! Toi aussi mais pas grave. Bon, on peut les comprendre, leur fille unique, le cordon ombilical pas coupé pour eux, l'"omphalos" comme on l'avait vu à Delphes avec notre prof de grec, et on rigolait en chuchotant : "arrête tes bétyles"...

0-1 2

Tu vas leur dire quoi ? Qu'il reste en Allemagne, que vous faites un "break" ? Rien peut-être pour l'instant... Qui sait si sa Loreleï ne va pas s'en lasser assez vite...

Pour en finir avec ce chapitre tout récent et sans vouloir insinuer que Clermont serait le "nombril" du monde (tu sais trop bien que non), tes parents vivent rue Grégoire de Tours (qui vaudrait son pesant de doumes au Monopoly local) !

Et pour terminer ce petit tour dans le magasin des souvenirs, il y a quelques années, je t'avais entraînée à l'atelier d'écriture de François Bon (que j'avais revu par la suite à Tours, justement pour une journée d'écriture pas comme les autres), et je découvre qu'il a consigné sa venue chez nous dans ses carnets... J'ai dû aussi garder des traces écrites de cette journée, mais c'est une autre histoire !

Bises de ta cousine,

Sarah

(photo extraite de mon livre "Grèce" de Michel de Grèce)

14 novembre 2020

Leçon de choses (Yvanne)

 
Le Michou de chez Pénichou – 7/8 ans environ – garde les vaches dans le Pré Long près de la ferme de ses parents. Aujourd'hui, sa nouvelle amie la Parisienne Claudine – même âge - en vacances au village l'accompagne. Les enfants jouent dans le ruisseau, s'éclaboussent, courent après les libellules, attrapent des écrevisses.
Les vaches paissent tranquillement quand soudain l'une d'entre elles grimpe sur le dos de sa voisine.
Claudine, surprise et effrayée s'approche de son petit compagnon et hurle :
- Elles font quoi là ? Elles sont folles, tes vaches.
Michou éclate de rire et explique à Claudine, dans son langage fleuri de petit paysan que les mamans-vache manifestent ainsi leur désir d'un papa pour avoir ensuite un veau.
Claudine sent confusément que Michou sait des choses. Des choses intéressantes dont elle se doute mais qu'en petite fille bien élevée, elle ne peut éclaircir en posant des questions aux adultes ou à ses amies.  Une idée lui traverse la tête. C'est le moment d'en savoir davantage.
- Ah ! Et comment il s'y prend le papa-vache ?
- Ben, il la b. tiens !
- Quoi ? C'est quoi ça ?
Michou rit de plus belle et se moque de la naïveté de sa copine.
- Tu veux que je te dise comment ? Je sais pas moi. Il la prend voilà tout.
Claudine est perplexe. Elle voit bien que Michou se paie sa tête. Elle n'insiste pas. Mais tout de même, au bout d'un moment elle revient à la charge.
- Alors, il est où son ombilic à la vache ?
- Mais qu'est-ce que tu racontes ? Comment tu dis ?  Frolic ? Basilic ?
- T'es trop bête ! Om-bi-lic.
- C'est quoi ce machin ? Qu'est-ce que ça mange l'hiver ? demande Michou goguenard.
Claudine soulève son tee-shirt et exhibe fièrement son nombril, sûre d'elle et de son savoir.
- C'est par là que naissent les bébés. L'ombilic. C'est ma mère qui me l'a dit.
Michou est quelque peu décontenancé devant les affirmations de la gamine. Mais brusquement il se tord de rire :
- Elle se fout de toi, ta mère.  Les bébés, même ceux des animaux, sortent pas par l'ombonilh, imbécile, mais par la fente...
- Quelle fente ? Il est complètement fou, s'exclame Claudine vexée.
Michou, madré pour son âge, voit là l'occasion de satisfaire une certaine curiosité. Un demi-sourire aux lèvres, il s'avance vers sa copine et lui souffle à voix basse – c'est comme ça que ça se passe dans son entourage -
- Baisse ta culotte ma jolie. Je veux bien la voir moi, ta foufounette et même lui faire un bisou.
Il n'en croit pas ses yeux. Il pensait que Claudine « jouerait les peureuses comme toutes les femelles «  - c'est son père qui le dit – Mais non. La petite s'exécute sans un mot et se tient devant lui, bravache. Que faire ?  Pour ne pas être en reste malgré une timidité soudaine, il descend son short.

Fort occupés par leurs observations réciproques, les enfants n'ont pas vu arriver la mère Pénichou.  Cette dernière se met à crier :
- Ah, les polissons ! Je le savais bien qu'à Paris, on ne savait pas se tenir. File chez toi dévergondée. Je vais en toucher deux mots à tes parents moi quand ils viendront prendre le lait. Et toi, le Michou, grande bestiasse, tu vois pas que la Blanchette « est à bœuf » ? Totor va être content.Va me la chercher que le cul lui démange.

14 novembre 2020

Ma toute petite fille par bongopinot

 
Tu as déjà un mois et demi
Et je te vois en vidéo
Je reçois aussi des photos
Et je suis toute attendrie

Mais ce maudit confinement
M’interdit de te voir
Mais je garde l’espoir
Mais c’est un peu déprimant

Tes yeux pour l’instant si clairs
Un gris-bleu si profond
J’ose le crier à l’unisson
Comme ceux de ta grand-mère

Et au milieu de ton petit bidon
Une petite cicatrice indélébile
Que l’on appelle aussi nombril
Ton ombilic tout mignon

C’est le souvenir de ta naissance
Il a une forme toute ronde
Symbole de l’unité du monde
De l’harmonie et de l’élégance
 

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