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Le défi du samedi
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17 octobre 2020

Cassandre par bongopinot

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Dans ton joli kimono blanc
Mon tout petit bébé naissant
Comme j’aimerai vite de connaitre
Cassandre

Tu es arrivée un peu en avance
Faisant de moi une grand-mère quelle chance
Tu es née le premier octobre
Cassandre

Je suis dans le nord tu es dans le sud
Pour une mamy c’est un peu rude
Mais j’irai peut-être te voir en décembre
Cassandre

J’attends ça avec impatience
Dès le début de mes vacances
Car pour toi mon cœur chavire
Cassandre
 
Petit mélange de tes parents
Petit bout que j’aime déjà tant
Je t’envoie tous mes mots tendres
Cassandre

Dans ton petit kimono blanc
Ma chère toute petite enfant
Je viendrai vite à ta rencontre
Cassandre

Tes yeux en amandes tes cheveux ébène
Je peux te dire que toi je t’aime
Avec ta petite bouche en cœur
Cassandre

Tu as fait de moi une mamy comblée
Et j’ai hâte de pouvoir te cajoler
Mais bientôt on pourra se rejoindre
Cassandre

Dans ton petit et joli kimono
Ta peau si douce de petit marmot
En pensant à toi j’ai les yeux qui brillent
Ma petite fille

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17 octobre 2020

Sur le TATAMI... (maryline18)

Toute jeune adolescente, je pratiquais le Judo. Bien qu'un peu empotée dans mon corps qui s'arrondissait de toutes parts, j'appréçiais de me mesurer aux licenciés des deux sexes. Quelle revanche sur la vie, quand je les envoyais au tapis, vêtue de mon kimono et de ma ceinture blanche !

Un jeune homme me saluait fréquemment pour m'inviter à combattre. J'aimais bien sa compagnie. Il m'expliquait des prises et se montrait toujours très prévenant. Un jour qu'il s'approchait, ses amis le raillèrent en lui lançant :

_" Eh ! t'as révisé ton kàmasoùtra ?"

Tout le monde riait mais moi je ne savais pas ce dont il en retournait ! Encore une prise dont j'ignorais tout, me dis-je alors...Une fois dans le vestiaire je tentais d'en savoir plus sur celle-ci puisqu'elle ne pouvait-être qu'amusante...

_" Cathy, qu'est-ce que c'est que le kàmasoùtra ?"

_"le Kàmasoùtra ?! Me dit-elle, à la fois surprise et enjouée...Et bien, euh... c'est un manuel pour mettre le couvert !" Elle eut aussitôt un sourire qui se voulait complice mais qui n'éclaira pas le moins du monde ma lanterne...Au fil des années, j'ai bien sûr découvert un bon nombre de choses qui font rire les adultes.

 

MENU

m18

 

 

Mises en bouche

Assiette de baisers abricotée.

boules campagnardes déglacées au Champagne.

Croustade de cheveux d'ange, sauce aigre douce.

Médaillon surprise sur dentelle fine de Calais.

Bouquet garni de ses confidences sucrées.

Chiffonnade de bétises débridées.

 

Plats de résistance

Caille ficelée sur son lit de verdure.

Rossignol déplumé à... dorer, beurre noisette.

Joues braisées farcies aux châtaignes.

Puit de plaisir, mariné dans son jus.

Pointe d'asperge et sa mayonnaise aux oeufs frais.

Moule géante en papillote sur canapé.

Pincée de fantaisie gratinée.

Langue fraîche et petit cornichon.

Vermicelle de soja sauce épicée.

Endive craquante et son nuage mousseux .

Chicon rustique aux pruneaux charnus.

Pâté de groin retourné façon tarte "t'atteint".

Salade frisée et son lardon fumé.

compotée d'algues brunes accompagnée de son coquillage.

 

Miches rondes, pétries à la main.

Baguettes au levain de différentes longueurs.

 

Desserts

Douceur Drômoise flanquée de ses fruits du pêcher.

Fruits de saison à ceuillir sur pieds.

Chausson feuilleté, revisité : fourrage classique ou à la crème.

Couli de sauce vanillée sur poire fondante.

Surprise du chef en chemise étoilée.

Banane des îles, calibrée et parfumée à la fleur d'oranger.

Crème fouettée artisanale et sa glace, deux boules.

 

Boissons

Lait, ( s'il en reste...)

Eau, sans modération.

Jus de fruits.

Alcool de prunes veillie en fût.

 

10 octobre 2020

Défi#633

 
Innovons !

Aujourd'hui, au risque d'obérer l'avenir
(les mots en K sont peu nombreux)
((mais il reste encore Kuṇḍalinī))

Un petit QCM :

Kimono

et/ou

Kāmasūtra

Bien sûr que vous pouvez,
Nagisa Ōshima l'a bien fait

6331

Moi, en bon bras cassé,
je me contenterai du kimono,
faut pas rêver...

10 octobre 2020

Se sont tapé la cloche

10 octobre 2020

Jacquemarts et autre(s) curiosité(s) (Laura)

 

Quand je liste tous les jacquemarts[1] qu'il me reste à voir en France et en Europe, je me dis que je ne les verrai jamais tous et qu'il faut que je me dépêche de faire le nécessaire pour garder du temps pour le superflu: si nécessaire. Parfois, j'ai vu la commune où il se trouve comme Avignon qui est une de nos premières visites d'amoureux il y a vingt-cinq ans. Il y aussi Cambrai que j'ai visitée en rentrant du Maroc. J'ai beaucoup aimé Clermont-Ferrand où  pourtant, j'ai raté  un emploi car au concours, il y avait une place et j'étais deuxième... J'ai décidé ce jour-là ne plus passer de concours à part d'écriture. Il y a aussi des lieux où j'ai plus de temps comme Feurs où j'ai travaillé. Des paysages vus mais tant de jacquemarts et autre curiosités à découvrir encore que je me demande toujours comment certaines personnes s'ennuient. Sans doute parce qu'ils n'ont pas la curiosité d'aller dans des villes proches ou lointaines qu'on ne connaît pas, comme St Paul sur mer pour moi.

 


[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacquemart#:~:text=Pris%20en%201382%20%C3%A0%20Courtrai,qu'%C3%A0%20partir%20de%201458.

 

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10 octobre 2020

Sur ton chemin natal (petitmoulin)


Sur ton chemin natal
Exposé à tous les hasards
Tu marches
Pour viatique
Une besace remplie d'inconnu
Une lanterne pour éclairer la nuit
Tu marches
La joie dans une main
La douleur dans l'autre
La rivière à sa source
Pour ta soif
L'étincelle du Levant
Pour ta faim
Tu marches
Un oiseau vers le haut
Un jeune pied de lavande
Pour oublier l'espace
Entre toi et ton port

Et lui
De sa hauteur péremptoire
Il martèle le temps
Vigie qui t'envoie des signaux
Indéchiffrables
Il ne mesure pas ta route
Il frappe sur ta peur
Et décompte le bruit
De tes pas

10 octobre 2020

Copie presque blanche (Joe Krapov)

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Mon pauvre jacquemart ! Bredouille !

10 octobre 2020

Évidemment (joye)

10 octobre 2020

Quand j'serai grand, j'ferai Jacquemart (Vegas sur sarthe)

 

Quand Oncle Hubert déclara que demain vendredi nous irions en ville, l'annonce nous fit l'effet d'une bombe car le petit train des pêcheurs ne circulant plus que le dimanche entre cheu nous et Dijon on irait forcément “à la ville” avec la vieille Juvaquatre du grand-père.
Je vous passe les détails du voyage, vous n'aviez qu'à les lire sur mon blog !

Dédaignant le lac Kir sur notre droite (qui ne contiendra jamais que de l'eau) et une fois passé le pont du chemin de fer, on entra dans Dijon sous une rabasse soudaine qui vida les trottoirs de ses piétons.
La vieille rue des forges nous plongea subitement dans une atmosphère toute médiévale où Charles le Téméraire risquait d'apparaître d'un instant à l'autre à quelque borgnotte.
Nous n'écoutions plus Oncle Hubert, son orfèvrerie, ses forges, ses toits de tuiles plates vernissées aux losanges multicolores...
Déjà les trois étages de la façade gothique de l'église Notre-Dame nous écrasaient de toute leur hauteur d'où grimaçaient cinquante gargouilles inquiétantes jusqu'à ce qu'Oncle Hubert nous rassure quant à leur caractère purement décoratif.
Quiconque n'a jamais vu un jacquemart en action ne peut imaginer la magie d'un tel spectacle.

Un jacquemart est un automate de bois ou de métal qui s'anime pour sonner les heures sur la cloche d'un campanile.
On raconte qu'un jour que notre jacquemart dijonnais s'ennuyait, il oublia de sonner. On eut alors l'idée de lui offrir une femme, Jacquotte - courte jupe et chapeau en galette - pour l'aider à sonner les heures puis vinrent plus tard les enfants Jacquelinet qui sonne les demies et Jacquelinette les quarts d'heure.
Les présentations étant faites, il était dix heures pétantes et Jacquemart et son épouse s'animèrent pour notre plus grande joie.
Voir et entendre sonner dix coups était loin de nous satisfaire et Oncle Hubert comprit qu'il allait devoir patienter un quart d'heure afin d'assister au ballet des enfants.
Il nous abreuva de nouveaux détails, expliquant comment Philippe le Hardi rapporta “notre” jacquemart après sa victoire sur les Flamands en 1382...

Nos trépignements d'impatience encouragèrent Oncle Hubert à continuer en nous récitant par coeur ces vers du chanoine-maire Kir qui donna son nom au fameux blanc-cassis:

Je suis en haut toujours de garde
Humant le bon vin, la moutarde
Et de minuit jusqu'à midi,
Tout en fumant une bouffarde,
Je sonne hardi-petit, hardi”

Autour de nous les curieux applaudissaient, certains même l'ayant pris pour un guide touristique mettaient la main à la poche.
On s'est payé une bonne tranche de rigolade et quelques unes de pain d'épice aussi quand Jacquelinet et Jacquelinette sont enfin entrés en action.
La sonnerie du quart d'heure n'est qu'une formalité mais on eut le temps d'apercevoir le p'tiot et la p'tiote dans leurs oeuvres.

Quand j'serai grand, j'ferai Jacqu'mart” déclara le petit cousin.
Vindieu, une vocation était née !

Parait qu'ceux d'la place saint Marc à Venise sont plus grands” osa un touriste.
Les cousins et moi, on a un regard spécial pour ça, celui qu'on réserve aux cul-terreux, à ceux qui sont pas d'cheu nous.
Oncle Hubert quitta alors son costume de guide touristique, remercia les badauds et nous annonça la prochaine réjouissance:

On va miger (manger) au buffet de la Gare!”
On a jarté d'là, d'autant qu'une nouvelle rabasse se précisait.

Dis nononque, comment qu'y font les Jacquemarts pour pas rouiller?” demanda le petit cousin.
Heureusement la pluie qui redoublait nous évita un cours magistral de l'influence des oxydes hydratés sur le chapeau d'la Jacquotte.
On allait finir gaugés en arrivant au buffet.

Pour la suite, veuillez vous reporter à mon blog … Article « Cancoillotte et Trou du Cru » .

 

10 octobre 2020

Le Jaquemart de Dijon (Lecrilibriste)


À Notre Dame de Dijon
Y'a un Jacquemart de renom
qui chaque heure, tant se tape la cloche
au même endroit, du même côté
que la cloche en est toute fêlée
Les dijonnais tout attristés
se dirent qu'il fallait le marier
Ils lui grimpèrent une Jacotte
pour l'aider à se taper la cloche
« une fois toi, une fois moi
une pour le p' tit frère François »
Mais d' petit frère, y'en avait pas
fallait remédier à tout ça ...
Un enfant, deux, peut-être
Jacquelinot, Jacquelinotte
on leur offrit le choix du roy
Et pour apprendre à travailler
Jacquelinot  la demi heure devrait taper
Et Jacquelinotte le quart d'heure marquer
Mais il arriva qu'un beau soir
de nuit, de vent et de brouillard
de jacker ils en ont eu marre
Et pour faire une petite farce
comme tout gamin un peu diable
de leur tâche ils inversent les rôles
Jacquelinot tape le quart d'heure
 Jacquelinotte la demi heure
Les parents totalement perturbés
ne sachant  à quel saint se vouer
perdent carrément la boussole
et Jacquemart se met à sonner
et Jacquette se met à taper
l'un l'heure d'hiver, l'autre l'heure d'été
le trouble en est considérable
croyant l'apocalypse arriver
les gens se ruent vers le clocher
Le chanoine Kir perturbé
pour un peu se réconforter
un petit peu se rassurer
et un peu en secret oser
met du cassis dans son vin de messe
Son sermon en est fort prisé
et  les dijonnais désormais
 rappliquent tous à la messe
Depuis ce jour inconcevable
où le temps s'est mis à courir
le Jacquemart fut réparé
l'on ne garda de cette soirée que le souvenir,
mais du bon chanoine, on garda le Kir.

10 octobre 2020

Arrêter le temps, (maryline18)

 

Pour ratrapper le temps, il faut partir à temps.

Tout le monde pense qu'il faut courir...

Mais moi, je passe mon temps à leur dire :

_" Rien ne sert de courir, il faut partir à temps. "

On ne ratrappe jamais, hélas le temps perdu...

Il m'arrive, comme tout-à-chacun, d'être dépassée par le temps mais lundi j'en ai eu marre...

Je suis allée décrocher le Jacquemart et je l'ai enfermé dans le placard.

_"Bien fait ! Il ne pourra plus sonner les quarts".

Toutes les demi-heure, je lui colle une baigne, ou un marron, ou une châtaigne !

Je vous le dis, il passe un sale quart- d'heure !

Ce matin, je l'avoue, il m'a fait peur. L'espace d'une minute, j'ai cru qu'il était mort ! J'ai pas hésité une seconde, j'l'ai secoué :

_"Lève-toi, c'est l'heure !" Que j'lui ai dit ! J'ai ri !...

Il a sursauté et s'est étiré. Quand le temps s'étire, ça n'en finit plus...

_"Meester Jacquemart, Meester Jacquemort...à mon gaillard, tu t'crois le plus fort !?"

Depuis lundi, il est ...lundi !

Tuer le temps, c'est un sacré défi ! Entre deux roustes, il m'interpelle.

_"Je n't'ai pas sonner !", que j'lui réponds...pleine de fiel, et puis je croque dans ma tartine de miel.

_"Le temps c'est de l'argent !", crie-t-il vexé.

_"Je vais te réduire en pièces, tu l'auras pas volé ! Réponds-je.

_"Pourquoi ? Ta bourse est vide ?", ironise-t-il, à moitié effondré...

En trois temps, trois mouvements, je te l'ai fait valser !

 

Il s'est redressé, un marteau dans la main en hurlant :

_" Quoi, ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule !?

 

 

C'est vrai qu'avec le temps, va, tout fout l'camp...

 

Oh ! et puis, j'abandonne...tuer le temps, ça me prend trop de temps...

 

10 octobre 2020

Sarah en a marre du jacquemart (Kate)

 

Dans la famille Mart, le père Jacques lui casse les oreilles toutes les heures à coups de marteau, et vas-y que j'te tape ! Un quart d'heure après la mère Jacqueline prend la suite et c'est le tour du Jacquelinet, le fils, avant qu'un quart d'heure après la Jacquelinette, la fille, lui crève aussi aimablement les tympans !

La vie de Sarah, oui, Sarah du Centre-Ville-Historique (SDCVH, pour ses collègues) est devenue un découpage en quarts d'heure alors que certains de ses amis peuvent méditer une heure entière, voire toute la journée...

Pourtant, le manège de cette famille qui tourne et qui tape avec une régularité sans faille force l'admiration et les gens viennent de loin pour les voir à l'oeuvre.

Après une nécessaire consultation ORL, et une visite à sa cousine Marianne (MDCVH), Sarah est finalement venue habiter près d'un jacquemart discret et mythologique qu'on n'entend pas, il s'est tu !

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Victoire : un lieu paisible et agréable du centre ville historique (le plateau central), enfin !

Mais c'était sans compter sur la prolifération des bars et des fêtards s'y alcoolisant tous les soirs avec force tintamarre.

Sarah en a marre des bars, regrette son jacquemart... et finalement décide d'aller se reposer quelques temps dans le berceau de sa famille du Centre-Ville-Historique !

(photo de l'auteur)

 

 

10 octobre 2020

En Avignon (Yvanne)


Mon Jacquemart et sa Jaquote conversent dans la tour surmontée d'un campanile, place de l'Horloge en Avignon. Comme dans chaque couple il y a parfois des disputes. Il se trouve que l'expression « ce que femme veut... » ne se vérifie pas toujours. Voici l'exception qui confirme la règle puisque, à ma connaissance, ils n'ont, à ce jour, jamais quitté leur beffroi.

    - Tu as mis ton chapeau-cloche mon Jacqueminet ?
    - Voyons Jaquote ! Regarde mieux : il s'agit d'un casque !
    - Oh, tu sais, je ne vois pas une grosse différence entre un chapeau et un casque. Et d'ailleurs, pourquoi portes-tu ce couvre-chef ?
    - Les pigeons, ma mie. Les pigeons. Ils trouvent plaisant sans doute de me chier sur la tête toute la journée. Ils me saoulent.
    - Je te comprends. Et si on partait mon Jacqueminet ? On pourrait déménager à la cloche de bois. Ni vu, ni connu, je t'embrouille.
    - Tu en as de bonnes ma Jaquote ! Et qui sonnera les cloches ? C'est mon travail.
    - Ton travail.  C'est toujours le même son de cloche. Et moi alors ? Tu penses à moi quelquefois ? Tu ne m'aimes pas voilà tout.
    - Je n'ai pas envie de me faire sonner les cloches par ce foutu sacristain bossu. Il me déteste. Je ne comprends pas pourquoi. Peut-être veut-il ma place.
    - Et bien voilà mon Jacqueminet. Cède-la lui. Juste pour cet après midi. Il sera ravi et nous, nous irons nous taper la cloche ce soir. C'est oui ? C'est oui. Fabuleux !
    - Comme tu y vas ma mie ! Il ne faut pas acheter la cloche avant la vache.
    - Je t'en prie mon Jacqueminet ! J'ai tellement envie d'une bonne omelette aux truffes !
    - Ben y a quelque chose qui cloche ma Jaquote...
    - Allons bon. Et quoi donc ?
    - Ma jambe droite, là. Elle se pourrit. Ce bois de figuier ne résiste pas à la pluie quand elle vient du Nord. Je crains de ne pouvoir marcher.
    - C'est pas grave du tout. Tu iras à cloche-pied. Et puis je te tiendrai le bras. Regarde, j'ai tout prévu : j'ai mis ma belle casaque jaune et j'ai cueilli une rose pour mettre dans mes cheveux. Tu ne me trouves pas jolie ?
    - Oh si ma mie. Tu es magnifique. Encore plus que la fée Clochette. Mais je ne crois pas que je puisse abandonner mon poste. N'y pense plus.
    - Allez Jaqueminet ! Fais-le pour moi. Rien qu'une fois. Je t'en supplie.
    - Non, ma mie. Ce n'est vraiment pas possible. Et que ferons-nous si je ne retrouve pas ma place ? Y as-tu songé un instant ?  Veux-tu que nous soyons ensuite, toi et moi de la cloche ?
    - Oh et puis, j'en ai assez. Tu me donnes le bourdon tiens. Marre que tu me mettes sous cloche. Cloche toi-même !
      

10 octobre 2020

Le jacquemart de la ville (TOKYO)


Le jacquemart de la ville s’était brutalement arrêté vers 2h du matin.

 

 Le système s’était mis à partir en cacahouète. Le jacquemart avait pris la place du seul homme blanc en qui les indiens avaient confiance.

On appelait ça le progrès. Toutes les heures n’étaient plus perdues. Les patrons les comptaient minutieusement.

A cette époque le prix du temps perdu n’était pas exorbitant mais l’arrivée du jacquemart dans la ville avait changé la donne

 

Alors quand l’horloge divine fut en panne ce fut pire qu’un crash boursier.

Nous sommes moralement obligés d’avertir les autorités disaient les uns.

La crucifixion de notre seigneur ne peut pas être un jour comme les autres.

Comment rassembler les pèlerins si nous n’avons plus d’heure disaient les autres.

Le bon temps ne faisait que commencer pourtant.

 Je savais quelque chose que les autres ne savaient pas.

 

Le temps nous appartenait. Tout le monde se mettait à faire la girouette. On savait plus par quelle porte du temps il nous fallait regarder. Les abrutis, les fauchés et les anxieux étaient aux anges.

On avait tous perdu l’esprit. Il me restait bien un carnet de rendez vous mais sans le jaquemart impossible d’en honorer un seul. On devenait tous des couche-tard faute d’être des lève-tôt.

 

Tous les étudiant s’entrainaient à se lever tôt, aux alentours de cinq heures c’est-à-dire au chant du coq pour arriver à l’université 3 heures approximativement après.

Il fut un temps où tout le monde avait une passion pour la ponctualité. Alors que mon être tout entier baignait dans une sérénité bouddhique.

Ma bonne fée croisa mon chemin et me dit façon Segala si tu n’as pas une Rolex au poignet tu vas rater ta vie.

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C’était comme si j’avais piqué un fard. Munie de ce bracelet scintillant, horloge miniature scintillante, ni en parchemin ni en papyrus que diable. Cette rolex comme l’avait nommée ma divine fée semblait être entourée d’une aura.

 

Toutes les quatre secondes la montre me bipait.

J’ai un pressentiment me dit-elle.

Tu vas rencontrer dans exactement une heure l’homme de ta vie.

 Tiens-toi prête.

 Mais enfin ce n’est pas possible je suis encore en pyjama ; je vais Peter une durite si tu m’annonces des choses comme ça.

Mon scooter est en pièces détachées excuse-moi je ne peux pas croiser quelqu’un en ce moment je reste au lit.

 Le temps qu’on le connaisse ou pas ne fait rien à l’affaire quand on n’est pas prête on n’est pas prête.

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10 octobre 2020

Cette fois-ci, c'est pas de ma faute (Walrus)

 
Enfin, pas totalement...

Comme l'autre vendredi j'avais l'air pensif devant mon ordinateur,  mon épouse m'a demandé ce qui me tarabustait.

"Je cherche un mot bien senti qui débute par un j" lui avais-je répondu.

"Jacquemart"* me suggéra-t-elle alors. Et voilà pourquoi, selon la tradition, votre fille est muette et moi non coupable.

Le plus proche représentant connu de moi de ce genre de mécanique (si l'on veut bien oublier le défilé de petits personnages animés de la façade de la Bibilothèque Nationale de Belgique au Mont des Arts dans ma bonne ville) c'est celui accroché à la tour de la collégiale Sainte Gertrude de Nivelles en Brabant Wallon.

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Il s'appelle, comme par hasard, "Jean de Nivelles" (Djan d'Nivèle en jactance locale, souvent réduit à un amical "Djan-Djan").

Et moi, Jean de Nivelles, ça m'évoque immédiatement le sixième couplet de la chanson "Cadet Rousselle" où le chien du dit Jean s'enfuit quand on l'appelle.

Curieux du lien pouvant bien unir les deux personnages (Cadet Rousselle et Jean de Nivelles donc), j'ai décidé, à l'instar de Kate** de creuser un peu la question...

Et vous savez quoi ? On en apprend de belles en creusant !

Ce Jean de Nivelles n'est autre que Jean III de Montmorency déshérité par son père pour avoir refusé de soutenir le roi de France (Louis XI) dans sa lutte contre le duc de Bourgogne (Charles le Téméraire) et qui, suite à cela, avait dû se réfugier dans son fief de Nevele hérité de sa mère.

Nevele, c'est un patelin flamand à l'ouest de Gand. Les Français ont déformé ce nom en Nivelle d'où, par erreur, Jean de Nivelles.

Pour corser les affaires, si l'on imagine bien qu'un seigneur de cette époque avait forcément des chiens et que les paroles de la chanson laissent penser que parmi ceux-ci il y en avait un qui se tirait quand on l'appelait, c'est faux!

Le chien en question, c'est Jean lui-même dont le refus de guerroyer pour Louis XI a fait chanter par les Français "Ce chien de Jean de Nivelle qui s'enfuit quand on l'appelle !"

Je me demande combien d'Aclots (c'est le nom des Nivellois) savent que leur Djan-Djan n'a rien à voir avec leur patelin, eux qui chantent :

vive Djan-Djan, vive Djan-Djan
c’èst l’pus vî ome dè Nivèle
vive Djan-Djan, vive Djan-Djan
c’èst l’pu vî d’nos-abitants

 C'est fou ce qu'on peut se tromper !

 

 

* En réalité, je l'ai appris plus tard, en bonne régente ménagère, elle pensait au style de tissage Jacquard. Pourquoi a-t-elle dit jacqemart ? Peut-être par association avec braquemart, bien que ce genre d'alliance soit plutôt le genre de Vegas que le sien, mais les circonvolutions de l'esprit féminin me sont impénétrables...

** C'est la seule astuce que j'aie trouvée pour introduire dans ce billet Kate à qui j'avais promis mon avis sur le bouquin de John Le Carré qu'elle mentionnait la semaine dernière. C'est la première fois que je lis cet auteur. Son "Retour de Service" est très agréable à lire, plus en tout cas que "Les Furtifs" d'Alain Damasio dont j'avais entendu parler à la radio. Faudra que j'arrête de charger tout et n'importe quoi sur cette liseuse...

10 octobre 2020

Le Bonhomme Jacquemart (Pascal)


Au début du XVème siècle, comme beaucoup d’autres villes, Romans voulut se doter d’une horloge publique. Naturellement, en la rehaussant de plusieurs mètres, on choisit la tour de la forteresse pour cette implantation.
On allait enfin pouvoir lire l’heure à chacun des moments de la journée. Romans allait vivre au rythme des heures entreprenantes, pendant cet emploi du temps de tic-tac. Simplement, en tournant la tête vers le cadran, on saurait à la minute près quelle heure il serait. Les gamins allaient apprendre l’heure en les comptant et les anciens les occuperaient en justifiant leurs habitudes. « Il est et un quart ! », « C’est l’heure du bain ! », « Il est la demie ! », « C’est l’heure de l’apéro ! », « C’est midi ! », « Bon appétit ! », « Tu peux sortir ton pain du four !... », « J’attends moins le quart !... », « Mais ce n’est pas l’horloge qui vient de sonner ?... », « Je suis en retard !... » Notre ville allait vivre sous le joug de l’exactitude du Temps. Nous allions entrer dans un emploi du temps aux séquences journalières implacables.
Réfractaires, les ouvriers regarderaient le cadran de l’horloge jusqu’à la dernière seconde pour reculer l’échéance du boulot et les patrons râleraient en les attendant devant leurs usines. On allait comparer les angélus du voisinage avec celui de la tour. Religieux et laïques allaient s’affronter par cloches interposées et on se demanderait qui est en avance et qui est en retard. Plus tard, les culs-bénits régleraient leurs montres à gousset à l’appel de l’église, les païens et les parpaillots, leurs tocantes, à l’heure de l’horloge publique.
Bien sûr, les vieux n’en voulaient pas de cette invention du diable ! Ils continueraient de regarder le soleil, sa chaleur, ses inclinaisons, ses effets d’éclairage, ses courses d’ombres, en fuyant cette modernité tapageuse ! Les ressorts, les contrepoids, les balanciers et autres pignons baladeurs, mais ce n’était que machine infernale !... Tous les cadrans solaires de la ville en prendraient un sérieux coup dans l’aile…

La ville partit chercher un metteur au point à la précision suisse ! Tu parles, ce n’est pas donné, les experts en horlogerie, surtout s’ils sont helvètes ! L’heure des hommes a un coût ; heures, minutes et secondes, c’est or, argent et bronze.
Originaire de Fribourg, le Pierre Cudrifin, le fameux metteur au point de chez tic-tac, il réclamait ses six cents florins d’or pour réaliser son œuvre ! Mieux aurait valu lui acheter quelques fromages des alpages, du chocolat de ses vaches bleues ou même des edelweiss par bottes de douze ! Six cents florins d’or ?!... Une vraie fortune !... De quoi nourrir cent familles de tanneurs des bords de la Martinette pendant mille ans !

Bref, le pognon, on ne l’avait pas. Nous, on voulait l’heure mais on n’avait pas l’or. On pouvait le payer en godasses, en pognes, en ravioles, en tommes mais, lui, il voulait du sonnant et du trébuchant. Les suisses, c’est toute une confrérie d’horlogers et de banquiers ! Même poliment, si vous leur demandez l’heure, ils vous répondent en donnant leurs numéros de compte chez UBS !
Après des tergiversations qui durèrent jusqu’à point d’heure, pas con, le neutre intéressé, il reprit ses billes et son automate brinquebalant aux savants pilonnages temporels. Et puis, il n’avait qu’à aller se faire voir, lui et son batteur d’opérette ! On saurait se débrouiller sans ses aiguilles de tricoteur du Temps !

Mine de rien, à Romans, on était dans la merde et encore incultes du Temps qui passe. Les gosses ne savaient toujours pas compter, les vieux se moquaient et les ouvriers arrivaient en retard à l’usine… Seules, les cloches des églises avaient des tintements allègres, enjoués, heureux, moqueurs…
C’était bien beau, tout ça, mais maintenant, qui allait s’occuper de marteler les heures ?... Nous, les fiers romanais, notre jugeote est à plusieurs étages, à plusieurs embouts, c’est notre couteau suisse !  On phosphora pendant des conseils municipaux et très vite l’idée jaillit. On ferait une petite annonce, un avis de recrutement… Devant la mairie, sur tous les platanes des places et les murs de la cité, on put voir affiché cette singulière offre d’emploi :

« La ville de Romans cherche un solide marteleur de cloche, sachant compter jusqu’à douze et insensible au vertige. Emploi sous abri, travail de nuit, bonne robustesse et sobriété exigées. Le marteau est fourni par la ville, temps libre entre les heures, les demies et les quarts. Tenue correcte exigée. Prévoir un bel habit, un costume d’époque propre et pimpant, justifiant le siècle d’appartenance. Exonéré de la taille et de la gabelle, levers et couchers de soleil assurés, il devra s’acquitter de son office du Temps avec une grande énergie et une ponctualité irréprochable. »

Bien sûr, il en vint des campagnes et des vallées, de tout le canton et des collines ; tous voulaient se taper la cloche avec ses avantages… Marteleurs mélomanes, ferronniers, bûcherons, du tempo à l’enclume jusqu’à la cognée, ils avaient tous postulé. Il fallait élaguer…
L’un ne savait pas compter, on ne pouvait pas compter sur l’autre, le tournis de celui-ci, la peur de la solitude de l’autre, et comment payerait-on les heures supplémentaires du changement d’heure légale, à quel âge sonnerait la retraite, est-ce qu’on avait droit au litron de pinard aux heures les plus froides de l’hiver, est-ce qu’un cache-nez réglementaire était prévu à la dotation vestimentaire, les terribles nuits de vent du Nord ?
Avec un automate, on n’aurait pas eu toutes ces questions d’ordre syndical à régler ! Un peu de graisse, de peinture, des bons contrepoids et le tour était joué, s’écrièrent les consuls en place !...

C’est un revenant de mer, peut-être un ancien galérien, un marin d’antipodes, ou un bateleur sur l’Isère, qui a saisi l’opportunité. Il avait décroché la timbale ; il avait l’allant de celui qui veut le job. Au garde-à-vous, dans son uniforme de belle prestance, il passa toutes les épreuves du questionnaire avec succès. Il savait compter, il était patient, il était ponctuel, taciturne mais efficace. Sur l’heure, il fut mis à l’essai et, donc, le fameux 2 mars 1429, il prenait ses fonctions…  

L’altitude, la solitude, le blizzard, la bise, les bizets, le brouillard, n’avaient pas d’incidence sur ses capacités à proclamer les heures du jour et de la nuit. Je crois qu’il appréciait la tranquillité de l’ermitage, loin de la cacophonie et des troubles des hommes.

D’en bas, on pouvait voir son air un peu ravi, un peu halluciné, ses yeux dans le hasard, les moustaches aux quatre vents. Sous son chapeau officiel, il martelait la cloche avec zèle. Il mettait tellement d’ardeur à l’ouvrage qu’il était en avance sur tous les clochers des églises environnantes ! Il était le Jacques Bonhomme supportant les corvées de l’heure sans jamais se plaindre. En bas, les badauds se moquaient en regardant ses couleurs de perroquet !...

« Hé Bonhomme ?!... Qu’est-ce que tu fous là-haut ?... Tu comptes les étoiles ?... » « Tu sors ce soir ?... » « T’as rendez-vous avec la lune ?... » « Baisse la tête, t’auras l’air d’un sonneur !... » « Hé, frère Jacques, c’est l’heure de sonner les mâtines !... » « Là-dessus, tu vois Montmartre ?... »
Il ne descendait jamais de son perchoir ; il vivait de l’air du temps. Au printemps, il capturait les effluves des premières fleurs ; en été, son uniforme doré était l’attraction de l’horloge publique. L’automne le distrayait avec les feuillages des platanes aux tons roux et chamarrés courant sur les trottoirs. Il y avait même des feuilles étourdies de valse qui venaient le rejoindre dans sa guérite de carillonneur. Sa célérité à la tâche n’avait d’égale que sa ponctualité coutumière. Il faisait foi. « Il est quatre heures !... » « T’es sûr ?... » « C’est le Bonhomme Jacquemart qui l’a dit !... » « Ha, ben alors… » L’hiver, il retardait un peu les heures de l’après-midi pour que les enfants jouent plus longtemps avec la neige des places.

Un jour d’orage, il fut frappé par la foudre avec une telle violence qu’on crut qu’il avait déserté la cime de son clocher. Après la dissipation de l’épaisse fumée de l’explosion, il était toujours là, encore plus resplendissant ! Son uniforme étincelait de mille brasillements multicolores ! Il était fringant comme un Volontaire de la première heure ! Personne n’aurait pu le déloger de son office de marteleur ! Le Ciel l’avait… canonisé, la ville l’avait adopté. Immortel, il était devenu l’habile statue musicienne, le chantre des heures romanaises, l’Ami qu’on vient visiter en premier au retour d’un lointain voyage. Avec lui, le Temps prenait de la valeur…

Pourtant, un jour, il perdit la tête. On dit que c’est à cause d’une révolution, d’une de ces fantaisies humaines qui consistent à raccourcir la bille de tous ceux qui ne sont pas dans le rang. Moi, je crois plutôt que c’est à cause d’une belle, trop bien cachée derrière son ombrelle. Sur sa figure, roulant sur le sol, on voyait sa moustache frisée comme s’il l’avait tressée, entre ses doigts passionnés, pendant un languissement d’altitude. Avec quelques sermons laïques et des discours de calotin, on lui remit la tête sur les épaules avec les fastes dus à sa hauteur et une grue bien utile.

A l’époque, il était revenu à la charge, le petit suisse ! Il réclamait son dû !... « Oui, moi, j’ai fait tout le boulot ou quoi ! J’en suis de mon porte-monnaie ou quoi ! Vous n’avez pas le droit ou quoi ! Je vais porter cette affaire devant les tribunaux ou quoi !... »
Il regimbait, le Fribourg’s man ! *Il montait les tours !... Nos consuls ont objecté, quant au prix exorbitant de son automate, vu qu’on avait dépêché le nôtre sous le campanile.
Ils ont refait leurs comptes de florins ; additions pour l’un, soustractions pour les autres. Enfin, ils sont tombés d’accord sur cinq cents florins plus un octroi sur les vins et les denrées.

Voilà, vous connaissez l’histoire légendaire de notre Bonhomme Jacquemart ; celui qui nous assure ses coups de marteleur avec un grand courage et une régularité de métronome consciencieux. Ressentez-vous ces vibrations quand il s’active à nous donner l’heure ? De l’échine jusqu’aux talons, il me court toujours quelques frissons d’empathie médiévale quand je lui rends visite pendant ses heures de grande astreinte.

Des armées défilent au pas des fanfares, des danseurs gambillent aux rengaines des flonflons, des mélomanes s’extasient aux œuvres des grands orchestres. Lui, sur sa partition, et avec une seule note accordée et répétée au Temps, on sait la sortie de l’école, la pause cigarette, le bus de dix-sept heures, l’ouverture de telle devanture, la rentrée du lycée, le claquement des volets de celui-ci, la sortie du chien de celui-là, et tous ces petits détails de la vie romanaise qui cadencent l’ordinaire. Mesdames, ne lui faites pas tourner la tête ; il serait bien capable d’encore… la mettre à vos pieds…  

jacquemart-bonhomme



10 octobre 2020

Les automates par bongopinot

b


Un Jacquemart fait de bois
Tape tape sur une cloche
Toutes les heures avec foi
Pas à pas je me rapproche

Et il frappe avec son marteau
Avec ardeur le jour et la nuit
Qu’il fasse mauvais ou beau
Et moi je l’admire sans bruit

Et tout s’arrête il attend son moment
Pour nous montrer que le temps passe
 Pour jouer son concerto époustouflant
Et moi de l’écouter jamais je ne me lasse

Et soudain les demis et les quarts
Un autre Jacquemart se met à cogner
Sans même une seconde de retard
Sur sa petite cloche tant aimée

3 octobre 2020

Défi #632


Frappons un grand coup !

Jacquemart

 

6321

3 octobre 2020

Se sont tirés de l'embrouillamini ?

3 octobre 2020

IMBROGLIO (Laura)

 

Imbroglio: intrigue qu'on trouve au théâtre[1], dans le scenario

Mêlant des larmes, des rires, des cris, du bruit et des trémolos

Bus comme du petit lait[2] par des spectateurs en mal de brio.

Rien n'a été aussi stable dans ma vie que le goût des imbroglios

Orchestrés par les scénaristes des soap que j'aime: intello,

Gaga de feuilletons  moqués par les hypocrites et les bobos.

Lire avec la télé en toile de fond: l'amant dans le placard, solo

Intéressée par tout et pourquoi pas aussi les imbroglio?

Oublier le politiquement correct, nager contre l'eau.

 


[2] https://www.expressio.fr/expressions/boire-du-petit-lait: j'ai un peu dévoyé cette expression

 

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