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Le défi du samedi
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21 septembre 2019

La partie de pétanque de mon grand-père (Laura)

 

« Bon, alors! Tu vises? Ou tu pointes? »

Cette apostrophe dans son rêve venait de réveiller Cannelle en sursaut et pour une fois elle se souvenait très bien du lieu, des personnages et de ce qui se passait dans son rêve. C’était sur la place d’un petit village du Vaucluse dont son grand-père était originaire. Et c ‘était lui qui jouait une partie de pétanque imaginaire avec des membres de sa famille que Cannelle ne connaissait pas. Elle pouvait imaginer le paysage car elle était allée dans le Vaucluse sur les traces de son grand-père. Quant à la partie de pétanque, elle n’en avait qu’une petite expérience et c’est surtout par la littérature ou le cinéma qu’elle avait rêvé cette scène.

Son grand-père lui était très net dans son souvenir car elle avait déjà 11 ans à sa mort.

 

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21 septembre 2019

Histoire géo sciences techno sport littérature latin grec musique sport... éducation civique ? (Kate)

Histoire géo sciences techno sport littérature latin grec dessin musique sport... éducation civique ?

BB-gag-petanque A 2

De Boule à Bill

Du Nord au Midi

"Une partie de pétanque

Ça fait plaisir

Tu la vises et tu la manques..."

Marseille 1

Le Tour de Gaule d'Astérix

A des saveurs d'anis

Marseille 2

Populaire pétanque

Nous emporte au paradis

Marseille 3

Au pays de Marius et Fanny

Et de la manille aussi

BB-gag-petanque B 2

 

21 septembre 2019

On lance un goder ! (Joe Krapov)

Nous autres, gens du Nord, nous avons des connaissances en matière de ducasse, de combat d’ côs, de coulons et même de wassingues mais cet objet-là ne relève pas, comme les précédents, de la partie de plaisir.

Nous autres, gens du Nord, nous savons bien que les Bretons ont des chapeaux ronds, les Parigots des têtes de veaux et les Marseillais  la canebière, l’O.M., le Mistral qui rend branque, les calanques, la pétanque et une sardine qui bouche leur port.

Grâce aux chansons qui circulent jusqu’à chez nous, nous connaissons même du vocabulaire méridional que nous ne comprenons qu’à peine : le pailleux, l’intégrale, la matérielle...

Ca a l’air aussi compliqué que le jeu d’échecs, la pétanque !

Surtout il y a – il y a avait -«On lance un goder qui tourne dans l’air».

Mais qu’est-ce que c’est que ce goder ?

Eh bien figurez-vous que ça pourrait très bien être une pièce de monnaie de chez nous, les gens du Nord, qui aurait roulé tout le long de la nationale sept et aurait été ramassée chez César, Marius et Fanny ! Quelle dégringopagnolade !

Je lis en effet ici (http://www.languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=14017) :

Hypothèse de la pièce de monnaie.
Serait-ce la déformation de l'anglais guilder, de l'allemand Gulden ou du flamand gulden, qui désignent le florin ? (cf. gold, or).
Aux Pays bas après 1816, le florin portait sur son listel le texte «God zij met ons» (Dieu soit avec nous). Goder serait-il dérivé de God avec une influence de gulden ?

Merci chers philologues et merci cher oncle Walrus ! Grâce à ton mot «pétanque» ce soir je dormirai moins bête !
 

21 septembre 2019

Une partie de pétanque par bongopinot

b

 

C’est l’effervescence au village

C’est parti pour le tournoi de pétanque

Enfants Ado adulte et le grand-âge

Tout le monde est là personne ne se planque

 

On se rejoint dans la cour de l’école primaire

Les équipes sont formées et bien entraînées

Le petit discours de monsieur le maire

Et le coup d’envoi est enfin donné

 

C’est parti pour deux jours de franche rigolade

Les boules s’entrechoquent sous les cris les rires

Sous le soleil les enfants dégustent leurs orangeades

Dans une ambiance festive dans ce hameau fleuri

 

Un concours pour rassembler et pour s’amuser

Tous les ans avant la rentrée tout le monde se réunit

Et ça tire et ça pointe et on trinque en toute amitié

On oublie les tracas le quotidien et tous les soucis

 

Dans un bourg tout joli il y a ma famille

Je les retrouve pour passer de bons moments

Qu’il pleuve qu’il vente ou que le soleil brille

Pour tout l’or du monde je ne louperai ces instants

 

21 septembre 2019

Têter le pitchoun (Walrus)

 

Quand j'habitais le rez-de-chaussée de l'immeuble, j'avais une vue directe sur le chemin traversant la propriété et donc sur Fanny qui y promenait son chien.

Bien que même par grand vent elle ne dévoilât pas ses fesses (et pour cause : elle portait des pantalons), je ne pouvais m'empêcher d'évoquer à chacun de ses passages l'expression redoutée de tous les joueurs de boules (qu'ils pointent ou qu'ils tirent) : "Embrasser Fanny".

C'est que comme beaucoup de Belges, aussi étonnant que cela puisse parraître, j'ai été longtemps un acharné de pétanque.

Ça avait débuté lors de mes études secondaires : un mercredi après-midi nous nous étions rassemblés chez moi avec quelques condisciples et l'un d'entre eux avait amené des boules de pétanque. Comme j'habitais dans l'enceinte d'une centrale thermique, nous avons commencé par jouer dans la cour en cendrée, ce n'est pas la place qui manquait. Et nous avons fini par jouer dans la voie de chemin de fer, c'était marrant de lancer au jugé, le but étant caché entre les traverses en bois.

J'y ai rejoué beaucoup au début de ma carrière professionnelle et je n'ai même pas dû m'inscrire à un club : sur le site de mon travail, il y avait un espace regroupant six terrains de pétanque et nous y organisions des tournois pendant l'heure de table.

La triplette dont je faisais partie était toujours très bien placée dans ces compétitions. C'est que nous avions un tireur hors pair. Il s'appelait Léon, un enfant des Marolles et ancien joueur de foot de l'Union Saint-Gilloise. Comble, bien qu'il ne ratât qu'exceptionnellement ses tirs qui se terminaient régulièrement par un carreau, il avait une particularité étonnante pour un tireur : il était borgne ! Moi, je me défendais plutôt bien dans le placement sur ces surfaces un brin torturées.

Ces terrains ont fini par disparaître : on y a construit un centre de documentation.

Depuis lors j'ai continué d'y jouer régulièrement en vacances et, quand j'étais chef d'Unité chez les Scouts, nous avons même organisé un tournoi avec le staff et les parents (plus le barbecue qui va avec, bien sûr).

La dernière fois que j'y ai joué, c'était l'année où notre fils avait emmené toute la famille en Angleterre à l'occasion de nos septante ans. C'est lui qui avait récupéré les neuf paires de boules lors de notre avant-dernier déménagement.

Si, j'ai une photo, pourquoi ?

 

120413-0048

Vous ne voyez pas le pitchoun ? Ben cliquez !

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21 septembre 2019

La pétanque (TOKYO)


Mocassins à pampille ou richelieu noir c’est qu’on ne rigole pas à Saint-Paul de Vence le samedi soir sur la place des pétanqueurs.

Ils sont tous là, acteurs cinéastes. Ce look sent à mille lieux le contrôle fiscal.

Ce n’est pas comme mon tonton qui tous les hivers se frappe une partie alors qu’il fait -1° !!

J’aimerais leur dire, venez ici en basket et sans ceinture, cela vous évitera d’avoir l’air ridicule à la fouille, car on vous enlèvera tout ce qui est susceptible de vous faire mal. Quand vous irez à la santé !!

Il n’y a rien de plus humiliant de voir mon tonton se retenir le pantalon d’une main et tirer de l’autre. Mais quand il tire mon tonton, il sait leur mettre un genou à terre à tous ses milliardaires. 

v

Je sais on m’a rebaptisé Saint-Just aux petits pieds. Je rêve d’un monde égalitaire sans tricheur.

Ils ont l’air si soucieux de leurs allures, toujours bronzés.

Cependant l’alignement des planètes heu !! Des boules de pétanque n’a pas été rectiligne cet été. En coulisse les couteaux se sont aiguisés et les gens du cru ont décidé de les faire fanny.

Par Jésus-Christ en chemise brodée fallait les voir se prendre la raclée du siècle.

Ils avaient tous sorti leur tabac à chiquer les vieux, les porches flambant neufs ressemblaient à des tuiles après une tornade tant s’annonçait la déculotté du siècle.

On aurait dit soudain qu’ils avaient tous grandi à Harlem, les jurons fusaient, fuck, fuck fuck . Cette langue plaisait à l’équipe adverse qui y voyait le pendant de leur langue indigène. Tonton était en train de les envoyer dans un pot de chambre.

Vous ne pouvez plus tirer avantage de vos statuts d’artiste ici vos têtes vont commencer à tomber !!

On ne devinera pas à tel point cette victoire sur eux a bouleversé la pétanque ici.

Depuis tous les étés, ses grands vertébrés à sang froid, créé à l’image de Dieu se sont passé le mot et viennent chercher la grande humiliation.

Dans un crissement de pneu quand on a vu arriver Sean Connery en personne tonton n’y croyait pas.

La pétanque je sais c’est un sport marginal, mais reconnaissez que battre James bond, ce n’est pas donné d’emblée.

Mais pour battre tonton et ses cousins, il faut être un sacré poids lourd.

v2

Pour Sean ce fut la retraite en rase campagne avec sa casquette à l’envers et sa barbe de 9 jours. L’espoir venait de changer de camp .

Mon tonton c’est le héros de la pétanque ici.

14 septembre 2019

Défi #577


Pétanque

5772

Ben quoi ?
Ça vous fout les boules ?

14 septembre 2019

Nous ont parlé de leur obsession (What else ?)

14 septembre 2019

Obsédée par mes obsessions (Kate)

 

Obsédée par mes obsessions

Excédée par mes excès

Exaspérée

Par mes exaspérations

Perturbée

Par mes perturbations

Hallucinée

Par mes hallucinations

Déboussolée

Par la perte de certains boulons

                                                                                         Alors

J'écris

Pour nier mes obsessions

"Alors On Danse" - Stromae (D6bels)

Je danse

Pour alléger mes tensions

J'écoute des chansons

Pour obtenir quelque satisfaction

O polar

Je lis

Pour me glacer les sangs pour de bon

O cascade

Je me balade

Pour respirer l'air s'il est bon

O bridge

Je joue

En évitant d'en faire une OBSESSION !

14 septembre 2019

Obsédée, affirmatif [1] ! (Laura)

 

Si j'ai quoi affirmatif et quoi d'autre no comment
Si j'écris affirmatif quoi no comment

Des poèmes affirmatif des essais no comment
De l'érotique affirmatif pour quel âge ooh ooh ooh

 

Si j'ai quoi affirmatif et quoi d'autre no comment
Si j'aime affirmatif et qui no comment
Mon mari affirmatif et Nerval no comment
Baudelaire Truffaut affirmatif et Daho ooh ooh ooh

 

Si j'ai quoi affirmatif et quoi d'autre no comment
Si j'admire affirmatif  et quoi no comment
Des paysages affirmatif des villes no comment
Sans limites affirmatif excessive ooh ooh ooh

 

Si j'ai quoi affirmatif et quoi d'autre no comment
Si je lis affirmatif et quoi no comment
Des polars affirmatif des catalogues no comment
Obsédé affirmatif textuel ooh ooh ooh

 

Si j'ai quoi affirmatif et quoi d'autre no comment
Si je bouge affirmatif de la marche no comment
De la nage affirmatif de la danse no comment
De la gymnastique affirmatif en musique ooh ooh ooh

 

"Si j'ai quoi affirmatif et quoi d'autre no comment
Si j'aime ça affirmatif quel côté no comment
Peut importe affirmatif ce que je préfère no comment
Obsédé affirmatif sexuel ooh ooh ooh"

 

 

7 septembre 2019

14 septembre 2019

« Aie confiance crois en moi » (Lecrilibriste)


« Aie confiance crois en moi
Fais un somme sans méfiance
Je suis làààààààààààààààà… »
Sur ! C'est  Kaa …  Qui sssussssurre tout bas !

Médusée par ces cercles concentriques
qui se succèdent sans fin et qui plongent
qui plongent, qui plongent, qui plongent
 je plonge dans un vide extatique
Hallucinée par ce vertige
Yeux papillotants sous l'emprise

Est-ce un galet qui fait des ondes
dans une mer du bout du monde ?
Est-ce  une illusion vagabonde
Ou une béance immonde
Qui m'avale pour m'engloutir
Est-ce un « trou noir » de fin d'un monde ?
Comme ce  rêve berezina
où je tombais la tête en bas
en spirale,  tournant dans le noir
sans fin dans un vaste entonnoir !

Non !  Le bosssss s'est pris pour Kaa
Et je l'entend d'ici, rire : Ah ! Ah ! Ah !
Ils veulent un défi le ssssam'di  ? En voilà !
Après  leurs écrits poétiques
Essayons l' illusion d'optique
Pour voir ss'ils sssssuivront jusque là  !

14 septembre 2019

O comme obsédé! (Adrienne)

 

"Obsédé sexuel" disait le petit frère, qui avait le chic de rapporter de la cour de l'école - ou des réunions de louveteaux, dans ce cas-ci - les termes les plus choisis.

Parfois le père essayait mollement un "Tu sais au moins ce que ça veut dire?"

Parfois la mère s'insurgeait: "Arrête avec ça! C'est vulgaire!"

Peine perdue: il allait falloir d'autres tactiques.

Par exemple, s'attaquer au nerf de la guerre:

"Dorénavant, tu mettras un franc dans cette tirelire chaque fois que tu diras un vilain mot", dit la mère, qui avait dû trouver ce conseil dans son magazine féminin.

Mais au bout de quelques jours, quand il disait une grossièreté, la mère faisait la sourde oreille et le père continuait de lire son journal.

Peut-être que si on ne réagit plus, ça s'arrêtera tout seul? ont-ils dû penser.

 

 

14 septembre 2019

Quand je pense à Fernande... (Joe Krapov)

Quand je pense à Fernande

Avez-vous remarqué ? En français on est surtout obsédé par des mots de quatre lettres :

SEXE, MORT, FRIC…

De beaux exemples nous en sont donnés par Georges Brassens dans son œuvre chansonnier.

Passons très vite sur "Mélanie", "Fernande", "La Fessée", "Le Blason", "Le Pornographe", "La Nymphomane" ou "Je suis un voyou".

Citons pour le point 2 "Le Testament", "Le Fossoyeur", "La Supplique pour être enterré sur la plage de Sète", "Les Funérailles d’antan", "La ballade des cimetières", etc.

A part "L’Assassinat", il y a peu de chansons sur le thème de l’argent mais la raison en est simple : la troisième obsession de Brassens, ce n’est pas le fric, c’est le flic !

D’où "Hécatombe", "Le Mauvais sujet repenti" et surtout celle-ci « Le Nombril des femmes d’agents » que je viens d’ajouter cette semaine dans ma guitare. 

14 septembre 2019

Doodle où, Caribou ? (joye)

doodle-oo

14 septembre 2019

Le cerf-volant, (maryline18)

 

Des cris me réveillent. Des bruits me font sursauter. Je devine très vite ce qui se passe dans la chambre d'à côté. J'ai peur. Je pourrais aller chercher de l'aide, comme l'autre jour, quand je suis arrivée chez la voisine, affolée, mais ça ne servirait à rien, elle me l'a bien dit : " On ne peut rien faire d'autre qu'attendre... attendre qu'il se calme". Je me cache sous la couverture mais rien n'y fait, sa voix , les cris de maman, les gros mots, j'entends encore tout. Mon coeur cogne fort dans ma poitrine et j'ai froid. Je pleure le nez écrasé dans l'oreiller et puis je respire un grand coup et je me lève. Mes jambes tremblent comme si j'avais bu.

J'ai trop peur pour allumer la lampe alors je marche comme si j'étais aveugle, avec les mains en avant. Voilà la porte de l'amoire. Je l'ouvre. Je cherche des vêtements secs. Maman a raison, je suis une salle fille. Quand elle découvrira mes draps elle sera furieuse et prendra le martinet. J'ai honte. Le soir, avant de m'endormir, je demande au p'tit Jésus de m'aider mais il ne m'entend pas, il ne m'entend jamais... poutant je le supplie de faire quelque chose pour que papa ne soit plus méchant.

Maman est toujours fatiguée et ne range plus le linge. Je ne trouve rien à me mettre. Je déscends l'escalier sur la pointe des pieds. Les doubles rideaux laissent entrer assez de lumière pour y voir clair. Je suis enfin dans le salon. Je fouille dans le tas d'habits jetés sur le canapé. Je prends ce que je trouve : un slip de bain à mon frère et un pyjamma trop grand. Je l'enfile et replie les bords. Je ne veux pas remonter dans mon lit mouillé alors je me recroqueville sur le divan et me couvre avec le linge.

Dehors, les arbres sont secoués par le vent, ça fait du bruit. Leur branches, jouent à cache-cache avec les lampes et jettent des ombres montrueuses dans la pièce. Ici, un tigre, là un montre, plus loin, un loup ! Je ferme très fort les yeux pour les faire disparaître. Je me réchauffe peu à peu et m'endors. Tout-à-coup, j'entends les pleurs d'un bébé. J'ouvre les yeux et m'assieds pour mieux entendre et je l'entends encore . Ni une, ni deux, je me lève d'un bon ! Je ne peux pas laisser un bébé tout seul dehors ! Il a certainement été abandonné, peut-être que sa mère en a eu assez de ses pipis au lit ! J'enfile mon manteau, glisse pieds nus dans mes bottes et tourne doucement la clé dans la serrure de la porte d'entrée.

Il pleut. Je mets ma capuche toute entourée de fourrure et répète tout bas : "Je n'ai pas peur, je n'ai pas peur..." Je serre les poings dans mes poches, très fort, et je marche droit devant. Je saurai le soigner, j'ai l'habitude avec mon baigneur, celui que j'ai eu au Père Noël !  Alors que je pensais le découvrir près du petit bois, deux chats bondissent en miaulant très fort. Il m'ont fait peur ! Je m'enfonce un peu plus  dans le bois. La lune éclaire le sentier. Il ne doit plus être loin, je n'ai tout de même pas rêvé !... Quoique...

Les arbres me saluent comme on salue les rois et les chouettes me serrent la main, alors je serre leurs pattes et ça me fait rire... les hautes herbes plongent au sol et s'étalent en un tapis d'un beau vert foncé, comme le vert de mon manteau, devant mon passage. Il ne pleut plus, les animaux se réveillent. Les oiseaux viennent tout près de moi.

_" Bonjour les oiseaux ! vous avez bien dormi ?"

Les grands arbres aussi se réveillent et déplient leurs branches pour laisser entrer le soleil. 

_" Allons, debout, bande de paresseux !" Je poursuis mon chemin.

Derrière le petit bois, se trouve le champ. Je n'entends plus le bébé pleurer, il s'est peut-être endormi ! Il faut que je le trouve ! Des belettes, en grande conversation, font rouler des ballots de paille et des corneilles me donnent la main pour traverser sans salir mes nouvelles bottes que maman m'a achetées pour la rentrée des classes.

-"Merci Mesdames, bien aimable à vous !"

Le champ sent très mauvais, je me pince le nez. Je relève la tête vers le ciel. Tout là bas, le soleil troue les nuages blancs. J'aime bien regarder les nuages avancer.

_"Ailleeeee ! " quelque chose se cogne sur moi, par derrière. Je me retourne. Oh ! C'est un papillon géant. Comme il est grand !

( Quand même, une pensée me trotte dans la tête : depuis cette nuit, je ne suis plus obsédée par la peur de me perdre et ça c'est plus que bizarre...) Alors que je suis dans les nuages, le papillon s'envole plus haut en laissant un long fil vert traîner sur la vilaine terre .

_"Mais c'est un cerf-volant ! C'est drôle, le vent lui fait faire des bonds et il déplie ses ailes, comme un vrai !

Il est tout sale tout-au-tour mais magnifique à l'intérieur !

Il a dû retomber sur terre plusieurs fois après avoir touché le ciel...

J'ai trop envie de le retenir et de lui enlever toutes ces saletés qui cachent sa vraie couleur... Ensuite, J'enroulerai la ficelle autour de ma main et je courrai si vite qu'il pourra monter tout en haut, s'assoir sur les nuages et même parler aux oiseaux, et puis voler un peu de chaleur au soleil pour me l'apporter...

Emerveillée, j'en oublie de regarder où je mets les pieds et en tentant d'attraper sa ficelle, je tombe à plat ventre dans le lisier. Beurk ! Je suis couverte de cette terre puante du haut en bas ! Mon manteau est foutu ! 

_"Qu'est-ce-que tu fais là, t'es tombé du lit ? " me lance maman, toute décoiffée et l'oeil gauche tout bleu !

-"Hein ? rien m'man, j'étais réveillée, c'est tout !" ( Ouf, c'était un rêve, mais il était quand même beau... )

 

14 septembre 2019

Vous dis-je !! (TOKYO)

 

Ne m’appelez plus l’OBESE.

 

J’ai gagné ma rédemption depuis l’anneau gastrite. Ce qualificatif d’obèse ainsi ne me colle plus à la peau.

Plus jamais ces faims rebelles, maintenant je l’avoue je me sens plutôt bien. Je peux enfin dormir dehors avec mon thermos et un sac couchage.

Je ne me suis jamais aussi sentie bien. Mais voilà tout s’est déglingué après avoir tiré le fou aux jeux de tarot.

Devant mon congélateur de célibataire je rêve d’un sourire libidineux ça devient une obsession.

Cette pensée que je cherche à dissimuler et qui me fait monter le rouge aux joues. provoque chez moi des rêves . je rêve  d’un homme qui ait l’odeur d’une macédoine de fruit ça devient obsessionnel .

Au fond de moi je vois la petite flamme de la compassion qui tremblote mais elle est vite noyée. Dire qu’’il   y en a qui ont fondé une religion là-dessus.

Je deviens un détecteur de grivoiserie.

C’est quand même mieux que les visions du passé quand engoncé dans ma graisse abdominale je voyais des musaraignes, des mulots envahir mon appartement.

Cette obsession me délivre enfin et montent  en moi les secrétions hormonales de mon futur amant .. Je suis prise d’une cadence syncopée. Il y a des choses dans notre intérieur disait ma psy qu’il faut mieux ignorer.

C‘est comme ça d’ailleurs qu’à force de jouer avec une trompette bouchée je ne suis jamais arrivée à l’instrument traditionnel le sexe !!

 

Quand je me balade dans la ville ; voir ces immeubles  érigés vers le ciel je ne peux pas m’empêcher de voir des érections.

Comment faire toute sa vie pour ne jamais avoir rencontré cela. Le premier regard libidineux qu’on me lance et qui fait se décoller le papier mural de ma vertu je laisse tomber mon atelier de fabrication de marionnette en papier d’emballage.v

Maintenant je marche en silence le long de la grande avenue. Ça y est !! je le vois, l’incarnation de mon obsession pareille à un étalon arabe rentrant langoureusement à l’écurie après une saillie.

Je sens mon anneau gastrite remontait dans ma gorge. Mon système central reste bloqué sur ses tatouages et ses bottes en serpent. Ma silhouette toute neuve va -t-elle encourager enfin ses instincts de prédateur. Je ne suis plus hostile à une pincée de perversion me dis -je .

Puis il passe devant moi sans me voir. Je tente de me réconforter, c’était peut-être un tueur en série .je n’y crois pas cette obsession m’à fait croire que j’étais une de ses filles avec une choucroute sur la tête endommageant mon potentiel et mon QI.

Mais voilà sous ma jupe c’est toujours MIAMI. !!

 

14 septembre 2019

Mon obsession par bongopinot

b

 

Nuit et jour ils m’obsèdent

Ils sont ici ils sont partout

Dans ma vie ils se succèdent

A gauche à droite c’est fou

 

Aujourd’hui tout comme hier

A chaque coin de rue

Sur des murs des barrières

Je les ai vus et bien vus

 

Tous les chanceux en possèdent

Et en déversent toute la journée

Parfois il arrive qu’ils les perdent

Et leur vie s’en trouve bouleversée

 

Obsédé je le suis je l’avoue

Mais c’est pour être meilleur

Oublier les chagrins qui secouent

Et retrouver espérance et douceur

 

Une obsession du lundi au dimanche

Que je dépose sur ce billet

Je vous l’offre en avalanche

Mais pas de crainte en toute amitié

 

Quand j’ai découvert cette abondance

Je ne me suis plus jamais sentie seule

Ils ont la force et la puissance

Ils rassemblent ils consolent

 

Lorsqu'ils croisent mon chemin

je les place les déplace les emboîte

Et les aligne de mes mains

Ils résonnent et ils flattent

 

Et bourdonnent à mes oreilles

Mes mots qui m’obsèdent

Mes mots qui me réveillent

Confectionnent des phrases qui envoûtent

 

14 septembre 2019

Coîncidence (Walrus)


Comme d'ordinaire, je maudis mon côté impulsif qui me fait choisir des mots biscornus dont je n'ai pas moi-même la moindre idée de comment je vais bien pouvoir les utiliser.

C'est vrai quoi, est-ce que j'ai une tête d'obsédé ? (ou une gueule d'atmosphère ?)

Quoi, "Encore que..." ?

Toujours est-il que la recherche d'une idée commence à tourner à l'obsession.

Et tandis que j'échafaude des scenarii plus abscons les uns que les autres, je parcours mon courrier et je tombe sur quoi, je vous le donne en mille ?

Un lien vers un message du nouveau CEO de mon ancien employeur. Je clique distraitement et qu'est-ce qui apparaît sous mes yeux exorbités ?

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Moi, la satisfaction du client seize ans après avoir quitté l'entreprise, ça commence tout doucement à quitter le champ de mes préoccupations majeures.

Par contre, pourquoi est-ce qu'ils ont attendu que je ne sois plus là pour mettre enfin à la tête du groupe autre chose qu'un vieux schnock revèche ?

Voilà, la question commence déjà à m'obséder !

Moins quand même que l'image de la nouvelle CEO...

 

7 septembre 2019

Défi #576

Obsédé·e

Qui, moi ?

 

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7 septembre 2019

Ont clôturé leur jardin

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