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Le défi du samedi
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17 octobre 2009

Une petite fille imprudente (Anthom)

Ma collègue du CM1, toujours soucieuse de proposer à ses élèves des textes dont l'intérêt pour l'apprentissage de la langue puisse se doubler utilement d'une valeur éducative, écrit souvent elle-même les supports de ses exercices. Très fière du dernier qu'elle leur a concocté, elle me l'a fort généreusement donné,avec ses propres commentaires pédagogiques entre parenthèses, afin que je puisse l'utiliser à mon tour.

 

  (Tu peux dicter le texte au lieu de donner une photocopie, cela fera un bon exercice d'orthographe et cela limitera les contacts inévitables lorsqu'on distribue des documents)
 
   Sophie, gentille petite fille de neuf ans, attendait avec impatience (il faudra leur faire découvrir le mot "impatience" quelques jours avant et leur donner les mots de la même famille- c'est une bonne occasion de leur donner la définition du nom  " un patient", ce qu'ils risquent tous de devenir un jour ou l'autre) le week-end (ça, tu l'écris au tableau) de son anniversaire. Ses parents lui avaient promis de l'emmener à Disneyland.(tu pourras à l'occasion leur expliquer que ces parents sont bien imprudents d'envisager une telle sortie au milieu de la foule, en cette période de pandémie...).
  Mais Sophie devait attendre encore quinze longs jours (bonne occasion de vérifier qu'ils font attention à l'accord de l'adjectif placé avant le nom) avant la sortie promise.
  Ce matin-là elle était pressée d'annoncer la nouvelle à son copain François, aussi elle entra dans la classe sans passer par le lavabo où les élèves devaient se laver soigneusement les mains  afin d'éviter d'amener le virus de la grippe à leurs petits camarades. (il faut les faire réfléchir sur l'orthographe des infinitifs) Dès qu'elle l'aperçut, elle se précipita pour lui faire la bise, sous le regard courroucé de la maîtresse. (tu leur auras fait réviser le passé simple)
Quelques jours plus tard, à deux jours de l'anniversaire tant attendu, une forte fièvre et de la toux clouèrent Sophie au fond de son lit. Le médecin était formel: c'était la grippe tant redoutée.(Ce sera l'occasion, pour toi, de leur rappeler les conseils d'hygiène...) Il n'était pas question d'aller à l'école et encore moins d'aller passer le week-end à Disneyland!
  Sophie téléphona à François pour lui raconter sa déception, " A cause de toi,lui dit-il, nous sommes obligés de porter des masques et de rester chez nous! Je suis bien content que tu sois privée d'anniversaire, c'est bien fait! tu es punie!"


Voilà les questions auxquelles ils auront à répondre chez eux (ils pourront ainsi en parler avec leurs parents, ce n'est pas plus mal!):
    * Qu’est-il arrivé à Sophie ?
    * Pourquoi pareille mésaventure lui arrive-t-elle ?
    * Quelles qualités lui manquent encore ?
    * Comment nommer l’attitude de François ?
    * Que prouve la dernière phrase ?

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17 octobre 2009

Un bon bol d'air (Papistache)

François gare son coupé sport, gris fumée, le long d’un charmant bosquet. Il en descend, une cigarette extra-longue mentholée aux lèvres, contourne son engin et glisse sa clé dans la serrure du coffre.
Oh, la Sophie... elle est contente, la Sophie à Papa... elle est contente, mais oui... elle est jolie la Sophie, susurre-t-il.
Une adorable petite teckel, à peine âgée d’un an, montre le bout de son museau. D'une main tendre, François soulève le jeune animal et le pose délicatement au sol.

Les fourrés fourmillent d’odeurs ; le petit être bondit dans les broussailles. La chienne follette  flaire une piste. Comme elle est excitée ! Sa queue frétille. Tous les parfums que le lieu exhale enivrent Sophie. Elle court d’un arbre à un boqueteau, recommence...

François, d’une gracieuse pichenette envoie le mégot de sa cigarette dans les hautes herbes que le soleil de cette fin de juillet blondit comme blés mûrs. Il s’installe au volant de son bolide et fait crisser les pneumatiques flambant neufs.

Les six cylindres du moteur italien rugissent dans la campagne, François sort son téléphone portable de la poche de sa chemisette  et compose le numéro de son domicile.
— Ça y est, Chérie, c’est fait, prépare les valises ; on part ce soir !

17 octobre 2009

les jolis ballons (Zigmund)

« Oh la jolie boite de ballons sur la table de nuit « à » tonton ! », s'exclame la jeune Sophie .

Si Sophie s'est contentée de déchiffrer lentement la marque "viens poupoune...c'est la fête", François a pris connaissance silencieusement du reste des indications sur l'emballage coloré.

Déjà Sophie a extrait un ballon de son emballage carré…hum ! ce sont des ballons parfumés à la banane…étonnant.

François avant de s’éclipser discrètement a soufflé à Sophie : « inutile de souffler dedans, tu  y mets de l’eau çà gonfle beaucoup…  tu fais un noeud, tu vas voir, çà fait comme  de la gelée et tu balances par la fenêtre sur les passants ...! ». Sophie a suivi les conseils de son grand frère mais le deuxième ballon est bien trop gonflé d’eau et quand elle le prend dans ses mains pour le porter à la fenêtre  celui ci explose, inondant à ses pieds  la moquette de la chambre.

Dans l'escalier, tonton monte, trempé et visiblement énervé ...

 

(la vraie fin du texte que la timide institutrice  mademoiselle Opportune ne connait pas est légèrement différente :

Dans l’escalier, tonton monte, visiblement énervé en marmonnant : « préservatifs à la banane » et puis quoi encore ?)  


  • Qu’est-il arrivé à Sophie ?  elle a touché à une boite sans demander l'autorisation
  • Pourquoi pareille mésaventure lui arrive-t-elle ?  parce qu'elle n'a pas réfléchi
  • Quelles qualités lui manquent encore ?  elle devrait mieux lire le mode d'emploi sur la boite
  • Comment nommer l’attitude de François ?  faux cul comme tous les grands frères(c'est du "vrai cu")
  • Que prouve la dernière phrase ?    qu' elle va drôlement se faire gronder surtout que les ballons "viens poupoune" c'est pas facile d'en retrouver

  • 17 octobre 2009

    Sans titre... (Laura)

    Sophie est une enfant sage, peut-être trop sage. L’idée de faire des bêtises ne lui vient même pas car elle est trop timide. Il faudrait de la confiance en elle pour faire un coup d’éclat ; or, de la confiance, elle n’en a pas, même dans ce qu’elle fait de bien : l’école, être gentille avec sa famille. Elle a sans cesse peur de mal faire. Son objectif, c’est d’être sainte.

    François est un joli garçon blond ressemblant à un ange et au prince charmant du « pays de Candy » que regardent Sophie et son amie Lucie.

    Un jour, en classe, la cancre de service fait une bêtise ; le maître demande à ses élèves qu’on dénonce le coupable.

    Comme on prend la réserve de Sophie pour de la suffisance, on la déteste et on la dénonce.

    Sophie n’ose démentir mais est mortifiée.

    Elle est si troublée qu’à la récréation, elle tombe en se faisant très mal.

    François se porte à son secours.

    17 octobre 2009

    Drimineblou (Tiphaine)

    Cher Papistache,
    C'est avec grand plaisir que j'ai le bonheur de vous annoncer que j'ai retrouvé le texte de votre petite Vitaly. Sa maîtresse a de drôles de goûts, tout de même, je la soupçonne fortement d'être un peu fleur bleue…
    Voici donc le texte manquant, il s'agit des paroles d'une chanson commise au début des années 80, et plus précisément d'un duo savoureux entre Sophie Marceau (qui aurait sans doute dû suivre les conseils de son père le célèbre mime qui l'incita de nombreuses fois à la réserve) et François Valéry (qui aurait dû suivre pour sa part les conseils de son ancêtre Paul qui l'aurait sans doute incité à se concentrer sur les jeunes parques plutôt que de porter son dévolu sur les jeunes au parc…).
    Les auteurs-compositeurs de cette "bluette" sont Pierre Delanoë, François Pédron et François Valéry "himself".
    Pour conclure, je me permets de vous aider un peu en répondant moi-même à la dernière question posée par la maîtresse de la petite fille de votre voisine.
    Que prouve la dernière phrase? La dernière phrase prouve que notre culture française n'est vraiment plus ce qu'elle était…
    Je vous souhaite bien du courage, cher Papistache !
    Mamy Blue

    Paroles de la Chanson : Dream in blue

    François : Have you learned your text ?
    Sophie : J'ai pas eu le temps, Monsieur…
    François :Très mauvais prétexte !
    Sophie : On ne fait pas ce qu'on veut !
    François : Petite romanesque !
    Sophie : Ça vous amuse, Monsieur ?
    François :Un petit peu...

    François : Have you learned your song ?
    Sophie : J'ai pas eu envie, Monsieur…
    François : Tell me what is wrong ?
    Sophie : Tout va pour le mieux, Monsieur !
    François : On se moque du monde ?
    Sophie : Ca, c'est pas vrai, Monsieur !
    François : Oui, un petit peu…

    François et Sophie :
    Dream in blue,
    Je rêve en bleu, I dream in blue,
    Lorsque je pense à vous,
    C'est entre bleu et blue
    Dream in blue,
    Je dream en bleu, je rêve en blue,
    Tout est bleu, all is blue… blue !
    Ooooohhhhhhh dream in blue

    Sophie : Do you know something ?
    François : C'est moi qui pose les questions !
    Sophie : I am expecting !
    François : Qu'est-ce que vous attendez donc ?
    Sophie : Que l'on me devine !
    François : Voulez-vous des bonbons ?
    Sophie : Eh, qu'il est con !

    François et Sophie :
    Dream in blue,
    Je rêve en bleu, I dream in blue,
    Lorsque je pense à vous,
    C'est entre bleu et blue
    Dream in blue,
    Je dream en bleu, je rêve en blue,
    Tout est bleu, all is blue… blue !
    Ooooohhhhhhh dream in blue


    Sophie Marceau et François Valéry - Dream in blue
    envoyé par gcolombat. - Regardez plus de clips, en HD !

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    17 octobre 2009

    Sophie… ou les malheurs ! (Borsolina)

    Le grand jour est enfin arrivé. Sophie est toute excitée d’enfiler sa jolie robe blanche ornée de petits volants en dentelle. Elle est d’autant plus fière de pouvoir s’habiller avec sa maman qui ressemble à une princesse dans sa robe de mariée. Sa maman va enfin épouser Jérôme, le papa de François.

    François qui va devenir son frère, est un petit fripon et n’a de cesse de la chahuter et la taquiner. D’ailleurs, au moment d’enfiler ses jolies chaussures vernies, Sophie pousse un grand cri et retire ses pieds qui semble-t-il se sont faits chatouiller par un petit lézard. Sophie commence à crier après François, mais très vite, sa maman, se retenant de pouffer de rire, la rassure en lui disant qu’une grande fille comme elle ne devrait pas avoir peur d’une aussi petite bête.

    La grande maison familiale grouille de monde. C’est le branle-bas de combat, lorsqu’Henri, son grand-père, lance le signal : « C’est l’heure, il faut partir ! ».

    Arrivée sur le parvis de l’église, Sophie rejoint sa cousine Julie qui porte la même robe qu’elle. Les deux petites demoiselles d’honneur attrapent la longue traîne de la mariée et s’apprêtent à remonter l’allée centrale. Les premières notes de Wagner emplissent la nef, les petites filles rougissent de plaisir.

    La marche nuptiale est magique, Sophie, très coquette, s’imagine dans un conte de fées. Tout le monde sourit en les regardant passer, et la cérémonie débute enfin.

    Les enfants sont assis au premier rang et sont ravis de voir leurs parents si heureux, même si François n’arrête pas de gigoter sur son banc.
    Le moment tant attendu de l’échange des consentements arrive enfin. Les amoureux sont émus. Les invités sont attentifs et retiennent presque leur souffle avant de pouvoir faire éclater leur joie. Alors que le prêtre est prêt à donner la bénédiction, François commence à nouveau à embêter Sophie et Julie et leur fait croire que c’est maintenant qu’elles doivent se munir des petits paniers enrubannés pour aller faire la quête. Sophie ne se méfie pas, impatiente de passer entre les rangées des invités et ainsi parader, recevoir des compliments des oncles et tantes sur sa jolie coiffure, elle attrape la main de Julie et entreprend d’aller récupérer les pièces. Mais tout ne se passe pas comment elle l’espérait. Au lieu d’être félicitées, les invités leur disent de vite aller se rasseoir en leur faisant de gros yeux et en leur disant que ce n’est pas le moment. Sophie ne comprend pas mais devient toute rouge de honte quand elle croise le regard désapprobateur de sa maman. C’est alors qu’elle entend François à coté d’elle, à voix basse, lui chantonner ce petit refrain « les sœurs qui quêtent ! les sœurs qui quêtent ! les sœurs qui quêtent !!! ».

     

    17 octobre 2009

    ça sophie comme ça ! (Poupoune)

    Sophie la chipie se trouvait fort jolie.

    Elle aimait les confiseries et faire des plaisanteries, la petite souris et écouter des poésies. De sa maman elle était la princesse chérie.

     

    François le bêta se trouvait trop gras.

     

    Il aimait le chocolat et les fraises tagada, la galette des rois et croquer du nougat. De son papa il était le petit bouddha.

     

    Sophie la chipie, à l’école et le mercredi, aimait qu’on la trouve trop mimi, qu’on la gâte à l’infini et elle ne disait pas merci.

     

    François le bêta, dans la cour et pendant le repas, aimait qu’on ne le voie pas, qu’on ne l’entende pas et que Sophie soit là.

     

    Sophie n’aimait pas François, mais François aimait Sophie. Alors François le bêta lui donnait ses langues de chat, ses bonbons qui collent pas et faisait ses devoirs parfois. Sophie la chipie se moquait de lui, disait qu’il faisait pipi au lit et qu’il était bête comme un salsifis.

     

    Un jour de crise de foie, à cause d’un gâteau aux noix offert par François, Sophie a vomi son repas de midi et elle s’est salie. Elle fit tout un plat, accusa François, qui soudain pleura et dit dans un cri « depuis tout petit je t’aime ma Sophie ». Sophie le moqua et François rougit.

     

    La maîtresse gronda et elle expliqua qu’on ne moque pas les plus gros que soi. Sophie n’a rien dit, a été punie et elle a souri d’un sourire gentil. François le bêta s’est dit « cette fois elle m’aime je le vois ! ». Il lui proposa une sucette au choix et elle lui dit « tu es trop gentil ».

     

    Puis elle raconta par-ci et par-là qu’il faisait caca la nuit dans ses draps.

    17 octobre 2009

    Le Miroir (Jo Centrifuge)

    Lorsque Sophie ouvrit ses yeux, François, son ours en peluche, était là, debout sur la table de chevet. Ses oreilles soyeuses bougeaient doucement d'arrière en avant, comme à chaque fois qu'il voulait parler.

    -Bonjour Sophie, dit-il de sa voix douce et grave. As-tu bien dormi?

    -Salut Franfran.

    -Hâte toi de prendre ta douche, la cuisine a préparé ton petit déjeuner. Rejoins y moi dès que possible. J'ai quelque chose à t'annoncer.

     

    Dans la cuisine blanche, Sophie dévorait des tartines :

    -C'est booon! J'adore les tartines de miel reconstitué!

    Les oreilles de François ondulaient comme sous une gentille brise. Il tapota la table de ses deux petites pattes velues.

    -Sophie, écoute-moi. Te souviens-tu de la journée d'hier, de l'accident ?

    -On pourra jouer au badaboum après, hein?

    -Sophie, s'il te plait...

    -Pffff! D'accord! T'es pas marrant aujourd'hui!

    -Tu le sais, notre vaisseau est tombé en panne à proximité d'un trou noir. Dans l'affolement général nous avons été séparés de tes parents et nous nous sommes rués dans cette capsule de sauvetage. Eh bien ce matin nous sommes sortis de la zone d'aspiration du trou noir.

    -Youpiiii! On rentre à la maison alors!

    -Oui, nous rentrons. Une corvette de la marine a reçu notre signal de secours. Nous serons chez toi dans quelques jours.

    -Au badaboum je prends les blancs et toi les noirs.

    -D'accord.

     

     

    Sophie était captivée par les lumières du badaboum.

    -Je vais t'avoir Franfran!

    De l'autre côté du plateau de jeu, François était debout sur la table.

    -Pour fêter notre retour, je t'offre un cadeau.

    -Une surprise? Oh merci! T'es l'ours en peluche le plus gentil du monde! Même si parfois t'es pas drôle du tout!

    -Sophie, je ne suis qu'un robot. J'ai été conçu pour te divertir et pour te protéger, dans la mesure de mes moyens.

    -Alors elle est où la surprise, dis? Elle est où?

     

    Dans la cuisine Sophie s'appliquait à déchirer le papier cadeau.

    -C'est quoi, C'est quoi, c'est quoi?

    -Tu dois comprendre que nous étions très près du néant. Et les moteurs de la capsule ne sont pas très puissants...

    -Pourquoi t'as mis autant de papier? Allez, c'est quoi, dis?-Mon logiciel de sauvegarde n'a su préconiser qu'un seul protocole.

    -Mais...mais c'est...

    -Un miroir, Sophie...

    -Bouh, c'est ça ta surprise? J'suis un peu déçue...

    -Il faut que je te protège, Sophie. C'est mon rôle. Tu dois être préparée à ta nouvelle vie.

    Enfouis dans sa fourrure, les petits yeux noirs électroniques de François semblaient plus brillants.

    -Regarde ton reflet, s'il te plait.

    -Boon, si tu veux... Aaaaaah!

    Le miroir alla se briser contre une paroi.

    -Le sommeil artificiel était l'unique façon de te préserver. Tu sais, 80 années ont passé.

    -Mais je suis toute ridée maintenant!

     

    Dans la coursive centrale, une vieille dame et un ours en peluche marchaient lentement, main dans la main.

    -Et si on refaisait un badaboum, hein Franfran? Après tu me feras une glace à la vanille. D'accord?

    17 octobre 2009

    Sophie’s ticket to ride (Joe Krapov)

    Ce que fit Sophie

    Sur le faux sofa

    De sang froid

    Avec François,

    Ce que fit Sophie

    Sur l’épais tapis,

    A croupe accroupie,

    Avec une chipie

    Venue d’Olympie,

    Toutes ses amusettes

    Proches de l’amourette

    Avec une comète :

    « Où va-t-on se mettre,
    Ma jolie levrette ?

    Là sur la moquette ! »,

    Ce qu’elle commit

    Crédits et débits,

    Boires et déboires

    Dans sa vielle baignoire

    Avec trois beys noirs,

    Ce que fit Sophie de manière épique,

    Tant animalière que gastronomique,

    Au zoo de Volvic

    Avec Ludovic

    Et qui Sforza l’admiration

    Des deux trois volcans du canton,

    Une nuit durant

    Dans des bas de soie

    A parler de joie

    Avec Talleyrand

    Son vieux soupirant,

    Ce que fit Sophie

    Sous le baldaquin

    Avec Arlequin

    Et un vilbrequin,

    Ce que fit Sophie

    Au cœur de la nuit

    Un peu à tâtons

    Au creux du futon

    Avec Socrate et Platon

    - Certes elle fut un peu légère

    Lorsque Kant et Schopenhauer

    Gerbèrent sur sa belle bergère :

    Elle n’avait pas de serpillière ! -

    Ce que fit Sophie, balaise

    Ce qu’elle pratiqua, gentiment amicale,

    Sur une des deux chaises

    De la paire d’Ephèse,

    Celle un peu plus bancale,

    Pour satisfaire Blaise

    Et amuser Pascal,

    Parmi les Vergiss-mein Nietzsche,

    Ce qu’elle fit en tapinois

    Avec Lao Tseu le Chinois

    Sur son joli divan de soie

    Ou avec Rostopchine

    Qui revenait de Chine

    Sur la causeuse en moleskine,

    Qu’était-ce donc ?

    Qu’était-ce donc ?

    Rien que de très naturel :

    Comme en toutes ces occasions,

    Il fallait meubler la conversation,

    Elle s’adonna assurément

    Spontanément,

    Intensément

    A la philo,

    Sophie,

    Avec folie.

    ***

    Questions

    - Qu’est-il arrivé à Sophie ?

    - La même chose qu’à Carla B.

    - Pourquoi pareille mésaventure lui arrive-t-elle ?

    - Parce que c’est trop bon de fréquenter les nouveaux chemins de la connaissance en compagnie de Raphaël Enthoven sur France-Culture !

    - Quelles qualités lui manquent encore ?

    - Elle devrait s’occuper de son corps un peu plus. N’oublions pas ce que préconisait Juvénal : « Mens sans in corpore sano ».

    - Comment nommer l’attitude de François ?

    - 48° 6’ 52’’ Nord 1° 40’ 45’’ Ouest : il est un peu à lat. Rennes

    Que prouve la dernière phrase ?

    - Qu’à part ça la vie est belle et c’est tant mieux ! (J.-J. Vannier)

    17 octobre 2009

    Ouf ! (Val)

    Sophie venait d’avoir dix ans. Elle se sentait grande, à présent. Assez grande pour que ses parents la laissent désormais se rendre seule au judo le mercredi après-midi. Elle leur avait tant revendiqué cette nouvelle liberté, si importante pour elle, qu’ils avaient dit oui.

    Le grand jour était arrivé. Sophie tremblait un peu, sous l’abris de bus. Pourtant, elle savait le chemin. Monter dans le bus de la ligne A, puis compter trois arrêts, et descendre au quatrième. La salle de judo se trouvait juste à côté de l’arrêt de bus. Ce serait facile.

    Le bus arriva. Sophie monta, salua le chauffeur, valida son ticket, et vit François, un camarade de classe, assis au fond du bus. Sophie aimait bien François. C’était une belle occasion de lui montrer que dorénavant, elle n’était plus un bébé, et qu’elle avait le droit de prendre le bus toute seule. Elle était très fière de sa nouvelle liberté.

    Elle prit place à côté de lui, et ils échangèrent quelques mots. Sophie lui expliqua qu’elle se rendait à son cours de judo. Elle mentit un peu, pour l’impressionner, déclarant qu’elle y allait seule depuis le début de l’année. Il fut en effet très impressionné, François, et lui avoua que c’était la première fois qu’il prenait le bus tout seul, que sa mamie l’avait fait monter devant chez elle, et que son grand frère l’attendait à l’arrêt à l’angle de leur immeuble.

    Sophie discuta si bien avec François qu’elle en oublia de compter les arrêts. Prise de panique, elle regarda par la vitre pour voir si elle reconnaissait des enseignes des magasins, ou des bâtiments familiers. Elle ne reconnut rien. Le bus avait dû déjà s’arrêter devant la salle de judo, et absorbée par sa conversation avec François, elle n’en avait rien vu.   

    Effrayée, Sophie se mit à pleurer. Elle expliqua la situation à François, qui la rassura aussitôt. Il  avait une idée : Sophie descendrait au même arrêt que lui, et son grand-frère la conduirait à son cours de judo.

    Tout se passa très bien grâce à l’idée de François, mais Sophie dut bien admettre qu’elle avait menti, et que c’était la première fois qu’elle prenait le bus toute seule.

    Elle eut peur que François la juge. Elle y pensa une bonne partie de l’après-midi, au judo. Mais, ce qui la tracassa encore plus, c’était de ne pas parvenir à rentrer chez elle après le cours.

    Elle eut très peur quand son professeur de judo déclara que le cours était terminé. Elle doutait beaucoup de ses capacités, à présent. Elle aurait aimé appeler sa maman pour qu’elle vienne la chercher, mais elle n’avait pas osé demander si elle pouvait téléphoner. 

    Elle sortit de la salle, la peur au ventre, mais elle fut vite soulagée :  sur le trottoir, à la sortie, elle reconnut sa maman, accompagnée de François et de son grand frère, qui l’attendaient. 

    11 octobre 2009

    Pour patienter en attendant le 17 octobre 00 h 01

    vendrediOnt accepté de dépanner la petite-fille de Mme Yvonne :
    Joye ; Vegas sur sarthe ; Anthom ; Papistache ; Zigmund ; Laura ; Tiphaine ; Borsolina ; Poupoune ; Jo Centrifuge ; MAP ; Joe Krapov ; Val ...

    10 octobre 2009

    La consigne #77 (plus un service qu'un défi)

    Mes amis du défi, je suis un peu ennuyé (c'est un euphémisme, vous l'avez décrypté). Cette semaine, je voulais vous donner à lire un petit texte charmant qui m’avait ému ; je l’ai égaré.

    C’est Vitaly, la petite-fille de Madame Yvonne* — arrière-petite-fille pour être exact, elle a neuf ans et tremble sous la molle férule d‘une institutrice qui s‘effraie de la moindre poignée de mains —  qui me l’avait confié afin que je l’aide à en faire le commentaire. Ne me restent que les cinq questions que la défiante (pour "circonspecte") maitresse a fait copier dans le cahier de brouillon de la petite Française au prénom russe.

    *Madame Yvonne ? Ma voisine !

    Vous m’obligeriez, chers amis, en tentant de retrouver, sinon le texte original, du moins un qui lui ressemblerait.

    Vrai ?  Vous acceptez de relever le défi ! Oh, c’est gentil !

    Je vous livre les questions :


    • Qu’est-il arrivé à Sophie ?
    • Pourquoi pareille mésaventure lui arrive-t-elle ?
    • Quelles qualités lui manquent encore ?
    • Comment nommer l’attitude de François ?
    • Que prouve la dernière phrase ?

    Vous enverriez  à samedidefi@hotmail.fr pour le samedi 17 octobre ?
    Je vous embrasse.
    Papistache

    10 octobre 2009

    Coupe de Radio Ridicule (Joye)

    I.  MATCH NUL

    [Générique d’ouverture]

    Ici Radio Ridicule…avec Jessy Embêtante. Et les sports !

    Aujourd’hui, interview avec Fifi Kif-Kif, grande joueuse de tennis.

    - Fifi, bonjour.

    - Bonjou’.

    - Fifi, parlons de ce match extraordinaire l’autre jour…

    - Quel match ?

    - Bah, le match où Mata L’Amazone vous a écrasée 40-0.

    - Bin, c’était un match nul.

    - Match nul ? Mais non, elle vous a battue…

    - C’était nul, vous dis-je, nul de chez nul, ce match.

    - Mais non, Miss Kif-Kif, au jeu de tennis, un match nul n’est pas possible.

    - Puisque je vous dis, hein ?

    - Mais non, miss Kif-Kif….euh…Fifi…euh, qu’est-ce que vous allez faire avec cette raquette…

    - Je vais vous montrer un peu ce que je veux dire…c’était NUL [whack] de chez NUL [whack]…ce match !  D’accord ?

    [Silence]

    - D’accord ?

    - …Oui, Miss Kif-Kif…Ceci a été Radio Ridicule, les sports avec Jetté Embêtaaaaaaante…

    [Générique de la fin]

    II.  DÉFAITE

    [Générique d’ouverture]

    Ici Radio Ridicule…les Sports avec Ron Plassan, pour Jessy Embêtante à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.  Aujourd’hui, nous reprenons la conversation avec Fifi Kif-Kif, grande joueuse de tennis.

    - Fifi, bonjour !

    - Bonjou’.

    - On va parler de…

    - Ah non, on ne va pas recommencer, hein ?

    - Pardon ?

    - J’ai dit qu’on ne va pas recommencer…

    - Oh, noooooooooon, non, non, non, miss Kif-Kif, aujourd’hui, on va parler de votre défaite récente contre cette grande star américaine : VENUS WILLIAMS.

    - C’est un mec.

    - Pardon ?

    - J’ai dit que c’est un mec !

    - Mais non, Miss Kif-Kif, Miss Williams est UNE femme. Euh…miss Kif-Kif, euh…qu’est-ce que vous comptez faire avec cette raquette ?

    - Je vais vous montrer un peu ce que je veux dire…c’est [whack] un [whack] MEC !

    - Ouf !

    - Vous comprenez ???

    [Silence]

    - Vous comprenez ?!?

    - Euh, euh, oui, Miss Kif-Kif..euh…euh…Ceci a été Pron Récent avec les Ridicule, sur Radio Sports…

    [Générique de la fin]

    III. VICTOIRE

    [Générique]

    Ici Radio Ridicule avec la plus grande star de tennis du monde : Fifi Kif-Kif.

    Pour les scores :

    Hier, c’était Kif-Kif – Embêtante :  6 – 0,. 6 – 0, 6 – 0 !

    Voici le commentaire d’Embêtante après le match :

    -  eUhEuH….

    Après, c’était Kif-Kif – Plassan : 6 – 0, 6 – 0, 6 – 0.

    Plassan, avez-vous des commentaires ?

    - EuHeUh, EuHeUhEuHeUhEuHeUh !

    C’est ce que je pensais, merci.

    Ah tiens, j’ai encore remporté la Coupe de Radio Ridicule.

    Je me félicite !

    Bravo moi !!!!

    Ceci a été Radio Ridicule avec la plus grande star de tennis du monde : Fifi Kif-Kif

    Et n’oubliez pas : Si vous n’êtes pas d’accord….

    [whack]

    [Générique de la fin[


    Coupe_de_Radio_Ridicule

    10 octobre 2009

    Reportage impossible (MAP)

    Reportage

    10 octobre 2009

    Le rondeau des sportifs (Joe Krapov)

     

    C’est à l’insu de mon plein gré

    Que je m’suis chargé de gagner.

    Je n’ai pas le dos plein d’seringues

    Vu que je suis un looser-né

    Mais…j’ai glissé sur une meringue !

     

    Ces matches nuls sont tous truqués !

    Faut voir comme on nous paie, c’est dingue,

    A l’insu de notre plein gré !

     

    Homm’s-sandwich’s des marchands de fringues,

    Perdant vos vies à la gagner,

    Prêts à mourir dans la déglingue,

    Sportifs, vous nous faites bien suer

    A l’insu de votre plein gré !

     

     

    P.S. Désolé de ne pas avoir fait plus long cette semaine mais le 21st Century Schizoid Man

    que je suis avait besoin de faire du vélo et du jogging afin d’être en forme dimanche pour participer à « Tout Rennes court » !

    GetAttachment

    10 octobre 2009

    On peut rêver (Papistache)

    Cher Thierry, trois à zéro contre la modeste équipe de l’ile de Klebs, c’est la fin du rêve. L’équipe de France est éliminée de la sélection pour la coupe du monde. C’est une tragédie pour un capitaine de votre trempe.

    Oooooh, cher  ami, ne dramatisez pas. Ce n’est que du football, y’a pas mort d’homme. L’important, c’est que les meilleurs y soient à cette coupe du monde, Nous autres, les bleus, on n’a pas la carrure, faut se rendre à l’évidence, on n’a pas les...

    Mais Thierry, quand même, tous les pays nous envient nos centres de formation, les ...

    Attendez, mon bon, vous n’allez pas pleurer sur le sort d’une vingtaine de gamins en culotte courte qui cavalent derrière une baballe pendant une heure trente tous les huit jours. Ils vont vite se consoler les minots. Un volant de Ferrari entre les mains, cent-quatre-vingt sur les nationales, vitres baissées et sono à fond les gamelles, les larmes vont sécher fissa.

    Mais... Thierry, l’orgueil de la nation...


    Enfin, vous plaisantez, vous croyez encore à ces conneries ? Vous êtes vraiment journaliste sportif ?  Même en perdant trois à zéro contre les iles Klebs, le moins payé des joueurs palpera plus que la totalité des ministres du gouvernement pendant tout un quinquennat ; alors... le patriotisme... vous savez, les billets de mille ça fait un sacré isolant... et la coupe du monde on y s’ra... les sponsors paient l’hôtel**** à tout le staff officiel, plus les épouses, voisins, belles-mères et tout le toutim. Non, cool, l’ami, y’a pas mort d’homme.

    ***

    Fleur Papadur, les chronomètres n’ont pas réussi à vous départager, votre adversaire et vous. 1 minute 123 millièmes, c’est unique dans les annales, vous allez partager la médaille d’or avec la nageuse autrichienne.

    J’irai pas la chercher la demi-médaille. Qu’est-ce que vous voulez que j’en fasse d’une demi-médaille ? Elle peut la garder la Marie-Antoinette, sa médaille, de toutes façons, moi, j’sais plus quoi en faire des médailles, j’en ai partout, je les entasse dans des cartons que j’empile dans le garage de mes vieux. J’ai tout gagné. Qui c’est celle-là et puis d’ailleurs est-ce qu’on est sûr que c’est une femme ? Vous avez vu sa dégaine. Dans les vestiaires, elle garde son maillot pour prendre sa douche et puis, son sac, je veux pas balancer... mais c’est une pharmacie ambulante cette nana.

    De toutes façons, mon entraîneur va déposer une réclamation. L’autre chienne, elle s’est fait un shampoing au silicone et moi, tout le monde le sait, le silicone ça me donne de l’urticaire intestinal. C’est pas très sport, même si ce n’est pas interdit par la fédération. C’est comme si moi j’utilisais un déodorant aux graines de bouleau sous prétexte qu’elle ferait de l‘asthme. De l’asthme ? Oui, une excuse pour sniffer de la Ventoline. Si elle était si allergique que ça, elle ne se s'rait pas alignée au départ après que je lui ai envoyé,  courtoisie bien française, un bouquet de graminées champêtres dans sa chambre d’hôtel. Non, j’irai pas la chercher la demi-médaille...

    ***

    Khader, les arbitres vous ont déclaré vainqueur aux points. Vous auriez pourtant pu gagner par K.O.  dès le troisième round ?

    Non, vous savez... la boxe, c’est une chorégraphie intime. J’ai  transformé la douleur, la mienne, celle de mon adversaire en un spectacle. C’est ce que je fais à chaque fois que je monte sur un ring. J’exprime ce qui est fondateur dans mon travail. Ce qui me plaît, c’est d’être dans le facétieux et la minute d’après d’être dans le sérieux le plus profond du boxeur. J’alterne le swing charmant, l’upercut dilettante, puis j’essaye de plonger les spectateurs dans l’œuvre. Souvent, ils sont prêts à faire le saut. C’est un exercice d’assouplissement de la pensée. Vous savez, Valéry disait : « La plupart des hommes ont une idée si vague...

    Euh... merci Khader Luchini, mais on doit rendre l’antenne.


    10 octobre 2009

    Aidons les footeux ! (Captaine Lili)

    Déclaration pour une victoire (de l’Olympique Lyonnais) en Ligue des Champions :

    -         Alors, cette victoire, ça vous fait quoi ?

    -         Y’a d’la joie, bonjour bonjour les demoiselles, y a d’la joie !

    On a gagné, c’est officiel, le droit d’être les rois !

    Bien sûr, c’n’est qu’un instant, c’n’est que du foot

    Mais le bonheur, dit Lao-Tseu, est une route

    Pavée de cris joyeux, ça c’est moi qui rajoute,

    Lorsque l’on met un but ; ah, mon cœur est en émoi !

    Déclaration pour un match nul :

    -         Comment expliquez-vous ce résultat ?

    -         N’avez-vous pas senti la vibration des supporters de chaque camp lorsque la balle s’approchait de l’une ou l’autre des cages ? Leurs acclamations formaient une pression sur l’air, impulsant au ballon un infime changement de trajectoire, modifiant l’angle d’entrée. Le nombre de supporters dans le stade étant exactement le même de chaque côté, voilà pourquoi nous nous retrouvons avec ce zéro-zéro malgré les multiples tentatives. Nous lançons donc un appel à de nouveaux supporters, ayant des voix puissantes !

    Déclaration pour une défaite (pour les adversaires de l’Olympique Lyonnais) :

    -         Cette défaite, elle a un goût amer ?

    -         Ah que n’ai-je réussi ce but tant attendu !

    Pourquoi ce sort contraire ?

    Bien entendu, cette défaite de glandus

    A pour nous plus qu’un goût amer

    Pourquoi a-t-il fallu

    Qu’on encaissasse ces maudits corners ?!

    10 octobre 2009

    On refait le match (Laura)

    1/ Nous avons bien joué, nous n’avons pas été mauvais ; ils n’ont pas bien joué, ils ont été mauvais mais le vent était en leur faveur ; nous avons porté plainte au ciel.

    2/Nul, oui mais que d’occasions ratées, que d’actions avortées, de buts arrêtés, de passes non réussies ; bref, un match nullement terne

    3/Nous avons mal joué mais ils étaient encore plus mauvais que nous.

    10 octobre 2009

    Nikè et compagnie (Virgibri)

    « Je tenais le match, je le sais. J’étais à l’aise dans mes baskets Niquele sans lesquelles je ne ferais rien, mais tout a basculé à un moment donné… Il faisait chaud, la sueur me coulait dans les yeux… J’ai cru que je voyais mal… J’ai compris que je perdais le match quand j’ai vu la navette spatiale atterrir… »

    « Le problème, c’est qu’eux et nous, nous avions les mêmes baskets Adadas. Alors forcément, pour nous départager, c’était dur… L’amorti, la chambre à air intégrée, le mini frigidaire, l’ABS, les lacets phosphorescents et le GPS vers les buts, toutes ces options ne pouvaient nous départager. Mais la prochaine fois, on aura un autre sponsor, c’est sûr ! Comment ? Nos performances sportives ? Notre entrainement ? Euh… Je dois filer aux vestiaires, on m’attend pour des photos, désolé ! »

    « Tout d’abord, je tiens à remercier mes sponsors sans qui rien n’aurait été possible, le maire de cette si belle ville qui nous a ouvert le stade pour une somme modique, ma grand-mère qui m’a donné le goût de l’effort, mon entraineur Joseph qui est un ami et… Pardon ? Non, je n’ai pas changé d’entraineur récemment. Euh, ah oui, c’est Jacques. Donc Jacques qui est mon ami depuis toujours, et mon chien avec qui je cours quotidiennement. C’était un beau match, vraiment. Je sortais d’une blessure au lobe d’oreille, et j’avais vraiment peur de ne pas assurer aujourd’hui. J’ai puisé au plus profond de moi-même, j’ai bien lacé mes chaussures Le Poulet sportif et j’ai foncé ! Non, vraiment, y’a pas à dire, on court vite avec ça. J’ai bien pris appui sur mes cuisses et j’ai couvert les ailes avant. Voilà, tout le secret est là. »

     

    10 octobre 2009

    RESULTAT LOGIQUE (Jo centrifuge)

    -Clément! Clément! S'il vous plait!

    -Oui?

    -Pas trop déçu par le résultat de ce match?

    -Non, je crois qu'il y a eu de très belles actions de part et d'autres. Nous n'avons pas su concrétiser malheureusement. Nos adversaires ont pu trouver une faille. Cette défaite est un résultat logique. Mais l'équipe dispose d'un bon collectif et il faut laisser à chacun le temps de mieux s'intégrer.

    -Justement, Clément, c'était votre grand retour à la compétition ce soir. Le Président s'est laissé dire que c'est la Générale TP, le principal sponsor du club, qui a insisté pour que vous retrouviez le terrain. Vous pouvez nous en parler?

    -Euh... C'est un immense plaisir de retrouver ce club. J'espère que mon expérience apportera un plus à cette équipe, à charge pour moi d'y trouver ma place...

    -En tout cas, tout semble vous sourire à présent. Votre retour va mettre fin à vos problèmes financiers et on dit que vous filez le parfait amour avec madame la député RIVIER.

    -Ah! Ah! Ah!  je crois qu'on va arrêter là...Merci.


    -Clément! S'il vous plait! Clément!

    -Oui?

    - C'était un match très disputé ce soir.

    -Oui, c'était la rencontre de deux équipes de qualité. Chacun a essayé de développer son jeu mais les défenses ont su contrecarrer les attaques. Et puis nous avons manqué de chance sur plusieurs actions. Donc ce match nul est un résultat logique.

    -Il semble que vous ayez enfin pris vos marques au sein de cette équipe. Pourtant le Président semble ne pas être satisfait de vos performances. On dit que vous ne jouerez pas le prochain match la semaine prochaine. N'est-ce pas là la conséquence des choix de votre compagne qui n'est rien d'autre que la présidente de la commission d'attribution du marché public de construction d'un nouveau stade?

    -Quoi? Non! Je crois qu'il ne faut pas tenir compte de ces rumeurs. Je suis en excellent terme avec le Président et, pour ce que j'en sais, je continuerai à mon poste de titulaire. Quoiqu'il en soit je saurais montrer mes qualité au cours de ce championnat. Vous pourrez rassurer le président sur ce point.

    -On dit que la Générale TP, votre principal sponsor, n'aurait pas été enchanté par les déclarations de Madame la député Rivier et que...

    -Bon...

    -S'il vous plait! Est-ce la nature de vos relations avec Madame RIVIER qui a motivé votre réintégration?

    -Je crois qu'on va arrêter là...




    -Sil vous plait Clément!

    -Ah Ah! Oui!

    -Quelle finale, Clément! C'était vraiment un match merveilleux!

    -Oui, je crois que cette victoire est la consécration d'un travail collectif qui a permis à chaque individualité de donner le meilleur. Cette victoire est le résultat logique des efforts de chacun.

    -Ce doit être un grand réconfort après les évènements tragiques de ces derniers jours.

    -...Hmm... Oui...C'est vrai...

    -Le meurtre de votre compagne a dû beaucoup vous affecter.

    -Eh bien... la vie continue n'est-ce pas... et...

    -Le suppléant de Madame RIVIER a attribué officiellement le marché de construction du stade à votre sponsor. Que répondez-vous à ceux qui pensent que votre position vis à vis de la générale TP font de vous un meurtrier idéal?

    -C'est ridicule! C'est de la diffamation pure et simple, je...

    -Est-ce là ce que vous répondrez aux forces de l'ordre qui vous attendent au vestiaire?

    -Je… Je crois qu'on va arrêter là...

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