« Adieu défiants samediens
Ceci est ma dernière contribution à votre sympathique atelier d’écriture en
ligne. En effet, à l’instar de MAP, je vais consacrer tout mon temps désormais à
la photographie, au graphisme et au collage numérique. » (235)
- Ce qui serait bien, ce serait que tu commences par découper tes images dans la
pile des vieux Télérama qui sont au pied du lit !
- M’enfin, Marina Bourgeoizovna…
« Adieu défiants samediens
A l’instar de Joye qui a le cœur sur la main, la main large et le mot généreux,
je vais consacrer tout mon temps à aller déposer des commentaires gentils sur
tous les blogamis de la planète. » (214)
- Tu vas avoir du mal. Seule une femme peut faire ça !
- Pas Tiniak en tout cas !
- Et puis il faudrait que tu commences par éviter ces calembours stupides comme
« J’irai cracher sur Nothomb » si tu ne veux pas te chamailler avec Iowagirl !
- M’enfin, Marina…
« Adieu Dieux et D.S.
A l’instar de Papistache vu par Val, je veux consacrer tous mes efforts
désormais à devenir un jardinier taciturne et ventriloque. » (149)
- Taciturne, toi ? Avec toutes les parenthèses que tu ouvres dès qu’on te donne
la parole ?
- C’est juste un truc pour ne pas la rendre !
- J’avais compris. Et puis, ventriloque… ne compte pas sur moi pour traduire la
logorrhée verbale issue de ta confusion mentale !
- M’enfin, Marina…
- Et puis jardinier… Je te rappelle que tu dois tondre la pelouse. Je te l’ai
demandé il y a trois jours déjà !
- M’enfin, Marina… Comment se fait-il que ce gazon pousse alors qu’il ne pleut
jamais à Rennes ?
- Un jardin ça s’arrose !
- Ah bon ?
« Adieu l’effet Djian saturnien
A l’instar de Poupoune, je vais aller chercher la femme de ma vie sur
Poetricmeetic. » (113)
- Finalement ça n’est plus Isaure Chassériau, la femme de ta vie ?
- M’enfin, Marina…
« Adieu les ami(e)s
A l’instar de Végas-sur-Sarthe, je vais me faire moine à Solesmes pour essayer
de comprendre ce monde où les présidents ont la banane, le populo les
cacahuètes, où le pape met le préservatif à l’index et où personne ne lui
explique que ce n’est pas le bon endroit. » (281)
- Avec un seul neurone, tu vas avoir du mal !
- M’enfin, Marina…
« Adieu cher(e)s ami(e)s
A l’instar de Tilleul, j’ai décidé de devenir un grand-père exemplaire. » (93)
- M’enfin, Joe Krapov ! Tu as dix-neuf ans ! Commence d’abord par me faire un
enfant !
- Ah bon ?
« Adieu Joe Krapov
A l’instar de Valérie et Janeczka, j’ai trouvé la femme de ma vie. Je te quitte.
Marina » (102)
- M’enfin, Marina…
« Adieu monde cruel ! » (19)
Tout en fredonnant « Vertige de l’amour », il approche l’arme de sa tempe,
appuie sur la détente, se tire une balle dans la tête.
Comme, à l’instar de Zavatta, il utilise un pistolet à eau, ça fait juste
quelques taches sur son manuscrit.
Puis il va tondre la pelouse en rigolant comme un bossu. Sa petite entreprise ne
connaît pas la crise.