07 août 2021

Ont taillé du buis

pas cons

Hulk

Laura ; maryline18 ; Lecrilibriste ; Joe Krapov ;

tiniak ; Walrus ; Adrienne ; Vanina ; TOKYO ;

Vegas sur sarthe ; Kate ; Ilonat ; joye ; bongopinot ;

 

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La petite ville de Durbuy par bongopinot

bo

Je quitte le studio avec ma petite valise

Des au revoir et quelques bises

Je reprends mon itinéraire

Aéroport et je m’envole dans les airs

 

J’atterris à Bruxelles dans l’après-midi

Deux heures de bus et je suis à Durbuy

Dans une petite auberge je me pose

Un repas gastronomique et un repos s’impose

 

Le lendemain matin je fais mon programme

Je rejoins mon amie et son fils Sam

Visite de la petite ville et ses maisons de pierres

Chemin faisant on arrive au parc de la topiaire

 

Impressionnant de féérie et de beauté

Ce jardin insolite aux sculptures végétales variées

Avec des formes de personnages ou d’animaux

On déambule dans les allées on admire le château

 

Sur les panneaux des informations sur la faune et la flore

Et sur cette collection de buis unique en Europe

Une journée inoubliable on en a pris plein les yeux

On repart par les petites rues étroites fatigués mais heureux

 

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2021, L'Odyssée estivale : arrêt d'écriture (joye)

Eh ben, merde

Ma rédactrice terrienne ne se porte pas bien en ce moment. Elle est peut-être allergique aux arbustes kitsch, je ne sais. Je sais que ça ne marche pas super, parce qu'elle a pris rendezvous chez sa toubibienne, et elle ne fait jamais ça. En tout cas, elle et moi ferons une pause cette semaine. En toute bonne connaissance de cause, je lui ai fait cet arrêt d’écriture estivalienne. On se reverra bientôt ! Tchao !

adt

fin de transmission

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la Belle au Buis dormant (Ilonat)

 
Nous n’irons plus au bois
Pierrot s’en est allé
Me laissant seule ici
Aux regards exposée     

    Entrez dans la danse
    Mais faites silence
    Riez, pouffez
    Moi j’en ai le cœur brisé

Je suis la Belle au Buis dormant
Tout au bout de l’allée
Pleurant mon ami Pierre
Pour toujours en allé
    
Pierrot c’était ma vie
C’est lui qui m’a sculptée
Dans ce massif de buis
Tout au bout de l’allée

A l’orée du matin
Chaque jour il venait
M’appeler son aimée
En me prenant la main

Je suis née de sa main
Alanguie de bonheur
Frémissant sous sa main
Oh ! mon tendre sculpteur

Avec quelle tendresse
Il maniait ses ciseaux
Ses peignes et sa brosse
Peaufinant ma beauté

Hélas ! Un jour le Châtelain
Le maitre de ces lieux
Surprit mon amoureux
Qui m’effleurait les seins

Il cria au sandale
A l’impudicité
Un crime impardonnable
Sur sa propriété

Il le fit mettre aux fers
Et condamner à pendre
A pendre et mettre en terre
Au pied de son gibet

Et moi l’on m’étendit
Sur un lit d’infamie
Sous des regards pervers
Et une pluie de quolibets

Je suis la Belle au Buis dormant
De toute éternité
Pleurant mon ami Pierre
Pour toujours en allé

Oh ! Passants qui passez
En vous esbaudissant
Devant ma verte nudité
N’y aura-t-il personne
Pour mettre sur la tombe
De mon Pierre adoré
Une branche de buis
Qui lui rappelle son aimée

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Étape 6 : la Finlande (Kate)

 

Oui, la Finlande

Non, je n'attendrai pas la fin

Pour parcourir cette lande

D'ailleurs j'avais trop faim

De nature

D'architecture

De découvertes

Plus ou moins vertes

D'ailleurs tout ce végétal

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Parfois sous forme animale

Mélange

Étrange

Dans les parcs

Et jardin

On remarque

Ce travail sans fin

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Tiens plus simple

Une statue

S'éveille

Nue

Dans le plus simple

Appareil

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Mais plus loin

L'amour est là

Dans un coin

Un peu plus bas

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Sur les parcs

Suivons Georges Charpak

Entre Tuileries

Et Montsouris

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Pour revenir à notre sujet

Magnifique

Finlande fractale telle un objet

Mathématique

J'ouvre une parenthèse.

(Un auteur finlandais m'avait enchantée en cet été, même si presque toute l'action se passait à Londres mais cet autre auteur a choisi son pays pour cadre.

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J'ai vécu alors au rythme du héros parcourant les rues et les bois pour trouver des champignons et les conditionner sous toutes les formes (même en tubes !) et commercer avec le marché japonais (nous y revoilà !)...

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... Haletant et drôle, comme le titre le laisse penser.)

Je ferme la parenthèse.

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Prochaine étape : l'Alaska ou le Kazakhstan ?

N.B. : quatre premières photos prises au Jardin Lecoq (sous la pluie) et celle des champignons au Parc Thermal, dimanche 1er août 2021

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Fantaisie buissonnière (Vegas sur sarthe)

 

Pour quelqu'un qui ne maîtrise pas l'art des topiaires je m'étais plutôt bien débrouillé.
Ça m'avait coûté deux lames de taille-haie et quelques coupures de doigts au sécateur mais Germaine était aux anges en découvrant sa callipyge statue de buis taillé.

Après un échec cuisant de sculpture sur notre vieil érable pourri qui ressemblait plus à un mammouth antédiluvien qu'à ma Germaine, après qu'elle m'eut fait la gueule comme elle sait si bien faire pendant une semaine, j'avais eu l'idée de tailler ce grand buis près de la cabane au fond du jardin.
Inutile de faire poser mon modèle des heures entières car je connaissais son corps par cœur et notre voisin eut été trop content de se rincer l'oeil.

Le buisson alangui buissonnait joliment sous le soleil de juillet.
« C'est très ressemblant » s'exclama t-elle en me sautant au cou.
« Tu es mon Gaughin » ajouta t-elle, un peu fâchée avec les arts et les artistes.
Je ne relevai pas, Gaughin s'étant essayé à la sculpture et puis ça rimait presque avec Rodin.
Un couple de tourterelles s'envola bruyamment de sa chevelure végétale, ajoutant à la poésie de l'instant ; Germaine battait des mains comme une gamine.
Je ne l'avais pas vue aussi enthousiaste depuis que je lui avais offert ce magnifique aspirateur sans fil de chez Lidl sur lequel elle pestait chaque semaine.
Dérangé par le bruit, un écureuil roux qui passait par là – la queue en panache – s'enfouit vicieusement dans l'intimité touffue d'un endroit que la décence m'interdit de nommer mais Germaine – toute à sa joie – ne le vit pas et c'était aussi bien pour nous deux.

Déjà Germaine téléphonait à ses copines … le week-end promettait d'être riche en visites

 

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La nuit (TOKYO)

 

La nuit, je respire.

Je vois l’ombre des loups, courir sur les murs

Dans ce corps de futaies, je trompe les oiseaux frôleurs de lumière.

Ils y font des nids douillets et replient en dormant leurs ailes froides.

Perdu dans le grenier des arbres, la nuit j’ai peur. J’ai peur  de perdre le soleil et la lune.

 Mon cœur se tait le soir , perdu dans un buisson de vagues .

La jeune source du vent colore le vert sombre de ma robe.

 Je suis sans visage, sans regard , mais dans le corps de tous ces arbres à qui j’ai volé un brin  d’âme je souris.

 

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Loin de ses crayons et pinceaux, Papa sculptait (Vanina)

 
Lorsque j’ai vu le cliché de ce défi #675, c’est une autre photo qui m’est revenue en mémoire.

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Notre ami Jean, ami de la famille, n’aurait pas manqué de vous préciser -car c’est lui qui avait eu ce bon mot-, qu’à l’époque où fut prise cette photo, j’étais Escalope! Pourquoi Escalope? Simplement parce que lorsque mes parents racontaient des anecdotes de leur vie d’artistes, parfois -trop souvent à mon goût de petite dernière d’une fratrie de six-, ils leur arrivaient de me prendre à témoin, et tout à coup cette phrase tombait comme un couperet: «Ah oui, mais toi, tu ne peux pas te souvenir, tu n’étais pas née...» vous voyez? Pas née... Escalope panée!

Bref, nous sommes à la fin des années 50, l’œuvre de mon père est exposée régulièrement chez Bernheim et à la Galerie-librairie de la Danse tenue par la critique et mécène, Gilberte Cournand. Des toiles, des dessins sont exposés, mais aussi des projets de ballets: E=MC2, Ecce Homo, etc. Certains sont achetés par le chorégraphe Joseph Lazzini. qui les mettra en scène à l’Opéra de Marseille, dans les années 60. Papa réalisera le plus souvent les décors et les costumes qui vont avec ses chorégraphies, il mettra aussi en scène des happenings. Il a même été porté en triomphe par les étudiants des Beaux-arts auxquels il avait demandé de l’aide. Mais je m’égare...
A cette époque, Papa, qui enfant rêvait de devenir danseur, est reconnu pour être un spécialiste de la danse, il illustre des articles pour La Danse, Toute la danse, Musica, etc. Il est aussi connu comme peintre de nus.

Revenons à cette photo prise pendant les vacances, car je suis comme toute ma famille parisienne. Inlassable créateur, Papa ne savait pas s’arrêter. Je vous le dis, car je vous sais capable de garder un secret, la jeune femme allongée sur cette plage vendéenne, c’est Maman.

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Dikke Mathille (Adrienne)

 

A la veille de la guerre, Georges Grard travaille à une œuvre qu'il appellera "La Mer". Comme souvent chez lui, il s'agit d'une femme aux rondeurs voluptueuses.

Après la guerre, le casino Kursaal, détruit par les Allemands, est reconstruit. Les Ostendais demandent à Georges Grard une sculpture pour l'orner: ce sera "La Mer".

Mais on est alors au début des années cinquante et cette nudité est jugée choquante. Au même moment, d'ailleurs, l'évêque de Tournai menace et proteste contre une autre œuvre de Georges Grard, La Naïade: c'est l'évêque qui gagne la dispute et la pauvre naïade sera reléguée sous un pont où elle ne risque pas de choquer le regard du passant.

A Ostende, c'est le journal local, De Zeewacht, qui mène le combat contre "cet outrage aux bonnes mœurs" et lui donne son surnom, Dikke Mathille.

En réalité, c'est plutôt la pauvre baigneuse qui est outragée: on la peinturlure, on lui jette des pierres, on essaie de la détacher de son socle...

Elle a finalement été déplacée: les édiles ostendais ont cru qu'elle serait plus à l'abri si elle se trouvait entourée d'eau, dans le parc. Là, les "blagues" ont continué, comme par exemple jeter des kilos de poudre à lessiver dans son plan d'eau pour qu'il se transforme en bain moussant.

Ces dernières années, il est parfois question de la remettre à sa place d'origine, au-dessus de l'entrée du Kursaal: c'est l'occasion d'un nouveau débat autour de Dikke Mathille, qui fait désormais partie du folklore ostendais ;-)

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Qu'est-ce que vous me dites ? (Walrus)

Hulk

Une effeuilleuse !?

C'est pas Dieu possib' !

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