20 août 2022

Ont lavé l'offense (ou pas)

pas cons

7292

François ; joye ; Laura ; Walrus ; Emma ; Zigmund;

Nana Fafo ; Kate ;

 

Posté par Walrus à 00:02 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
Tags : ,


Libre air (Kate)

Libre air

Ne serait-ce pas Adam Black ?

B comme Black

merle4

Blackbird

Oiseau

À ma fenêtre

 

Beatles

Bourrée en mi mineur de

Bach

desaix

Bicorne empanaché

Du général Desaix (*)

Sur lequel des pigeons

S'apprêtent à nicher

Après mûre réflexion...

Non, je n'allais pas oublier

De louer

Ce libre air

Écossais

Tel Paul Mc Cartney

Et du libraire

Au liber

Remercier le hêtre

Le bouleau

Pour le cahier

Pour le papier

Du rouleau

Au parchemin

Au velin

Au livre

Aux livres !

deux sexes

(*) prononciation : "deuzé"

 

 

 

 

Posté par Walrus à 00:01 - - Commentaires [19] - Permalien [#]
Tags : ,

729 avant JC (ou presque) (Nana Fafo)

729 mouettes


Une petite histoire de merde.
ou le déroulement d'une construction "intérieure"

En voyant ce promeneur d'aplomb,
Ronchonchon se demanda si il était en plomb.
Il semblait rester de marbre,
à l'idée d'aller là où il allait... (lui et le promeneur !)
Vers lui-même ? luisant au loin, dans l'épais brouillard
que la vie met sur notre chemin ?

DSC09334


Même la mouette posée nonchalamment sur sa tête,
le rendait stoïque, tel Zénon (le philosophe, pas le guitariste !).
Allait-elle couler un bronze, la garce ?

Sur un gars en bronze, c'est pas banal !
Surtout qu'il ne peut même pas "se chier dessus", quel vulgaire !
Il peut juste se "faire" chier dessus...
un petit mot qui fait toute la différence,
entre avoir peur et se faire "emmerder" par les autres.
Encore que, et sans vulgarité, du 2e peut naître le 1er,
vice et versa.


La fiente au coeur de ses interrogations,
Ronchonchon ne peut s'empêcher, quand il s'agit de caca
de penser à se rouler dans la gadoue.
Il espère qu'il ne sera pas traîner dans la boue
avec cette petite histoire de merde, le bougre !

Cette activité commode de roulage,
contribue au bonheur de Ronchonchon, vous savez ?
N'y voyez aucune pelle, mes cochons !
Ici, on parle de bouse
et non de se rouler des galoches.

DSC09338


C'est aux commodités, qu'une réponse est apparue.
Christophe André le dit dans son livre "La vie intérieure"
Chapitre 15 "Le petit coin - voie d'accès à sa vie intérieure"
"... tout ce dont la vie intérieure a besoin s'y trouve :
le calme et la solitude, la possibilité de recueillement
et l'absence de sollicitations extérieures..."

Vous pensez que la mouette le savait
en se posant sur ce goguenot géant pour oiseau ?
Quelle goguenarde !

Merde alors !
Si les mouettes commencent à faire du développement personnel
on va pas s'en sortir...


DSC09339


Belle lecture créative.

Posté par Walrus à 00:01 - - Commentaires [11] - Permalien [#]
Tags : ,

Ré/création (Zigmund)

 

 Dans  un  coin isolé  du parc  trônent  presque  côte  à  côte  2  statues fort peu vêtues : l'une  représente  un  jeune  garçon,  et  l'autre   une jeune  fille. 

 

Et  voici  qu'un  ange   apparait et  leur  déclare : " nous  vous  observons  depuis  quelques  siècles  et nous  avons  constaté  que vous  avez  eu  jusque  là  une  conduite  exemplaire". Aussi  avons-nous  décidé  de  vous  faire  un cadeau,  une  récréation en  quelque  sorte  : pendant  2  heures  vous  allez  prendre  vie  et  serez  libres  de  faire  ce  que  vous  voulez. Go  and  enjoy ! 

Les  2  statues  s'animent, se regardent, sourient  et foncent  vers les  fourrés proches,  et dans  leur  course  abandonnent  les  quelques voiles  qui  cachaient  leur  intimité.

Peu  de  temps  après, on voit les  buissons qui  s'agitent  drôlement,  on  entend  des  cris, des  hurlements non humains,  des  rires,  on  voit  des objets  divers  voler ... on  imagine  facilement le  film  classé  X.  

Nul besoin  de jouer  les  voyeurs  :  on  entend le garçon dire  à  la  jeune fille  : "ça  suffit !  maintenant  c'est mon  tour  !  c'est à  toi  de  tenir  le  pigeon  et  c'est  à moi de lui  chier  dessus !"

PS. j'ignore  si  cette  blague  qui  est  une  de  mes  préférées est  connue  ou non. Je  profite  de  ce  post  pour signaler  que  toutes  idées  de nuisance  (hors  armes  à feu)  vis  à  vis  de ces  volatiles  seront  bienvenues  ils  se  sont  un  peu  trop servis  dans  notre  cerisier cette  année ! 

 

 

     

Posté par Walrus à 00:01 - - Commentaires [4] - Permalien [#]
Tags : ,

De la notoriété (Emma)

 

       Autrefois le plus humble mort était quelqu'un, il comptait dans le village : on lui mettait son costume de mariage trop étroit, on drapait sa porte de tentures noir et argent, le bedeau sonnait le glas ; tous les valides, et même les boiteux suivaient son corbillard en petits pas courbés, casquette à la main, en parlant de l'orage qui avait abîmé les récoltes.
C'était au temps des chevaux et des curés.
Qui donc ici-bas, même le plus liké, laisse un trou dans l'eau ?
Pour certains, une vaguelette, un entrefilet dans le canard local : notre ami, président du club de ceci… de la société de cela…  a fait partie de la fanfare… dans les années soixante.
Peu s'en souviennent, qui s'en soucie, en vérité ?
Quelques-uns méritent une entrée dans le dictionnaire, avant que leur notoriété passagère, comme celle du mot biloute, soit balayée par une nouvelle promotion de morts médiatiques.
Plus rares encore, les éminents, qui ont porté bicorne, képi étoilé, montre à gousset et souvent noble barbe ont parfois leur buste dans un square, sur lequel fientent les pigeons.
Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, alors que tant de belles âmes restent inconnues à jamais, une poignée flamboie çà et là dans nos mythologies, Ramsès2, Vinci, Colomb, Landru… et nos grands hommes, à qui la patrie reconnaissante dédie des flonflons chaque fois qu'il est nécessaire de requinquer ou recadrer le peuple indiscipliné, mais que parfois on déboulonne quand le politiquement correct d'une époque découvre quelque crapotage dans leur biographie.

- eh, m'sieur Victor, un selfie ?
Ben oui, j'vous ai r'connu, à votre costume de pingouin comme à la télé. Mais dans la rue, j'en avais jamais vu, un costard pareil ! C'est chic, et ça colle pile poil avec votre barbe.
Ah ! ah ! pile poil, la barbe…
Laissez tomber.
Prenez pas cet air "penseur de Rodin", comme si votre tête était trop lourde pour tenir toute seule. Ah ? Elle est si lourde que ça ? Mince alors !
Mais c'est pas comme ça qu'on fait un selfie, rapprochez votre tête de la mienne, voilà ! Neymar, y fait ça tous les jours.
Neymar. !
Laissez tomber.

 

Posté par Walrus à 00:01 - - Commentaires [5] - Permalien [#]
Tags : ,


Un truc à chier (Walrus)

 
Et c'est parti pour les noms d'oiseaux !

Le volatile le plus réputé pour le conchiage (voyez le Gargantua de Rabelais qui était "prodigieusement flegmatique des fesses") des façades et autres statues de personnages posant pour l'immortalité (limitée, y a parfois des campagnes de déboulonnage), c'est... le pigeon !

Le spécimen photographié ici n'en est manifestement pas un, les pigeons, c'est comme ça :

W17291

La statue qui nous occupe se trouvant à Edinburgh qui elle-même se situe sur l'estuaire de la Forth (en anglais "Firth of Forth", ils sont fous ces Anglais!) et le Firth of Forth étant renommé pour sa richesse en oiseaux marins, il y a gros à parier (si bien sûr j'avais des sous) que l'animal au vu de son apparence générale appartient à la famille des Laridae et plus précisément à la sous-famille des Larinae. Bref (si j'ose dire) un truc du genre mouette ou goéland.

Ce n'est jamais simple avec ces bestioles de définir leur classification exacte parce que pour une seule espèce, il existe des distinctions de plumage entre les mâles et les femelles, les adultes et les juvéniles et pour certaines espèces plus vicieuses encore, entre le plumage d'été et celui d'hiver.

J'opterai néanmoins pour un goéland parce que c'est la bestiole qu'il me semble reconnaître (et Dieu sait s'il m'en ont volé des sandwiches ces infâmes volatiles) et que j'aime Jonathan Livingstone Seagull chanté par Neil Diamond. Et d'ailleurs dans cette même ville d'Edinburgh, ne trouve-t-on pas également une statue de Livingstone ?

w17292

Si c'est pas une preuve, qu'est-ce qu'il vous faut ?

Comment ?

Oui :  "Vos gueules les mouettes !"


 

Posté par Walrus à 00:01 - - Commentaires [16] - Permalien [#]
Tags : ,

Statues et évolutions de leurs statuts (Laura)

 

Enfant, je ne regardais pas les choses comme maintenant.

Adolescente, Cannelle se souciait plus d'être aimé que des statues de son paysage environnant qu'elle cherchait à quitter pour plus de confort et moins d'indifférence. Alors, quand sa soeur lui donna rendez-vous un soir de 14 juillet devant la statue du jardin de la préfecture, de nuit, elle lui répondit qu'elle ne saurait plus la retrouver. Elle était passée mille fois devant mais ce jardin avait changé depuis son départ. Surtout, ces dernières années, comme on la recevait peu (et mal), elle ne venait plus que rarement dans son paysage d'adolescence.

Enfant, je regardais comme mes parents. Grâce à Nerval, je me pris de passion pour ses paysages puis le paysage et comme je suis insatiablement curieuse, j'élargissais (trop) mon sujet de recherche à la peinture de paysage. Je regardais aussi les portraits et tout ce qui faisait le paysage comme l'architecture et les sculptures.

Si j'avais l'occasion d'aller voir les statues de Cannelle avec  elle, elle les regarderait sûrement autrement avec moi.

En attendant, je regardais seule les statues depuis que  j'ai le statut de veuve. J'ai notamment  admiré en juillet ces Atlantes de Puget.

Posté par Walrus à 00:01 - - Commentaires [2] - Permalien [#]
Tags : ,

Autres rivages, partie sept (joye)

Il y aura toujours quelqu’un qui te chiera dessus. 

connard bis

Celui à qui je pense ne mérite pas plus de mots que cela, mais je demande pardon aux pigeons qui ne le font pas exprès.

Cela les distingue d’un certain trouduc que j’ai connu.

Posté par Walrus à 00:01 - - Commentaires [11] - Permalien [#]
Tags : ,

SA GRANDEUR HUMILIÉE (François)

 

Fr

 

 

Drapé dans sa grandeur,

Il est, cet homme de pouvoir.

 

Ils connaissent le malheur,

Ceux qui cherchent à le décevoir.

 

Il ne supporte aucune offense,

Encore moins une moquerie

Ses réactions sont immenses,

Parfois, entrainant une tuerie.

 

Mais voilà qu’un pigeon,

Dépose sa fiente céleste

Sur sa tête et lui en fit don,

Après s’y être posé en souplesse,

 

Le prélat humilié peste,

Le petit peuple rit de cette délicatesse.

 

Posté par Walrus à 00:01 - - Commentaires [4] - Permalien [#]
Tags : ,

13 août 2022

Défi #729

 

Edinburgh

Posté par Walrus à 00:05 - - Commentaires [7] - Permalien [#]
Tags : ,