A prendre avec des gants (MAP)
En acceptant la fleur
qu’il lui offrait
elle ressentit un léger trouble …
NUE sous l’saule (rsylvie)
Combien de fois, elle a été surprise par la nuit tombée, et de
devoir rentrer rapidement à la ferme pour la traite.
Que son brave père, avait due commencer…
D’ailleurs elle l’entend encore :-« ‘riv’ras-tu un jour à prendr’le travail pour sérieux ? »
Ma pauvr’tiote mais qu’est-c’qu’on va ben faire de toiée » ?
Et oui, car il avait l’accent du terroir le père.
Alors il disait » toiée et moié »… « p’tête ben qu’oui » et aussi « vindieu qui pieu » !
…Tiens il pleut,
Un 26 juillet !
mariage pluvieux….mariage heureux !
D’ailleurs j’entends carillonner au clocher.
Mais c’est ben vrai qu’il y a mariage
On n’parle que d’ça au village.
C’est la p’tite qui r’vient avec son prétendant
Comment d'jà qui s’nomme ? Un drôle de nom.
-« Doit pas être du canton » ?
-« Mais d’oùXéTi qu'il est son charmant » ?
-« Qu’ça peut ben foutre, à toé la ma’gu’rite.
T’en souviens quand elle était p’tite » ?
-« Pour sure, une ben belle pétiote.
Et point sotte » !
Sous le saule pleureur, ELLE rigole doucement, car elles ne la voient pas.
Mais ELLE les entends et doucement replonge vers la nostalgie
du temps des cris dans la coure de récréation,
quand la grosse cloche sonnait la fin des devoirs….
…Tiens j’entends carillonner au clocher
C’est le 26 juillet
Tous sont réunis
Les anciens comme les nouveaux amis
Pour les voir passer
Pour les saluer
Avec
douceur ELLE se souvient du Gaston qui courait derrière ELLE. Petit
Pierre, qui l’attendait après le souper, pour aller au bord de l’Orne,
goûter encore une dernière fois, avant de rentrer se coucher, les
délices de l’eau rafraîchissante entre les doigts de pieds, en ces
chaudes journées d’été. Et puis il y avait Maria, la complice des jeux
de mots. Son amie, presqu’une soeur tant elles se complétaient et
s’entendaient à merveille. Maria avec qui ELLE inventait des histoires
de princesse et de prince charmant vêtus d’or et de diamant, tel
Solaire illuminant le ciel…
…Le soleil resplendit
ce 26 juillet, tout leur sourit !
Un vœu ?
Mariage d’amoureux….mariage heureux !
Plus qu’un souhait.
J’entends carillonner au clocher.
c'est fête au village de toujours
ELLE est de retour
Val se marie
Vindiou.... qu'elle est jolie !
plus qu'un conte, cet article est une fiction des gens du pays,.
Cette nouvelle arrangée pour la p'tite histoire est
un voeux de bonheur pour VAL
qu’est AUJOURD’HUI
toute de coton parée…
"HE sylvie stop !!!!
c'est en rien à voir avec la consigne c’que tu nous chantes là !
-"mais non, c'est bon, t'inquiètes.... écoutes voir"
C’est un après midi comme un autre Loin des yeux de chacun négligemment elle retire une manche, et se laisse dévêtir d’un coup de vent pour se retrouver aussi légèrement vêtue qu’une promise en sa nuit de noce.
Il fait bon sous le saule pleureur.
A l’abri des regards, ELLE aime venir s’y reposer.
-« hé m’dites pas qu’c’est pas hérotique
qu’ça « NUE sous l’saule » !
69… consigne érotique ! ( rsylvie)
Ce matin, pour la première fois depuis longtemps,
j’ai ressenti comme un penchant tout particulier
envers la feuille de mon "blog d’écriture".
La pâleur de son teint, semblable à l’ivoire de cette perle,
que tu portes quelque fois au cou, m’a troublé les sens.
Moi d’habitude si pudique, j’aspire à cet instant de bonheur où,
les mots savamment orchestrés, se marient entre eux
pour former une harmonie que l’on appelle romance
Je me surprends à rêver au stylo qui,
d’un geste, d’un trait mal à droit,
vient caresser la page blanche,
pour l’inonder de bleu.
Semblable à tes yeux, quand ils me disent encore.
J’espère la violence de l’idée qui se fait obsession.
d’un geste je retire cette armure, qui me ceint la taille.
J’envie la plume qui, méthodiquement, place les mots ça et là vers le texte.
Comme moi, je pose les mains sur ton corps, quand il s’offre à moi.
J’aspire à cet instant magique, où l’on ne voit plus que la représentation
artistique des phrases, qui se mêlent les unes aux autres.
Pareille à notre image après l’amour,
endormis dans les bras l’un de l’autre.
Je désire cet instant de jouissance, où l’écrivain,
comme un cheval fourbu après la bataille,
s’effondre maculé de sueur, du devoir accompli.
-"My god!!!
... que cette consigne m’inspire"
Des seins animés ou pis encore ! (Joe Krapov)
Le récit de Berthoise consacré à Lyon m’a incité à rechercher dans ma photothèque les preuves de ce que j’avance ici : la ville de Rennes postule également au titre de capitale française de l’érotisme. Etonnant, non ?
Suite Mathématique (Stipe)
Un
De mes équations, je n'ai connu que les inconnues.
J'ai multiplié les numéros, j'ai aligné les coordonnées,
J'ai ordonné mes plans Q
Malgré mon quotient de facteur commun.
Abscisse par six fait trois partouzes.
Un
Ses courbes s'exponent en ciel,
Ses axes, sa matrice, son point G, son triangle,
La géométrie de ses seins, son iso selle,
L'asymétrie de son corps me font dériver,
Et par ses yeux je suis hypoténusé.
Mater ma trique est son théorème de bite à gore.
Deux
Pas d'additions d'opérations, sang pur-sang naturelle.
Quand elle prend des tangentes et des parallèles,
Je suis sa fonction, je suis vecteur de sens.
On se rapproche par dichotomie, on s'M sans N
On produit, on commute en s'exposant,
On a de l'hyper bol, de l'archi mède,
On est à la hauteur de nos hypothèses,
On résout notre différence sans calcul ni retenue.
Un et un font un
Deux moins un font zéro
Zéro tique et deux vaut rien.