29 avril 2017

En ont fait un festival...

pas cons

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Laura ; Venise ; Vegas sur sarthe ; Walrus ; Pascal ;

joye ; bongopinot ; Joe Krapov ;

 

 

 

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Comédie-plagiat (Joe Krapov)

DDS 452 Montmartre_PicassoArlequinFaut-il envier les saltimbanques ?

Ils doivent installer les tréteaux, dresser leur estrade, tendre des calicots, parcourir les faubourgs, donner la parade à grand renfort de tambour ! Garer devant l'église la roulotte peinte en vert, installer les chaises pour un théâtre à ciel ouvert et surtout espérer drainer derrière eux tout le pays comme un cortège en folie !

Quelle gageure ! Les candidats à la Présidence de la République réussiront toujours cela mieux que vous, saltimbanques ! Sans rien savoir faire que causer-gloser et en arborant cravate, qui plus est ! Et suivis par des forêts de caméras !

Si vous voulez voir confondus les coquins dans une histoire un peu triste où tout le monde s'arrange à la fin, si vous aimez voir trembler les ambitieux, vous lamenter sur Benoît ou rire avec les heureux, parcourez la toile et entrez donc vous installer ! Sur les étoiles le rideau va se lever. Quand les trois tops du vingt heures retentiront dans la nuit, ce dimanche, ils vont renaître à la vie, les vrais comédiens !

Pendant ce temps les saltimbanques ont démonté leurs tréteaux. Ils ont ôté leur estrade et plié les calicots. Ils laissent au fond du cœur de chacun un peu de la sérénade et du bonheur d'Arlequin.

Arlequin ? Combien de divisions ?

Demain matin quand le soleil va se lever ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé. Ils auront disparu dans la nuit et nous, dans nos villages, endormis, nous resterons les indécis à qui on offre de choisir entre patrie et patrons, entre hérésie et peu de raison, entre hystérie et pressage de citron.

Ca m’énerve trop, tiens ! Attendez-moi, les saltimbanques ! Je vous rejoins, j’ai une guitare, l’amour des mots, un nez de clown et un ukulélé rose ! Vous avez une place pour moi dans la roulotte ?

P.S. Un grand merci à M. Jacques Plante à qui j’ai emprunté la moitié, sinon plus, des phrases de ce texte !
P.S. L'illustration du haut de la page est de Pablo Picasso. Elle s'intitule "L'Arlequin au verre"

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Artistes de rue par bongopinot

 

bo


Voilà les caravanes et les camions
Avec une troupe d'hommes et de femmes
Ils s'installent tout près d'Avignon
Dans une agitation ils forment leur programme

Un clown entonne une chanson
Une funambule se promène dans les airs
Ce tableau vivant donne le frisson
Et nous sommes les seuls bénéficiaires

Tous ces saltimbanques se préparent
Ces acrobates en équilibre fragile
Et une funambule avance au son des guitares
Ces spectacles arrivent dans la ville

Découverte d'un art visuel
Artistes en Improvisation
Animés d'une même passion
Avec leur langage universel

De doux partages de beaux échanges
Les yeux brillent sous les applaudissements
Et tous ces sourires qui se mélangent
Font de ces moments un ravissement

Manifestations fortes et de caractère
Réjouissantes et essentielles
Malheureusement éphémères
Mais appréciées et providentielles

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Saltimbanquier (joye)

walk 1Agios, espèce de saltimbanque,

Sans avis à tiers détenteur,

Et sans autorisation de découverte,

Tu fais tes virements.

Tu empruntes le chemin

Qui n’est pas encore prêt.

 

flipToi, franc-tireur,

Tu comptes les rejets,

Les petites coupures,

Et leur rends la monnaie de leur pièce.

Tu n’épargnes personne,

Même ceux sans intérêt.

 

2

Agios, espèce de saltimbanque,

Voici de la ferraille.

Pour faire ton métier,

Il va falloir que tu l’encaisses dur.

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Saltimbanque (Pascal)

 

Singe

Acrobate

Lutteur

Trapéziste

Illusionniste

Marionnettiste

Bouffon

Auguste

Nécromancien

Queue-rouge

Usurpateur

Equilibriste

 

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Des saltimbanques ? (Walrus)

 

J'en ai côtoyé pas mal, professionnels et amateurs, au temps où nous accompagnions chaque semaine nos petites-filles à l'école de cirque de la ville de Bruxelles.

Chaque mercredi, mon épouse allait en voiture récupérer la plus âgée et moi en tram la plus jeune. Nous nous retrouvions à la cafeteria de l'école pour prendre le repas de midi (la tenancière de l'endroit venait d'Europe de l'est et proposait parfois des plats du jour genre goulash, guvetch et autres trucs goûteux et dégoulinants d'huile ou de crème). Ensuite les filles allaient dans leurs ateliers et nous attendions patiemment leur retour en fin d'après-midi. J'en ai lu des bouquins à l'époque (et bu des Duvel comme un vulgaire Commissaire Van In)!

Depuis, elles ont abandonné au profit de l'équitation...

Dommage, la grande se défendait pas mal en jonglerie, équilibre, trapèze et tissus. J'en avais même dit un mot un jour sur mon blog.

Elle pourrait combiner les deux et faire écuyère...

Mais bon, pour l'instant, elle "fait" kinésithérapie, alors elle n'a plus trop le temps...

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Triste baladin (Vegas sur sarthe)


Je danse comme un pied, les filles déguerpissent
et tous mes boniments ne servent à rien
je rame sur la piste autant qu’un galérien
et je reste planté comme un Manneken-Pis

Elles me font tourner en baudet, en bourrique
Pas une ne succombe à mon regard de braise
je suis le funambule au bord de la falaise
je n’essuie que refus, nenni catégoriques

Je suis le cochonnet qu’on tire à la pétanque
le dindon de la farce, Auguste au nez rougeaud
je drague les canons autant que les cageots

Seul chez moi dans mon lit je dresse chapiteau
Je me vois en vainqueur de tournois coïtaux
Je suis un rigolo, un pitre, un saltimbanque

 

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Participation de Venise


Qui fait le mieux l’usage du monde?
LES SALTIMBANQUES bien évidemment!!!!

Ils pataugent en riant  dans le demi jour les rues de notre capitale.
Le soleil d’automne les incite en se levant comme eux sur les six horizons qui nous séparent de la mer.

Ils existent d’une manière oblique et ils s’accordent le luxe du voyage .
Ils ont pris de vitesse les saisons et alors que le jour se pointe et que les hommes pressent leur tête meurtrie sur le carreau de leur fenêtre ils avancent une branche de noisetier dans les mains.

On ne perd rien à aller les voir  sur la grande place publique . Ils ont moissonné les rêves des hommes
Et dans une houle d’épaule et d’échines tendues , on peut les apercevoir têtus comme des bourriques
Entrain de danser ,de cracher du feu . Ils ont notre âge et je n’en sais  pas autant qu’eux du monde .Pour un peu ils nous auraient confié tous ces secrets.
Finalement , notre cœur est faible devant le spectacle qui se déroule sous nos yeux;
Ce soir en les quittant je me suis adossée contre une colline et j’ai regardé pour la première fois les étoiles , les mouvements vagues de la terre qui s’en va et j’ai pu voir les yeux phosphorescents du renard .
Un jour me suis dit j’irai les  rechercher au fond de la mémoire .

ve

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Le cirque (Laura)

 

Une représentation des bohémiens qui en rejoint  ou en précède d’autres :

 

Franz Hals et le sourire de sa « bohémienne,»

 

 Tony Gatlif vantant sa « liberté » dans la Loire.

 

Les Grüss  incarnant la noblesse du cirque.

 

Dans un camp de gitans, sur un air de jazz manouche.

 

La « tribu prophétique aux prunelles ardentes » chère à Baudelaire.

 

 Toulouse-Lautrec fait tourner dans son « manège »

 

Une « clownesse » au salut et une « écuyère à cru.»

 

C’étaient ses nuits fatalement syphilitiques.

 

Ils   peuplent l'imaginaire des arts et des lettres depuis des siècles.

 

L’Esméralda  du grand Hugo sur le parvis de Notre-Dame.

 

Des 1915, des camps de concentration pour Tziganes.

 

Picasso peignant des « saltimbanques » pathétiques.

 

Picasso-Carmen, Sol y Sombra, amour tragique.

 

Il se peignait avec un nez rouge, acrobate du risque.

 

André Dassary, chantant «Les yeux noirs » sur un air tzigane.

 

Georges Moustaki s’identifiant à sa guitare, « jolie fille d’Espagne . »

 

Cervantès et la gitanilla de ses « Nouvelles exemplaires. »

 

George Borrow et les Gypsies, « maître des mots » et des rêves.

 

Frantz Listz célébrant les bohémiens et leur musique,

 

Notamment les chanteuses tziganes à Moscou au XIX e siècle

 

Marc Chagall fait sa « Parade au cirque » en mots et en images.

 

« Les Bohémiens" d'Alexandre Pouchkine.

 

Georges de la Tour, Victor Schnetz, François-Joseph Navez  et leurs  diseuses de bonne  aventure :

 

"Les bohémiens" d'Albert Glatigny (1839-1873) dans "Les vignes folles"

 

"Salomé" de Guillaume Apollinaire

 

Arthur Rimbaud et sa « Fantaisie » de Bohême »

 

Le «Crépuscule" de Guillaume Apollinaire

 

« Le cirque » enfin de Georges Seurat, divisionniste.

 

 

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22 avril 2017

Défi #452

 

Saltimbanque

 

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Vous trouvez ça singulier ?

Ben, mettez-le au pluriel,
comme Apollinaire !

 

 

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