Ont mis leur cœur à la fenêtre
Venise ; Fairywen ; Vegas sur sarthe ; Joe Krapov ;
JAK ; bongopinot ; joye ;
Dans ce village par bongopinot
Des fenêtres décorées
Par des fleurs colorées
A coté un vieux vélo
L’été frappe aux carreaux
Une balade dans les rues
En deux roues sans pardessus
S’ouvre à moi de belles images
Des lucarnes qui se dégagent
Dans ce hameau ensoleillé
Les maisons sont habillées
De fleurs odorantes de lierres grimpants
Tout ici, semble, éclatant
Les fenêtres s’épanouissent
Grâce aux géraniums qui y fleurissent
Et tout à coup des rires des cris joyeux
Arrivent de partout c'est délicieux
Dans ce village toutes les bâtisses
De jour en jour resplendissent
Dévoilant gentiment leur apparat
Ce bel été dans mon cœur restera.
Participation de JAK
ETE 5
Suite carnet de voyage des 7 nains par Joyeux scribe de service
Aujourd’hui notre cœur ardent est en fête
De retour, Blanche a décoré de cœurs ses fenêtres.
Le château dans l’allégresse s’active éperdument,
Dès lors
Laissant choir nos vacances, in petto, tous contents
Nous 7 sur la N7, chantant et pédalant
Grossissant la cohorte effrénée des aoûtiens
Vite, vite, revoir la Belle en pays lilliputien.
Toutefois,
Après cet exploit épique en sueur serons
Volets et fenêtres closes nous accueilleront
Pour laisser encore quelques heures le soleil dehors
Oui-da, même céans, on affirmera « qué calor ! »
Prolégomènes à une en-cyclo-pédie vélocipédique (Joe Krapov)
Quand on a, forgé au coeur,
L'amour de la petite reine
On se souvient de Bartali,
Fausto Coppi, Petit-Breton :
Les grands ancêtres.
On connaît tout, de A a Z,
Sur le nommé Bahamontes,
Federico de son p'tit nom,
Qu'était le roi de la montagne
Où c'qu'est mort le n'veu d'Charlemagne
D'un cor au pied.
On l'avait gratifié d'un surnom :
Il était l'Aigle de Tolède.
On se remémore "Jour de fête"
Et le costume de Jacques Tati.
On imagine très bien Paulette :
"C'était la fille du facteur
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette"
Quand on a, chevillé au corps,
L'amour de la petite reine,
On est un peu chez La Fontaine :
Anquetil et Poulidor
Sont votre poule aux oeufs d'or.
On connaît des tas de prénoms
Et des chansons :
"Eddy sois bon" c'était du Mercx ;
"Miguel is singing Indurain"
(C'est du Sttellla) ;
Joop n'est pas un yaourt à boire
Mais Zootemelk.
Felice Gimondi qui potuit
rerum cognoscere causas !
Andy Schleck court sans Andy Capp
Et Joe Dassin chante "L'Amérique"
Mais Rick... Van Looy !
A suivre les grands prix
Cyclistes
On découvre qu'on a appris
Une géographie "étapiste" !
Paris-Nice,
Milan-San Remo,
Liège-Bastogne-Liège !
On y dessine au critérium
Les contours du Dauphiné.
On sait que l'Enfer du Nord
Est situé près de Roubaix
Et qu'il est pavé de bonnes crevaisons.
On connaît l'Alpe d'Huez, le Puy-de-Dôme, le Mont Ventoux,
Les cols de l'Izoard, de Porte et de Portet d'Aspet,
Le Galibier, Le Tourmalet, le Tourisaac.
On apprend les langues étrangères :
Vuelta, giro, dopping, pot belge, EPO.
On découvre toute une poésie de mots-valises (voiture-balai), d'images désuètes (lanterne rouge, maillot à pois, ET dans le ciel with diamonds à l'insu de son plein gré).
Quand on a, forgé au coeur,
L'amour du vélocipédique
On suit même parfois les sirènes
Sur des questions philosophiques :
Quo usque tandem, Cathy et Lina,
Aboutirez à Saint-Julien L'apostat ?
Diogène a-t-il bien déclaré à Alexandre Le Grand :
"Est-ce que j'te d'mande si ta grand-mère fait du vélo ?"
Ou quelque chose du même tonneau,
Laissant là coi, interloqué, Le Grand, braqué ?
Y a-t-il ou n'y a-t-il pas un moteur
Caché dans le tube de l'été
De l'ami Christopher
Pour qu'il vrombisse et fasse
"Froome Froome Froome" comme si
C'était une mobylette ?
Quand on a, forgé au coeur,
Chevillé au corps,
L'amour de la danseuse et du coup de pédale
On pardonne même à Lance Armstrong
D'avoir déclaré, dans la Lune,
"Un petit pas pour les Etats-Unis,
Un grand pas sur le dopage".
J'ai un peu l'air de me moquer
De tous ces "Monsieur Dumollet"
Mais, sachez-le, je fais partie de cette caste.
Peut-être même que mes compétences dans le domaine de la pédale exercent une fâcheuse influence sur mon comportement sentimental. Me conseillez-vous vivement de ne pas changer de braquet et de surveiller mon guidon ?
Comme disait Fernand Raynaud : "Moi, mon truc, c'est l'vélo !"
Je le dis très sérieusement. Une fois que j'aurai posé le point final à ce texte, vous pourrez même considérer que sur ce sujet, tel Ernest Pignon-Ernest, je suis le dernier des railleurs.
Soupir... aïe (Vegas sur sarthe)
Un ferronnier se languissait
soupirait à ses soupiraux
dédaignant forge et brasero
que sa voisine repoussait
Fou de chagrin et de douleur
entre l'enclume et le marteau
il la grillagea aussitôt
d'esses de volutes et de cœurs
Mais la belle ainsi que l'oiseau
en pinçant pour un damoiseau
chantait si bien au pigeonnier
que le plus beau des garde-corps
n'y changeait rien et plus encore
ainsi pâtit le ferronnier
Participation de Fairywen
L’appel du gendarme.
De loin, Damon vit Stella s’emparer d’un escabeau et y grimper pour poser le nid dans une niche située au-dessus de la porte, à l’abri à la fois des intempéries et des prédateurs. À son réveil, il avait pensé partir sans rien dire, mais à présent, ce n’était plus possible. Il fallait qu’il comprenne.
Avec un soupir rageur, il rejoignit le chalet, pour trouver son hôtesse assise devant un poste de radio et en grande conversation avec un mystérieux interlocuteur.
— Non, commandant, inutile de vous inquiéter, je vais bien. Des arbres sont bien tombés, mais pas sur ma maison.
— Et ton groupe électrogène ?
— Il fonctionne parfaitement, j’ai des provisions pour au moins six mois, donc si vous ne dégagez pas la route tout de suite pour cause de priorités diverses et variées ailleurs, je ne vous en voudrai pas. Je ne suis même pas seule, si vous voulez tout savoir.
— Comment ça, pas seule ?
— J’ai recueilli un voyageur égaré dans la tempête. C’est mon côté Saint-Bernard. Donc vous voyez, tout va bien. Quels sont les dégâts, au village ?
— Quelques blessés légers. Surtout des dégâts matériels, en fait. Le vélo du père Bergnat est venu s’encastrer sur les fenêtres du sous-sol de la gendarmerie. Les enfants de l’école vont être tristes, le choc a cassé les jardinières qu’ils venaient d’installer avec Aurore et Magali.
— Je leur fais confiance pour les consoler, ce sont de super institutrices.
— C’est vrai. Tu sais, nous risquons de ne pas pouvoir dégager la route avant plusieurs jours, il y a quand même eu beaucoup de casse dans le village.
— Ne vous en faites pas, je trouverai le moyen de descendre toute seule. Et mon invité-surprise pourra donner un coup de main. C’est un grand costaud, ça ne lui fera pas peur.
— Très bien. Mais au moindre souci, tu appelles !
— Promis, chef !
Planté sur le seuil, Damon regardait Stella avec des yeux ronds. Il n’avait jamais supporté qu’on décide de sa vie à sa place. Or là, Stella venait de l’embaucher sans vraiment lui demander son avis… Furieux, il croisa les bras devant sa poitrine musclée.
— Et qu’est-ce qui te fait croire que j’ai envie d’aider des gens que je ne connais pas ? Après tout, je pourrais être un criminel en fuite qui n’a aucune envie de se retrouver face à des gendarmes !
Un lent sourire se fit jour sur le visage de Stella tandis qu’elle susurrait d’une voix suave.
— Oh, mais je crains que tu n’aies guère le choix, Ta Majesté, si tu veux pouvoir espérer retrouver le rang qui est le tien…
CARTE POSTALE DE GRECE. (Venise)
Je vous écris de Grèce.
Ici un silence aimable règne sur la rue encore chaude.
A travers les barreaux des fenêtres fleuries, on peut voir le barbier assis à l’intérieur
Il a l’air harassé.
Un clochard plus loin mange une pastèque et du fromage de chèvre..
ATHÈNES poudroie sous les feux de l’été.
Les Athéniens les plus démunis et mon dieu comme ils sont nombreux
Se retrouvent le matin blaireau à la main devant le lavabo sur le même pallier.
Ils sont toujours prêts à nous aider, et nous tendent une poignée de gros sel
un morceau de miroir
L’après midi, on assiste à la sieste collective dans les rues d’Athènes
Ici on vit entre ciel et broussailles à l’ombre des dieux au milieu des poules et de gros blocs de glace prêts à être vendus.
Passé un certain degré de pénurie, on croit qu’ici plus rien ne se négocie.
Alors que tout est l’occasion de faire affaire jusqu’à des chaussures trouées.
A cinq heures du soir le soleil d’Aout me troue encore les paupières pendant que les grecs sortent de terre une brochette de melon à la main.
Ici prive du nécessaire ., il ne reste que l’essentiel…….
Défi #362
Cinquième photo
des défis de l'été :
Nous attendons
vos participations à
à samedidefi@gmail.com
A tout bientôt !